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 Souvent, j'écris.

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2 participants
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Wolferiane

Wolferiane


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Age : 29

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MessageSujet: Souvent, j'écris.   Souvent, j'écris. Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 19:53

Il m'arrive souvent d'écrire, surtout quand ça va pas. Ben ouais, j'suis une ado en crise quoi.
Je me tape pas le prestige de dire que mes textes sont beaux, bien faits, ou autre.Ils sont surtout pas optimistes, mais c'est le concept haha.
Le but quand j'écris c'est d'essayer extérioriser le mal que je ressens, rien d'autre.
Mais j'aime bien les partager, autant que j'aime lire ceux des autres.

Un premier que j'ai écris y a quelques temps, sur les relations amoureuses.

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“Amour” : Sentiment d’affection, d’attirance sentimentale et sexuelle entre deux personnes.

Certains voient l’amour comme une bénédiction. Comme un cadeau, qu’on offre à quelqu’un, comme un trésor que l’on délivre sans retenu. Ils voient ça comme une aubaine de se rapprocher du bonheur, de la conception même de la liberté et l’euphorie. Ils considèrent que, se réveiller chaque matin, avec cette angoisse agréable, ce sentiment de flou intérieur, cette obsession enivrante est une aubaine, une panacée à la monotonie quotidienne. Ils cantonnent à qui veut bien l’entendre qu’ils sont amoureux,que la vie est belle et qu’ils croient en l’humanité. Ils lisent et relisent des citations qu’ils trouvent, concernant cette magnifique sensation. Ils se sentent revivre, se considèrent au summum du bien-être. Ils imaginent que cette sensation durera, encore et encore. Ils désirent la conserver au plus profond d’eux, et ils la gardent bien précieusement en prenant bien soin de ne pas l’égarer, ne pas se la faire piquer. Ces personnes là, sont celles qu’on appelle les “optimistes”. Enfin je suppose. Le verre est à moitié plein quoi. La naïveté l’emporte .Ces gens là, ce sont sûrement eux les chanceux, les gagnants. Ceux-ci auront la paix éternel à l’intérieur de leur âme. Ils aiment voir les petits signes de la vie, qui leur rappelle encore et encore leur amour, leur sentiment tant adoré. Ils voient la pluie d’un soir hivernal comme une manifestation de leur ressenti, un accident de voiture comme une preuve de leur passion.
Ces gens là ont un secret. Et je tuerais père et mère pour le connaître, ce secret.
Je ne m’étend pas plus sur cette catégorie de personnes. Pourquoi ? Parce que leur raisonnement m’échappe, complètement. Je qualifierais ce dernier de connerie réconfortante.
Parce que l’amour ce n’est pas ça. Non, pour moi ce n’est pas ça.

7 milliards de personnes sur terre. Ouais, c’est beaucoup. Vraiment beaucoup.On dit que l’amour est un propos universel. Mais rien n’est plus faux, absolument rien. Encore une connerie irréaliste. Si l’amour était un propos universel, la vie serait autre.
(Je n’évoquerais pas la situation où l’amour est réciproque,j'y tiens pas. Rien n'est éternel.)
L’amour c’est une confusion. Une absence, un vide immatériel.
Une douleur qui te saisi, dans le bas du ventre, qui te brûle, qui t’empêche de sourire quand tu ouvres tes volets un matin d’aout, alors que le soleil est plus beau que jamais, que l’air sent la nostalgie et les oiseaux chantent la magnificence. C’est un bourreau qui t’empêche de te réjouir de ta réussite personnelle, un clou qui s’enfonce un peu plus fort dans ta chair à chacune de tes respirations. Un calvaire qui hante tes nuits, tes matins, tes après midi, tes soirées, tes fins de matinées, tes rêves, tes pensées, ta concentration, ta chambre, ta peur, ta surprise, ta rue, tes murs, le monde et surtout ton cœur. Oui, ton cœur. Tu sais, cet organe qui te permet de vivre, de faire circuler le sang à l’intérieur de toi pour assurer ta survie. Cette chose qui bat à l’intérieur de toi, pour te rappeler que tu es encore là, quand tu crois que tu as tout perdu. Lui non plus, je ne le vois pas comme une bénédiction. A chaque battement, il te rappelle que ce n’est pas la fin. Que la douleur ne s’arrête pas là. Il te fait dépérir encore un plus fort.
J’ai la prétention d’affirmer que l’amour c’est une mort. Une mort plus inhumaine que n’importe quel autre. Elle te détruit tout doucement, à l’intérieur. C’est la perte totale de la notion du temps, de la confiance en soi, de la réalité. C’est cette sensation qui te broie les côtes, te donne l’impression d’être dans le noir complet, alors que toutes lumières éclairent la pièce. Cette chose qui te donne l’impression d’être seule, au milieu d’une foule innombrable, qui te donne l’impression d’avoir perdu la conception de la beauté.
J’ai essayé de contrer l’amour. J’ai essayé tellement fort. De tout mon être. J’ai essayé de le bannir de ma vie, jusqu’au dernier souvenir. J’ai cru y parvenir plusieurs fois, vraiment. Mais c’est l’aspect vicieux de ce calvaire. Tout est illusion. Le pire dans tout ça, c’est quand l’amour s’acharne sur vous, vous fait devenir prisonnier d’une volonté irréalisable. Il sait qu’il vous condamne même avant vous avoir complètement enseveli. Et croyez moi, ça c’est la pire des douleur intérieure qu’il soit.

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Un autre, sur la maturité. Enfin + ou -.


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Je crois qu’on s’habitue à la déception. J’y croyais pas avant mais là, les temps ont changés. Y a des soirs comme ça, où on se sent grandir. Ou on se retourne sur le passé et on se dit ” c’était tellement bien”. Parce que malgré toutes les douleurs qu’on vit, on a bien la mémoire sélective dont certains font l’allusion : quoi qu’il arrive, on a tendance à garder que le bon. Et même dans la pire des détresse, on oubliera jamais le petit coin de ciel bleu qui nous a aidé à nous relever.Et quand on se retourne sur ce passé, on s’imagine vivre ce qu’on vit actuellement avec quelques années de moins…. Et là les pensées suivantes nous viennent à l’esprit : ” j’aurais jamais survécu à ça avant…” Eh bien je crois que c’est ça la maturité. Ce n’est pas devenir grand, être quelqu’un de bien élevé et responsable, ça ce sont que des conneries. Non, la vraie maturité, c’est la protection, l’enveloppe qu’on arrive à se créer pour se protéger du mal. C’est ça la maturité, la vraie. Et cette maturité on ne fait que l’améliorer tout au long de notre vie. Jusqu’au bout. C’est ce sentiment d’espoir qui nous quitte comme il nous vient dans des moments de douleurs absolues. Ce sentiment qui essaye de nous atteindre comme il le peut, malgré les restrictions que nous inflige le mal. La maturité c’est le plus beau cadeau qu’on puisse s’offrir à soi même. Quoi que, objectivement, c’est la vie qui nous l’offre. C’est tout ce qu’on prend dans la gueule, toutes les crasses qu’on subit qui nous rende mature. Enfin je suppose. Les deux hypothèses sont concevables. Bref, quoi qu’il arrive, la maturité c’est pas l’âge, ni le comportement, c’est l’expérience. Enfin l’expérience affective je dirais. Le reste, c'est dérisoire. C’est bien connu, être heureux sans équilibre sentimental/ affectif c’est pas possible.

Je pense qu’on en apprend un plus chaque jour. Et chaque douleur restera ancrée en nous, pour toujours, même si notre mémoire peut nous jouer des tours.

La vie est une garce, et la maturité c’est juste apprendre à s’en protéger et à faire avec.

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MessageSujet: Re: Souvent, j'écris.   Souvent, j'écris. Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 20:32



Désolé, mais j'ai vraiment pas le courage de tout lire...

Mon point de vue, c'est que l'amour est, dans bien nombre de cas, déception.

Je m'explique. L'amour est un idéal. Qui dit idéal dit idéalisation. C'est quand le rêve se confronte a la réalité que la déception prends le pas sur son utopie intérieure. Les gens qui vivent heureux de leurs amours sont, hélas, souvent des personnes sans intérêt. C'est soit la répression soit la sublimation des passions qui poussent l'homme vers le haut.

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Wolferiane

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MessageSujet: Re: Souvent, j'écris.   Souvent, j'écris. Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 22:03

T'inquiète. ^^

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
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MessageSujet: Re: Souvent, j'écris.   Souvent, j'écris. Icon_minitime

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