Pour répondre à la question "suis-je susceptible": oui, mais à des degrés relatifs.
Comme tu dis, RTH, ça dépend de la personne et du moment, c'est tout à fait variable.
Comment je le vis: super bien parfois les autres un peu moins!
Mais de façon très générale, presque à chaque fois que je me sens offensée par une remarque, eh bien personne ne le sait puisque je fais en sorte de ne pas le dire ou le montrer.
Quand je le dit c'est que j'ai vraiment très mal pris la-dite remarque (et d'autres fois encore, pour m'amuser un peu je fais semblant, je sors mes yeux courroucés, mais je peux pas m'empêcher de lâcher un sourire en coin).
C'est un de mes traits de caractère, oui, mais quand je ressens ce sentiment d’offuscation, j'essaie de peser le pour et le contre, et souvent, j'essaie de taire ce penchant en privilégiant l'objectivité.
Par exemple, quand on critique mes dessins, au fond de moi je prend toujours mal la critique, mais je prend un moment pour me demander si c'était légitime, et si, si les rôles étaient inversés, je n'aurait pas dit la même chose.
Grosso modo, on peut guérir de sa susceptibilité, ou du moins la réfréner. ^^
La susceptibilité, ça peut être d'une certaine façon handicapant en société, parce que celui qui émet la critique sans intention néfaste ne peux, je pense, pas comprendre pourquoi l'autre l'a mal pris. Ben disons que quelqu'un de susceptible qui boude à chaque remarque, c'est chiant et fatiguant.
Ca ne fait pas intervenir l'orgueil ou un sentiment d'infériorité, du moins pas consciemment. Enfin, je ne pense pas, en ce qui me concerne, c'est quasi mécanique, je pourrait pas dire pourquoi je suis susceptible pas plus que je ne peux expliquer pourquoi je suis du genre rêveuse, ça se fait tout seul, et je vois pas l'intérêt d'intellectualiser ça.