Il commence par des EP sur les labels allemands de techno minimale (micro house), notamment Traum. Puis, il signe sur le label phare de la tech house progressive : Border Community. Son EP The Sky Was Pink remixé par James Holden, le fondateur du label, remporte un vif succès en 2004. Il remixe Avus, Tiefschwarz et Extrawelt. Il sort d'autres EP dont Outhouse et Watlington Street EP. Il sort aussi un premier album en mars 2006 : Drowning in a Sea of Love.
Son style aérien et fantaisiste rafraichit l'électronica IDM dans un format electro post-rock tendance psyché et shoegazing. Son style est rythmé et dansant (groovy) sur ses maxis. Ses influences rappellent Aphex Twin, Boards of Canada, M83, propulsés par un tempo minimal techno et progressive house. Le tout forme un album très personnel, déjà très remarqué par la scène électro européenne. Ses titres sont licenciés sur quantité de compilations.
Nathan Fake n'est pas DJ et ne songe pas à le devenir. Il déclare qu'il préférerait être reconnu en dehors des clubs, bien que la voie tracée d'un artiste de musique électronique soit de commencer par faire la tournée des clubs (en laptop live, c’est-à-dire en jouant ses propres morceaux au moyen d'un ordinateur et non en tant que DJ).
Un album de ses titres remixés par Holden, Apparat (collaborateur privilégié d'Ellen Allien), Fairmont, Fortdax et Vincent Oliver accompagne la sortie de ce premier album.