Auteur :Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Yorkshire , le 26/01/1971
Biographie : Adrian Dawson est un écrivain.
Après Codex, (L’Évangile hérétique) paru en 2010, il a signé Séquence (Les Tables des Templiers), disponible dès 2011 au Royaume-Uni, le premier volet d’une trilogie.
Il est également l'auteur d'un certain nombre de nouvelles, de sombres histoires d'horreur humoristiques, dont dix sont réunies dans Vanity, un recueil uniquement disponible en numérique.
Il vit actuellement dans le Nottinghamshire.
Passionné par les nouvelles technologies, et notamment par le dessin numérique, il a créé sa propre agence de design.
Synopsis : Le vol 320 en provenance de Francfort entame son parcours vers New-York. Après quelques minutes l'avion explose en plein ciel. A son bord se trouvait Lara bernstein fille de Jack un des plus grand PDG dans le milieu de l'informatique.
A peine remit de la perte de sa fille,Jack est contacté par un homme mystérieux, Simon, qui va lui faire une terrible révélation, l'attentat contre le vol 320 visait en fait sa fille. A partir de ce moment le PDG va se retrouver mêler à une terrible affaire mêlant secte, religion et histoire.
Critique : Bon ................................................. Par où commencer tellement je me suis ennuyé devant ce livre. Je l'ai lu jusqu'au bout même si ce fut par épisodes donc très long et fastidieux.
Alors voyons les personnages. Clichés, déjà vu dans de nombreux romans, d'ailleurs il est drôle de constater que ces dernières années le nouveau héros est un homme d'une quarantaine d'années, grand, fort et avec une intelligence au-dessus de la moyenne, je vous laisse lire des romans comme
la marque du tueur de Chris Carter,
le chant du diable de Frédérick Rapilly et
le livre des morts de Glenn Cooper.
Que ce soit les criminels, les flics ou l'entourage de Jack pas un seul n'échappe à ça. D'ailleurs ils ne sont pas assez développer pour que l'on puisse s'attacher à eux, l'auteur préférant se fixer sur son personnage principal. Et en parlant de lui le type étant fabriqué comme un homme qui réussit tout ce qu'il entreprend, très intelligent, ayant de fortes connaissances individuelle sur certains domaines ( et j'y reviendrait quand je parlerai de l'auteur) qu'on ne peut se comparer à lui. Le principe même du héros d'une histoire c'est que le lecteur puisse se mettre à sa place, vive l'aventure en même temps que lui,sauf que là ce n'est pas possible.
L'histoire est longe, trop longue et c'est là aussi un des défaut de l'auteur,mais j'y reviendrai plus tard. Le problème de l'histoire c'est qu'elle promet une aventure à base de secret enfouis au cours des siècles, depuis la crucifixion jusqu'à Jean Cocteau en passant par Léonard De Vinci, une histoire dans la lignée du
Da Vinci code de Dan Brown mais en fin de compte on se retrouve avec un sous
Da Vinci code qui aurait perdu toute son âme. Ici les secrets enfouis ne servent qu'à lancer le début de l'histoire et par la suite on n'en retrouve trace que vers la fin. Entre deux, c'est à dire la quasi totalité du roman, ne raconte que la traque d'un homme envers une secte.
La base même de l'histoire ce sont ces codes,si ont les retire il ne reste rien, juste une histoire policière classique. Même le sujet principal n'est pas assez attrayant et pourtant le romancier partait sur une histoire voulant mettre un coup de pied dans les dogmes de la religion. Mais c'est si mal traité que l'on s'ennuie, si gros que l'on ne peut y croire et c'est fort dommage car il y avait matière à faire.
Non en fait on sent que Adrian Dawson est un consommateur de blockbusters, de téléfilms car on retrouve dans son écriture cette envie d'être porté à l'écran, on y retrouve tout ce qui fait les classiques des films policiers, les coups de théâtre, les indices, les lieux etc...
Pour finir ma critique je parlerai de l'auteur. Je vais reprendre les deux points que j'ai mis à l'écart.
Le premier point concernait le héros et le fait que l'on ne puisse pas se mettre à sa place à cause de ses connaissances. Et bien justement ce sont ces connaissances le problème principal. Si Jack les a c'est parce que ce sont celles du romancier. Et oui Adrian Dawson est fan d'échec et de technologie. Et ça se ressent dans le livre. Alors oui un auteur mettra toujours de ses passions, de soi même dans son livre ou son héros mais il s'arrange pour que cela reste abordable aux novices et c'est tout le contraire pour Adrian Dawson.
En effet son livre est énormément basé sur de la technologie réelle et par moment fictive ce qui pourrait être bien sauf que l'auteur en parle comme si tout le monde était une ponte en technologie, que tout le monde a les connaissances nécessaire pour comprendre ce qu'il dit et c'est une grave erreur. Personnellement je ne m'y connaît pas énormément et tout cet étalage de technologie, de termes complexes, d'abréviations, de sigles m'ont complètement perdu. Et je pense représenter la majorité des lecteurs. Bon pour être certain je suis allé sur plusieurs forums, sites pour lire les critiques des autres lecteurs et c'est bien le problème qui revient le plus.
Mais le pire concerne les parties d'échec. Bon ce qui sauve c'est qu'il n'y en a que deux dans le roman, une au début et une à la fin. Le gros soucis venant du fait qu'Adrian Dawson, passionné d'échec, ne décrit pas ce qui se passe comme tout auteur l'aurait fait, en détaillant les mouvements des pièces, l'échiquier etc ..... Non lui il parle en code que seuls des experts enéchec peuvent comprendre. Voici juste un exemple:
Blanc: ilya Sorkanov
Noir: IntelliSoft Quotient, v.3.15
Ouverture: Défense sicilienne/ Variation Najdorf
1.e2-e4 c7-c5
2.Cg1-f3 d7-d6
3.d2-d4 c5xd4
4.Cf3xd4 Cg8-f6
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Pour le deuxième point je parlerai de son écriture. Alors certes je ne suis pas un romancier et mon style d'écriture souffre de défauts aussi, mais là franchement Adrian Dawson à le chic de mettre de l'inutile dans ses chapitres et cela alourdit énormément la lecture. Il fait beaucoup trop de comparaisons pour expliquer ce qu'il dit et c'est inutile quand l'action est simple cela donne juste cette impression qu'il prend ses lecteurs pour des idiots. Il y a énormément de passages inutiles qui desservent l'histoire, nuisent à la fluidité de la lecture.
Il y a aussi quelques coquilles mais elles sont mineures. Lune d'elle par exemple concernait un dialogue entre Jack et Warner l'agent du FBI. Lors de cet entretient Jack pose une question et l'auteur écrit que Warner plonge son regard dans le fond de son gobelet vide avant de répondre et une dizaine de lignes après à la fin de la discussion on peut lire Warner finit de siroter son café.
Pour finir ce que je tire de ma lecture c'est que je ne chercherai même pas à lire son deuxième roman. Que je me suis totalement ennuyé lors de la lecture de celui-ci, pourtant vers le quatrième quart du roman l'histoire prend un tournant très intéressant qui a réveillé ma curiosité, m'a donné de la joie d'avoir persévéré dans la lecture mais elle finit par s'essouffler comme un soufflet mal cuit au bout de deux chapitres, l'histoire retombant même dans un coté fantastique absent tout le long du roman. Ce coté venant comme un cheveux sur la soupe allant même a contrario de tout ce qui a été fait avant. Un peu comme si dans un épisode des experts ils menaient une enquête dangereuse et qu'à la fin ils sortaient une machine à remonter le temps pour empêcher le meurtre,un total décalage. D'ailleurs pour le passage dans ce monde fantastique on trouve vite fait d'où lui est venu l'idée.
Je ne conseillerai donc pas la lecture de ce livre aux amateurs du genre. Quitte à lire un livre qui va dans cette veine préférez
le livre des morts, le livre des âmes de Glenn Cooper ou bien les romans de Tana French.
Ma note pour le roman 1.5/10