Angela est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angela perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
Je me demande bien pourquoi je n'ai pas vu ce film avant et surtout pourquoi je ne l'ai pas vu au cinéma car dans une salle obscure, ça doit encore plus donner.
Par contre la VO est obligatoire car déjà que la journaliste a tendance à un peu trop beugler en version espagnole alors je n'imagine même pas comment ça doit être en VF.
Jaume Balaguero (La secte sans nom, Darkness, Fragile) s'est associé à Paco Plaza (que je ne connaissais pas) pour nous concocter ce film angoissant.
Le film commence tranquillement, une équipe de journalistes locaux suit le travail des pompiers (il faut faire de l'émotionnel et les journalistes vont être servis) et petit à petit, la pression va monter jusqu'au final.
Il démarre vraiment quand une équipe est appelée dans un grand immeuble suite aux cris d'une vieille femme.
C'est un film tourné caméra à l'épaule comme l'avait été de nombreuses années auparavant Le projet blair witch, deux films qui ont des similitudes dans la façon où ils sont construits (pression monte petit à petit jusqu'au final).
On retrouve un acteur qui avait joué dans La secte sans nom (le nazi dans la prison), Carlos Lasarte.
C'est lui qui joue la folle qui vivait avec sa moman avant qu'elle ne meurt, qui a sa petite moustache qui n'aime pas trop les chinois (ils mangent du poisson cru).
On retrouve un thème qui est abordé dans tous les films de Balaguero, à savoir les sévices pratiquées sur des enfants.
- Spoiler:
Et pour jouer le rôle du zombie final, c'est un homme atteint du syndrome de Marfan qui joue la femme décharnée.
Cette maladie déforme les corps, les membres, les doigts qui sont particulièrement allongés.
Il fallait 7 heures de maquillage pour transformer Javier Botet en Nina Medeiros.
On n'a pas trop d'info concernant les zombies (d'ailleurs on ne prononce jamais ce mot)...mais peut être que leur origine serait la possession ?
J'espère en savoir un peu plus dans Rec 2 qui commence là où le premier volet s'arrêtait.