L'intelligence et la communication des plantes

Sujet plus qu'intéressant ! On découvre de plus en plus que les plantes sont dotées d'une intelligence et elles parlent ! Voici donc un loooong topic dessus, que je compléterai petit à petit,  







C'était il y a juste 30 ans. Alors qu'il était en pleine conversation avec ses étudiants, le téléphone de Jack Schultz, biologiste à l'université américaine de Dartmouth, sonne. Ian Baldwin, chimiste doctorant âgé de 25 ans, que Schultz a recruté pour vérifier ce qui à l'époque semble être une hypothèse folle : l'existence d'une télécommunication chimique entre végétaux.
Les arbres testés se sont bel et bien transmis un signal d'alerte par voie aérienne.
En trois décennies, les plantes vont passer du statut d'automates rudimentaires à celui d'organismes à la complexité comparable à celle des animaux !

Les progrès technologiques, les biotechnologies ont permis le développement des connaissances dans ce domaine et le changement de mentalité à l'égard des plantes. 
L'exploration des capacités sensorielles et comportementales des plantes a d'abord révélé l'extrême sensibilité végétale comparable voir supérieure à celle des animaux, selon Baldwin.
A ce jour, plus de 700 sortes de capteurs sensoriels différents ont été recensés chez les plantes : mécaniques, chimiques, lumineux, thermiques... et ils sont en général plus sensibles que les nôtres. Concernant la lumière, les plantes détectent à la fois des longueurs d'ondes (ultraviolet, infrarouge) que nus ne voyons pas, et des intensités si faibles qu'elles nous sont imperceptibles.
Et leur sens du toucher est sidérant : elles réagissent à des effleurements insensibles et détectent la moindre inclinaison des branches ou racines. Quant à la chimie, c'est leur spécialité : dans un pré où le nez humain ne sent rien, elles captent en continu des centaines de signaux.

Au delà de la perception, l'éthologie végétale a surtout révélé que les plantes agissent en modifiant sans cesse leur forme et leur composition chimique.

Une panoplie de comportements

Grâce aux bouquets de composés qui s'envolent du feuillage ou des signaux chimiques émis par les racines, les plantes s'envoient des messages à elles-mêmes d'une branche à l'autre, et convoquent les insectes prédateurs de leurs agresseurs.
Stefano Mancuso : "Elles ont un comportement social. Elles distinguent les membres de leur famille, et rivalisent plus ou moins avec leurs voisines selon leur degré de parenté. En ce sens, on peut même dire qu'elles forment des familles ou des tribus."

Des comportements aussi sophistiqués interrogent. Si les plantes sont si intelligentes, où se situe leur cerveau ? De telles découvertes ne nous invitent-elles pas à revoir nos classifications, nos pratiques agricoles, nos politique de conservation des plantes menacées ?

Les arbres savent très bien se mouvoir

Certes, ils demeurent les racines ancrées dans le sol. Mais, même si cela reste invisible, les arbres ne cessent de bouger ! Armés d'accélérateurs de particules et de techniques d'analyse des images, les physiciens sont désormais capables de suivre à l'échelle de la cellule ces mouvements végétaux au fur et à mesure qu'ils se produisent. Les cellules qui constituent le tronc d'un arbre s'agrandissent et se ramassent en permanence pour corriger sa posture, se servant de la pression qui règne en leur sein comme d'un moteur. La paroi joue donc un peu le rôle d'un muscle. Les arbres ne poussent pas seulement : ils se meuvent pour s'adapter à leur environnement.
De plus, ils possèdent le sens de l'équilibre. Certaines cellules abritent des grains d'amidon qui, se déplaçant en fonction de leur gravité, informent les arbres de leur inclinaison. Ils perçoivent ainsi la forme de leur corps.
En étudiant onze variétés de plantes dont la tige était tordue à la base, les biophysiciens se sont aperçus que la seule information donnée par la gravité ne peut suffire à ce qu'ils poussent verticalement. "Une pousse tordue à la base ne peut se redresser complètement puisque ses racines la maintiennent penchée. Les cellules qui perçoivent la gravité lui envoient donc en permanence le signal qu'il faut corriger sa position. " Les pousses obtiennent très vite une position d'équilibre en concentrant la courbure à leur base. Les arbres disposent en effet de capteurs qui mesurent la variation de la pente le long de leur tige : leurs cellules s'influencent de proche en proche le long du rayon de la tige et sont ainsi capables de sentir sa courbure locale. C'est donc grâce à ses capteurs de courbure que l'arbre atteint l'équilibre.

C'est très intéressant, mais de là à dire que les végétaux sont intelligent, c'est un peu capillotracté. "Sentir", "communiquer", "avoir conscience de", "percevoir", tout ces mots auraient un sens si les végétaux avaient un système nerveux central permettant de collecter et analyser ces données.
Bien qu'intéressant - et je ne nie pas que les végétaux puissent capter, émettre et s'adapter (ce qui n'est pas synonyme d'intelligence, en l'état) -, je trouve que tout ça est tourné de façon très "anthropo"morphique (anthropo entre guillemet, parce que pas seulement ramené à l'homme, mais à tout le règne animal).
Faut juste bien faire attention aux termes qu'on utilise.

Je t'avoue que je recopie tout cela d'un documentaire tiré du magazine Sciences parce que j'ai trouvé le sujet passionnant.

En ce qui concerne le terme "intelligence" je me suis fait la même remarque que toi. Néanmoins, je pense qu'ils n'utilisent pas le terme comme on peut le penser au niveau philosophique ou littéraire, mais bien scientifique, qui n'ont pas les mêmes critères,

Après, ils utilisent pas mal de jolis mots pour intéresser le lecteur à mon avis, mais ca ne me dérange pas, ca peut aider à rendre plus captivant le sujet en effet,

Ouais, enfin, la science, c'est avant tout de la logique, de l'énonciation de faits, du coup l'utilisation des bons termes est une chose importante.

Dans tout les domaines, "intelligence" signifie: "faculté de comprendre". Partant de là, non, ce terme ne conviens pas aux plantes, que le mot intelligence soit utilisé en science purement biologique qu'en sciences humaines / philosophie. D'autant qu'il n'existe pas vraiment de définition purement scientifique (biologique ou mécanique) de ce qu'est l'intelligence, on passe toujours par les sciences humaines.