Synopsis:
Un groupe de jeunes se réunissent dans un ancien asile qui par le passé y accueillait des enfants atteint de maladies mentales et ayant été fermé suite à de nombreux décès.
Après une fête bien arrosée reste un petit groupe qui se retrouve enfermé dans les lieux alors que l'un d'eux se fait posséder par un esprit vengeur. Ils devront tout faire pour s'en sortir.
Critique:
Film de Marcus Nispel à qui l'on doit le très réussit remake de massacre à la tronçonneuse, des reboots de vendredi 13 et Conan et de pathfinder, exeter est un navet complet.
Déjà à la base le film fut tourné en 2011 pour une sortie beaucoup plus tardive en 2015. Le film est passé de main en main sous plusieurs appellations comme backmask (titre d'origine),projet 666 et est même sorti dans d'autres pays sous celui de the asylum.
Le film n'a aucun sens. On a cette impression de voir un empilage de scènes posées dans n'importe quel sens et dans un bordel le plus total. On ne compte pas les récups faites dans d'autres films, je pense à la scène de lévitation sortie tout droit de the craft (même l'incantation reste la même), si l'on tend bien l'oreille à un moment on reconnaît même la musique de predator.
Et en parlant de musique, c'est quoi encore ce putain de cliché où l'on a des ados sous alcool et drogues, des références aux possessions et au diable sous une bande sonore composée de morceaux de metal. Putain arrêtez les raccourcis de ce genre.
Les acteurs sont minables, ils nagent dans ce flot d'absurdité et de totale incohérence comme ils peuvent, mention au gamin qui joue le possédé franchement quel jeu,sinon à part gesticuler comme un pantin et faire des gargouillis tu fais quoi d'autre?
Et les incohérences, mon dieu elles sont terribles. Un coup le possédé est attaché,on sait pas comment il se libère pour tuer l'espèce de redneck, il est à nouveau détaché, s'évade est prisonnier, choisissez à la fin.
Non le seul point positif du film ce sont les décors. Je ne me suis pas renseigné mais je pense qu'ils ont du tourner dans un ancien hôpital ou asile abandonné ce qui donne un certain cachet au film, mais ne réussit pas à le sauver. Même la scène post générique est d'une conception maintes fois utilisées.
Ici le seul moyen de trouver un intérêt de voir le film de bout en bout est de le considérer comme une parodie "sérieuse" des films d'horreur sur la possession. Ou alors peut-être était-ce le voulu du réalisateur mais ilaurait fallut prévenir avant. Même les nombreux hommages (pillages) des autres films d'horreur ( l'exorciste, evil dead, the craft etc) ne le rende pasplus intéressant que ça. A voir (ou pas) et à oublier (surement).