J'ai commencé à écrire un nouveau truc ce soir, je sais pas ce que ça donnera et si je vais le continuer, mais je vous met le début ici. Pour l'instant y a pas grand chose parce que j'ai surtout fait toute la "structure" de l'histoire.
Description:
Coyle et Liam ont grandit ensemble dans la banlieue de Dublin. À 20 ans, Aislynn, la petite amie de Liam, le trompe avec Coyle. Peu après, on retrouve le corps sans vie d’Aislynn au bas d’une falaise. La police conclu à un meurtre et Liam est désigné comme coupable.
Malgré tout, Coyle et Liam entretiennent leur amitié par courrier. L’un depuis la prison, l’autre depuis son lit d’hôpital : Coyle est atteint d’une grave maladie depuis son enfance.
Un jour, Liam reçoit une lettre de Coyle, lui disant qu’il ne lui reste que très peu de temps à vivre. Il lui explique aussi qu’il a quelque chose à lui dire avant de mourir, mais qu’il ne peut pas l’écrire, le courrier de la prison étant régulièrement contrôlé, tout comme les appels téléphoniques.
Liam comprend que ce qu’il doit lui révéler concerne Aislynn. Enfermé à tort et n’ayant plus rien à perdre, il s’évade, tentant le tout pour le tout, afin de se rendre au chevet de son ami mourant. Débute alors à travers l’Irlande la cavale de Liam.
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1.
Le bateau ne fonctionnerait plus longtemps, il le savait, et le vieillard qu’il était ne pourrait pas nager jusqu’à la terre. Little Flower, c’était son nom, avait le réservoir presque vide et déjà des marins se lançaient à sa poursuite. Dans un dernier effort, Little Flower atteignit l’arrière de l’île. Le bateau caché par les falaises, il allait pouvoir gagner du temps sur ses poursuivants.
Le vieillard tenait un vieux livre dans une main et un collier dans un l’autre : un collier en or au bout duquel pendait un pendentif représentant un mouton vert, abimé par le temps, mais au dos duquel les initiales qui y avaient été gravées restaient bien lisibles.
Il avait à présent dépassé la Martello Tower et continuait son ascension.
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2. 16 juillet 1991
Je m’appelle 532209. Mon nom et mon prénom n’ont pas d’importance, je suis un matricule, rien de plus. Ma pièce d’identité est gardée dans une pièce sécurisée avec celles de mes « colocataires ». Ainsi, si l’on réussit à s’évader d’ici, on retrouvera notre liberté, mais pas notre identité. Les enflures.
Ca fait 10 ans que je suis ici, pour un crime que je n’ai pas commis. J’ai arrêté de me battre pour ma libération depuis longtemps. A quoi bon ? La seule personne que j’aurais voulu revoir à l’extérieur est à présent d’un autre monde.
Avec le temps, la plupart des gens vous oublient. Les visites au parloir s’espacent pour finalement devenir inexistantes. On dit souvent qu’on s’y fait.
N’ayant de toute manière plus l’envie ni la force de faire des efforts pour vivre en liberté, la prison m’apporte en contrepartie un soutien, un pilier. Pas de factures à payer, pas de loyer, pas de travail à chercher. Je pouvais vivre d’une façon plus légère si je laissais de côté le fait d’être enfermé avec des gens que je n’avais pas choisi de côtoyer.
La seule chose qui égayait encore mon quotidien était l’heure du courrier.
Sam 23 Juil 2011 - 2:12
) sur les terres d'Irlande ça me plait déjà. 