Sujet: The King : Elvis Presley [*] Mar 3 Aoû 2010 - 23:42
(c'est long, cmb, donc j'ai mis les paragraphes sous spoiler)
Elvis. Tout le monde à dans un coin de la tête le nom de cette légende du rock'n'roll, né en 1935 dans le Mississippi. Et pourtant, le bougre n'a pas inventé le rock'n'roll, il l'a repris à sa sauce, l'a magnifié. On se souvient de Blue Suede Shoes. Le morceau n'était pas de lui, un autre l'a écrite et chanté quatre mois avant lui. Mais le King l'a transcendée par son charisme, son style et son jeu de scène. Outre sa qualité de chanteur, il est un acteur doué. On reconnaitra que Le Rock du Bagne à marqué son temps. De son vivant, il s'est vendu 700 millions de disques. À l'heure actuelle, on estime qu'il s'en est vendu 1 milliard dans le monde. Il a joué dans 31 films, donné 1 156 concerts aux États-Unis et trois au Canada (Vancouver, Toronto, Ottawa en 1957), et a donné 525 spectacles à Las Vegas. Il a été le premier artiste à donner un concert retransmis par satellite. Le concert eut lieu le 14 janvier 1973 à Hawaï et passe pour avoir été regardé simultanément par un milliard et demi de téléspectateurs dans 43 pays : un record d'audience jamais égalé. Il est apparu dans sept émissions de télévision. À sa mort, sa fortune personnelle représentait 100 millions de dollars américains.
Avec Michael Jackson, il est l'un des artistes solo qui a vendu le plus de disques dans le monde de son vivant. Ce phénomène a continué après sa mort. Pendant quatre années consécutives, il a été l'artiste décédé qui a rapporté le plus d'argent.
D'après le magazine américain Forbes, en 2008, Elvis arrive en tête des personnalités décédées les plus riches du monde avec 56 millions de dollars devant John Lennon et Charles Schultz, dessinateur américain. Il avait déjà atteint cette place en 2005.
L'Histoire d'un mythe moderne:
Spoiler:
Amateur de gospel, de blues et de country, Elvis décide de tenter sa chance et, pendant l'été 1953, pousse la porte d'un petit studio d'enregistrement spécialisé dans la musique noire, le Studio Sun Records à Memphis. Reçu par la secrétaire Marion Keisker, il enregistre à ses frais deux chansons, My Happiness et That's When Your Heartaches Begin et repart avec le disque sous le bras pour l'offrir à sa mère. Keisker, qui sait que son patron Sam Phillips est à la recherche de jeunes chanteurs, note le numéro de téléphone du jeune Elvis. Bien qu'elle lui trouve un style bizarre, elle lui reconnaît une certaine belle voix. Elle note sur sa fiche « EP : voix à écouter, bon chanteur de ballade ».
Lorsque Keisker en parle à Phillips, celui-ci recontacte Elvis pour un essai. Le téléphone à peine raccroché, Elvis est dans le studio devant Phillips. Après plusieurs essais peu concluants, Sam Phillips est néanmoins impressionné par la grande mémoire du jeune homme « à la queue de canard », il dira plus tard à ce sujet « C'était incroyable, Elvis connaissait par cœur toutes les chansons dont je lui parlais. Si sa voix n'était pas souvent juste, je dois dire par contre qu'elle avait un rythme assez particulier. Hélas, je n'avais pas le temps de lui apprendre à placer sa voix, mais Elvis était tenace et je lui permettais de revenir le lendemain. »
En 1954, Phillips, a demandé à un groupe musical d'être présent à une nouvelle audition afin de soutenir Elvis musicalement : Scotty Moore à la guitare, et Bill Black à la contrebasse. Si Moore est plus ou moins impressionné, Black l’est encore moins. Le 5 juillet, ils sont en studio. Alors que rien de convenable ne sort, et que Phillips, très déçu, s'apprête à fermer le studio, Elvis commence à entamer les premières notes d'une ancienne chanson, That's All Right Mama d'Arthur Crudup. Le célèbre trio Presley-Moore-Black porte le nom « The Blue Moon Boys. En octobre 1954, le batteur D.J. Fontana se joint à Scotty Moore et Bill Black».
Phillips l'envoie en tournée. Les débuts sur scène du futur « King » du rock and roll sont assez maladroits, mais certainement pas timides. Les coups brusques de bassin du jeune homme, une innovation provocante pour l'époque, lui valent le surnom de « Pelvis » et amplifient sa notoriété.
Si les jeunes reconnaissent immédiatement en Elvis Presley un des leurs, il n'en va pas de même pour leurs parents qui, scandalisés devant les déhanchements de plus en plus suggestifs d'Elvis, cherchent à le faire interdire. En conséquence, certains de ses concerts seront purement et simplement annulés et ses disques brûlés en public. Elvis ne laisse personne indifférent : s'il agace l'Américain puritain, il devient une idole pour des millions de jeunes adolescents. En Floride, alors que la jeune vedette s'apprête à monter sur scène devant 22 000 admirateurs en délire, on le prévient que la police est présente dans la salle pour filmer ses fameux déhanchements. Elvis décide alors de ne bouger que son petit doigt pendant toute la durée du concert, et l'hystérie est à son comble. Le dernier de ses cinq 45 tours, I Forgot to Remember to Forget, accompagné de Mystery Train, atteint la première place au classement des ventes de « singles »
Elvis, qui est alors célèbre dans le sud et sud-ouest des États-Unis, rencontre à la fin d'un concert un homme qui est vaguement impresario, mais plus connu en tant qu'aboyeur de cirque. Thomas Andrew Parker ou Tom Parker dit « le colonel », qui fut un temps impresario du jeune chanteur Eddy Arnold, mais c'est avec Elvis qu'il va se hisser au sommet de sa profession dans le « show business ». I
Lorsque le contrat entre en vigueur, Parker offre trois cadeaux à Presley. Le premier est un contrat avec la plus puissante maison de disques au monde, la RCA. C'est elle qui va miser sur Elvis et lui avancer les millions de dollars nécessaires à un essor planétaire. Le deuxième est un premier disque d'or avec Heartbreak Hotel ; Elvis a tout juste vingt ans. Le troisième et dernier cadeau au jeune chanteur est son arrivée sur le petit écran de millions de téléspectateurs. Ce soir-là, l'émission atteint une audience record de plus de cinquante millions de téléspectateurs, ce qui représente plus de 80 % de part d'audience. Lors de sa deuxième apparition au Ed Sullivan Show (le 28 octobre de la même année), il se teint les cheveux en noir, alors qu'ils étaient jusque-là blond chatain. Le « King du rock and roll » vient de naître.
1958- Service militaire
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Le 20 janvier 1958, Presley reçoit un courrier de l'US Army qui lui signifie qu'il doit accomplir son service militaire pendant deux ans. Il est affecté en Allemagne, où il conduira une jeep pour le sergent Ira Jones (qui relatera leur relation dans un livre). Son service est suspendu le 5 mars 1960. Il habite à Bad Nauheim pendant son service militaire qui est fait au Ray Barracks à Friedberg. Depuis, beaucoup se sont questionnés sur la légitimité de cette mobilisation, alors que l'on était en temps de paix et qu'Elvis était le seul appui de ses parents et de sa grand-mère. Certains pensent que le but de cette action était de préserver la jeunesse américaine de l'influence du chanteur.
C'est peu avant son départ pour l'Allemagne, alors qu'il est encore au Texas pour y faire ses classes, que sa mère meurt subitement à 46 ans. Elvis, qui adorait sa mère, ne va jamais vraiment s'en remettre. Bien plus tard, John Lennon devait dire : « Elvis est mort le jour où il est entré à l'armée », mais on peut également dire ceci : Elvis est mort le jour où sa mère est morte. Le jeune homme ne sera plus jamais le même, et la joie qui l'accompagnait va le quitter.
Les années à l'armée sont des années sombres pour Elvis. Dans un pays étranger, loin de ses amis et de ses admirateurs, Elvis déprime. Bien qu'il soit aussi célèbre que dans son pays, il ne sort pratiquement jamais. C'est au cours d'une soirée chez son capitaine qu'il fait la connaissance d'une toute jeune fille de 14 ans, Priscilla Beaulieu. Il en tombe amoureux et décide même de l'accueillir à Graceland à partir de 1962. C'est aussi en Allemagne que son père, venu le rejoindre, rencontre sa future deuxième épouse, Dee Stanley.
Lorsqu'il est démobilisé, le « show business » l'attend et Elvis reprend le cours de sa carrière.
Presley est très religieux et il enregistre de nombreux albums de gospel. Les trois Grammy Awards qu'il reçoit lui sont tous décernés pour des morceaux de gospel. Il n'aime pas qu'on lui décerne le titre « The King », car selon lui, le seul roi est Jésus-Christ.
Elvis et le cinema
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Dès 1954, Hollywood s'intéresse à lui. Sa première apparition sur écran en tant qu'acteur est surprenante. Au début, il ne devait pas y avoir de chanson, mais les producteurs en rajoutent quatre et The Reno Brother's (titre original) est rebaptisé Love Me Tender, titre de son dernier succès. Le film parle de la guerre de Sécession et est mal perçu par les admirateurs d'Elvis qui s'indignent de voir leur idole du rock dans un pâle western.
Néanmoins, le film fait un tabac. Le film suivant, fait cette fois entièrement sur mesure pour Elvis, est Loving You, titre de son dernier succès. L'idole joue pratiquement son propre rôle, celui d'un petit chanteur qui devient une superstar grâce au travail et à un manager affairiste. Loving You obtient un immense succès et Elvis devient une vedette du cinéma. Son troisième film est l'archétype du film violent. Elvis y joue un employé qui aime chanter. Mais, suite à une bagarre, il tue un gars et est envoyé en prison. Là, il se met à chanter et devient la coqueluche de ses co-détenus. Libéré, il devient une vedette avant de connaître les affres de la célébrité. Le film s'appelle Jailhouse Rock, également le titre de son dernier succès. Jailhouse Rock manque de profondeur, et montre un personnage superficiel, mais remporte un succès retentissant auprès des jeunes.
Son dernier film tourné avant qu'il parte pour l'armée sera considéré comme son meilleur. Il s'agit de King Creole. Le scénario était prévu pour James Dean et le personnage passe du boxeur au chanteur. Une fois de plus, Elvis interprète un garçon simple qui s'en sort grâce à la chanson.
À partir de 1960, dès son retour de l'armée, Elvis abandonne sa carrière de chanteur et se retire de la scène pour se consacrer à Hollywood. De ces longues années (neuf ans), seuls quelques films sur 27 méritent d'être cités : Flaming Star (1960), Blue Hawaii (1961), Fun in Acapulco (1962) avec Ursula Andress, Viva Las Vegas (1964) avec Ann-Margret et Charro (1969).
Toutes ces productions n'ont qu'un seul but : distribuer Elvis dans le monde entier sans que la vedette n'ait besoin de se déplacer. Le succès est phénoménal, mais au fil des années, la magie se perd et les films d'Elvis deviennent des caricatures. Ses disques tirés uniquement des bandes sonores des films connaissent également une chute et Elvis ne rencontre plus le succès qu'il avait avant. Le monde a changé et de nouveaux chanteurs et groupes ont fait leur apparition, et pour faire bonne figure, Elvis accepte de rencontrer les Beatles chez lui, le 27 août 1965, dans sa maison de Bel Air à Los Angeles.
Plus que jamais isolé dans des maisons pour milliardaires de Beverly Hills, Elvis n'a plus aucun contact avec le monde extérieur. Entouré jour et nuit par les mêmes gens depuis ses débuts (la «Memphis Mafia»), il semble ne plus être en mesure de juger sa carrière. La carrière si époustouflante du « King » sombre dans le désastre et l'image d'Elvis en devient ridicule.
Dès 1966, sa production cinématographique accouche de navets, tous plus insalubres les uns que les autres, au point que même les plus fidèles admirateurs se détournent de leur idole. Chaque nouveau film est alors accueilli dans une indifférence glaciale et les recettes ne sont plus remarquables. Elvis détestait profondément les films qu'on l'obligeait à tourner pensant que les scénaristes n'exploitaient pas tous ses talents de jeu. Ses disques également qui étaient directement tirés de ses films ne correspondaient plus à ce qu'il voulait faire. Bien qu'entouré d'une foule d'amis, personne ne pouvait comprendre ce qu'il ressentait: un artiste jadis adulé par des millions de gens dans le monde entier mais qui était maintenant "has been". Il se mit à douter de ses propres capacités de chanteur et se tourna bientôt vers le spiritualisme pour trouver des réponses à ses questions. En effet, en 1964, il eut une véritable révélation lorsqu'il rencontra Larry Geller, un coiffeur, qui lui fit lire des livres sur la philosophie et la religion : '... Larry, I don't believe it. I mean, what you're talking about is what I secretly think about all the time... there has to be a purpose... there's got to be a reason... why I was chosen to be Elvis Presley.'[112], "Larry, je n'arrive pas à le croire. Je veux dire, tout ce que ce que tu me dis là, c'est à quoi je pense tout le temps en secret. Il doit y avoir un but. Il doit y avoir une raison pour laquelle j'ai été choisi pour être Elvis Presley". Très anxieux, il lut des tonnes de livres sur le sens de la vie tels que The Voice of Silence, Tibetan Book of the Dead, The Wisdom of the Overself et The Impersonal Life qu'il emmenait partout et considérait comme son livre de chevet. Geller devient alors son seul véritable confident et la star lui raconta tous ses déboires : « I swear to God, no one knows how lonely I get and how empty I really feel ». (« Je jure devant Dieu que personne ne sait combien je suis seul et combien je me sens vide. »)
Lorsque son contrat cinématographique prend fin en 1969, Elvis, fatigué et critiqué, décide de mettre un terme à sa carrière à Hollywood.
Le « Comeback » de 1968 au réseau NBC
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Le colonel Parker fait signer un contrat qui relance la carrière musicale d'Elvis Presley : celui-ci réapparaît à la télévision après sept ans d'absence. Sa dernière apparition date de son retour de l'armée et n'avait duré que six minutes, aux côtés de Frank Sinatra. Cette fois, il est seul devant la caméra, dans une sorte de one-man show au cours duquel il interprète ses anciens succès, mais également de nouveaux. L'émission, appelée Elvis, '68 Comeback Special, est annoncée à grands frais. Elle est diffusée le 3 décembre 1968 sur le réseau NBC. Elvis revient avec ses anciens musiciens, habillé de cuir.
Pour cette occasion, il est accompagné sur scène par : D.J. Fontana : batteur utilisant une boîte à guitare comme instrument Alan Fortas : tapant au dos d'une guitare et voix d'accompagnement Charlie Hodge : guitare acoustique et voix d'accompagnement Lance LeGault : tapant au dos d'une guitare et jouant du tambourin Scotty Moore : guitariste (acoustique et électrique)
ainsi que plusieurs autres musiciens et figurants. Ce retour a un tel retentissement que son manager n'a aucun mal à remettre Elvis Presley sur une scène.
Les 70's
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En 1969, dans la continuité de son succès au NBC-TV Special diffusé en décembre 1968, Elvis Presley décide d'enregistrer de nouvelles chansons dans des tonalités actuelles ; ainsi le 13 janvier 1969, Elvis rentre dans les locaux de l'American Studio pour enregistrer l'une des sessions les plus riches de sa carrière. Il travaille avec Chips Moman, le fondateur du studio, réputé pour son perfectionnisme. Une véritable alchimie entre les deux hommes permet à Elvis d'offrir à ses fans de véritables chefs-d'œuvre parmi lesquels : Suspicious Minds, In The Guetto, Don't Cry Daddy, Long Black Limousine, Inherit The Wind, Rubberneckin', Without Love... Ces sessions aboutiront à la sortie de 2 albums: From Elvis In Memphis sorti en Juin 1969 qui restera plus de 20 semaines dans les charts aux Etats-Unis et se classera même n°1 au Royaume-Uni. En novembre 1969, un second album, un double cette fois, tiré des mêmes sessions ainsi que des extraits de la tournée de l'été 1969 à Las Vegas, se classera 5ème dans les Charts Country aux Etats-Unis où il restera classé 24 semaines. Ces sessions ont pour but de donner le plus de matières possible pour le retour d'Elvis Presley sur scène.
Le 26 février 1969, Elvis Presley accompagné du Colonel Parker, se rend sur le chantier de l'International Hotel qui est encore en construction à Las Vegas où il signe un pré-contrat qui sera finalisé le 15 avril suivant, dans lequel il est prévu qu'Elvis assurera pendant 4 semaines deux shows par soir dans le show-room de l'hôtel. Le cachet s'élève à 100 000 $ par semaine. En mars 1969, Elvis commence le tournage de Change Of Habit qui sera le dernier film qu'il tournera (deux films suivront en 1970 et en 1972 mais seront en réalité des films documentaires sur les coulisses des concerts d'Elvis Presley).
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L'année 73 voit aussi les premiers gros problèmes de santé d'Elvis liés à sa surconsommation de médicaments (Glaucome, hypertension...). Depuis son service militaire, Presley a pris l'habitude d'utiliser toutes sortes de pilules suivant ses besoins croissants pour répondre aux attentes de son public. A ces habitudes, s'ajoute son divorce qu'il n'acceptera jamais, les concerts éreintants et sa pharmaco-dépendance s'aggravant.
Las Vegas devient une deuxième maison pour le « King », où il donne quelque 600 spectacles et de 1969 à 1976. Il parcourt aussi le pays dans tous les sens, à bord d'un gigantesque avion personnel où, dans chaque ville, il est fêté. De 1969 à sa mort, il donne 1 500 concerts à travers les États-Unis. Il arrive sur scène vêtu d'un costume nommé jumpsuit et d'une cape garnie de rubis et de diamants au son d'un impressionnant Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss à partir de janvier 1971. Cette pièce d'entrée constitue son thème d'ouverture, suivi par That's All Right Mama mais le plus souvent par See See Rider.
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S'il ne se déplace jamais en dehors des États-Unis, Elvis Presley chante à Las Vegas devant un public international, car depuis de nombreuses années c'est le public entier qui vient à lui. Le reste de ses tournées le fait parcourir les États-Unis d'Est en Ouest, du Nord au Sud sans discontinuer.
A partir de la tournée de l'été 1973 à Las Vegas, on peut noter une rupture voire une incompréhension entre Elvis et la presse; les relations fusionnelles entretenues entre Elvis et son public l'amène à lui parler entre les chansons (surtout à Las Vegas où la proximité entre la scène et le public a tendance à favoriser ce type d'échanges). La presse ne semble pas apprécier, les critiques pour la première fois ne sont pas tendres : "c'est la plus indifférente, inintéressante et déplaisante prestation d'Elvis. Le mythe vivant était gras et grotesque, se singeant lui même" (Hollywood Reporter, août 1973). Pour autant, Elvis Presley continue à remplir deux fois par soir le show-room de l'hôtel Hilton de Las Vegas.
Le 2 septembre 1974, à l'occasion du concert clôturant sa saison d'été à Las Vegas, Elvis Presley pour la première fois s'en prend en public à un journaliste l'ayant accusé quelques jours auparavant d'être consommateur d'héroïne : "je ne fais pas attention aux rumeurs, je ne prête aucune attention aux magazines (...) Ce n'est pas mon habitude de les démolir, ils font leur métier, mais quand ils n'ont rien à dire, ils inventent... j'étais malade et pendant ce temps là, on me démolit ! un salopard est allé raconter que je prenais de l'héroïne, que j'étais camé ! (...) Excusez-moi de parler ainsi, ce n'est pas après vous que j'en ai (...) ça me nuit à moi, à ma fille, à mon père, mes amis, mon docteur, à mes relations avec Priscilla. Si je trouve ce salaud, je l'envoie aux enfers !" (le concert ayant été enregistré, l'intégralité du monologue est disponible auprès du grand public). Le lendemain, la presse en fait ses choux gras, et le bruit commence à courir qu'Elvis Presley menace les journalistes.
Quelques jours plus tard, Elvis Presley rencontre de sérieux problèmes de santé ; malgré la fièvre, il se produit sur scène le 29 septembre à Détroit : il ne peut pas terminer son concert. La tournée se termine sous de meilleurs auspices mais pour la première fois, les proches d'Elvis sont frappés par la dégradation de son apparence physique : son père appelle en urgence son médecin. A partir de cette date, la santé d'Elvis est fluctuante mais il se produit pourtant de plus en plus en public : de 1975 à 1977, Elvis Presley se produira à un rythme effréné, chaque année le record du nombre de concerts étant dépassé.
Ainsi, il se produit le 31 décembre 1975 à Pontiac (60 000 personnes) ainsi que le 31 décembre 1976 à Pittsburgh devant 16 000 personnes. Même a ces dates, Elvis reste au sommet de sa forme, ayant perdu des kilos et ayant regagné son énergie inépuisable. Il fera alors des prestations digne de ses plus grands concerts de 69-73.
1977 marque pour lui la première année sans engagement prévu à Las Vegas depuis 1969; pourtant, le nombre de concerts ne se réduit pas, ce qui l'oblige à prendre énormément l'avion et accroit sensiblement sa fatigue ainsi que ses problèmes de santé au point qu'il doit interrompre sa tournée de mars 1977 et se fait hospitaliser de nouveau pendant plusieurs jours pour des soucis gastriques et d'hypertension.
Le 21 avril 1977, il reprend les chemins des tournées : il semble en meilleure forme physique bien que très fatigué. Les tours 30 et 31 sont de fait de bonne facture, la voix est solide et il semble heureux d'être sur scène comme le prouvent les nombreuses photos et enregistrements réalisés pendant cette période.
Le tour 32 qui doit débuter à la mi juin 1977 sera la dernière tournée d'Elvis Presley. Le destin a voulu qu'Elvis accepte d'être suivi par les équipes de la chaîne de TV CBS qui filmera les derniers moments d'Elvis Presley avec son public.
The end
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Apres un dernier concert à Indianapolis en juin 1977, et un enregistrement les 19 et 21 juin 1977, Elvis meurt des suite d'une arythmie cardiaque liée a la prise excessive et prolongée de médicaments . On croit qu'il était atteint d'une maladie rare et incurable : Lupus érythémateux. Elvis mesurait 1,83 m (6 pieds) et pesait 102 kilos (224 livres) lors de sa mort. Le 15 août 1977, Elvis loue pour la soirée le Théâtre Ridgeway de Memphis. Le dernier film qu'Elvis regarde est MacArthur. Quelques heures plus tard, il se rend chez le dentiste Lester Hofman, car il avait un rendez-vous pour 22 h 30 (des rumeurs mentionnent qu'il lui fournit une dose dangereuse d'analgésiques). Il revint à Graceland vers 0 h 30, le 16 août. C'est à ce moment que la dernière photo d'Elvis vivant fut prise, par monsieur Robert Call, de Pierceton, Indiana, au moyen d'une caméra Instamatic. Le 16 août 1977 à 1 h 30, Elvis appelle Dick Grob, le chef de la sécurité de Graceland, afin qu'il prépare des partitions musicales pour une insertion éventuelle dans sa nouvelle tournée. Par la suite, Elvis a appelé son infirmière favorite, Marian Cocke, afin de la saluer avant son départ en tournée. Elvis devait entamer une nouvelle tournée de 14 concerts à guichets fermés qui devait débuter le 17 août 1977, à Hartford au Connecticut. Durant la nuit, Elvis joue au racquetball (dans un bâtiment situé sur le terrain de Graceland) avec son cousin Billy Smith et sa femme Jo, ainsi que sa fiancée Ginger Alden. Lors de sa dernière nuit, Elvis joue du piano devant Ginger Alden, près du court de raquette, et il chante les chansons Blue Eyes Crying in the rain de Willie Nelson et Unchained Melody des Righteous Brothers. Ce fut les dernières interprétations de son existence.
Après avoir absorbé des somnifères (selon sa compagne Ginger Alden, il se coucha très tard, autour de 6 ou 7 heures le matin du 16 août), au milieu de l'après-midi, Elvis fut trouvé inanimé dans sa salle de bains par Ginger Alden. Al Strada contacta à son tour Joe Esposito. Ce dernier, de même que tante Delta Mae Presley, auraient pratiqué le bouche à bouche sur Elvis afin d'essayer de le ranimer. Sa fille Lisa Marie, alors âgée de neuf ans, et qui ce jour-là séjournait chez lui, sera témoin de la scène. Appelés sur les lieux, deux ambulanciers de Memphis viendront 40 minutes plus tard à son secours. Il est trop tard, Elvis est mort d'une crise d'arythmie. Les tentatives de réanimation à l'hôpital de Memphis furent vaines. À un certain moment, une mince lueur d'espoir montrait un signe de vie, mais trop faible pour le réanimer complètement. Elvis avait plusieurs problèmes de santé depuis 1974. Il souffrait notamment d'un problème de poids, de glaucome, d'un problème aux intestins (constipation chronique) et d'une grave dépendance aux médicaments que son médecin personnel, le docteur George Constantine Nichopoulos, lui prescrivait. Celui-ci sera soupçonné de faute professionnelle grave en ayant favorisé par abus de prescriptions les nombreuses surdoses de médicaments dont il fut victime durant les dix dernières années de sa vie, et qui laisseront le soupçon d'une dernière overdose fatale. Il fut radié de l'ordre des médecins. Certaines personnes de son entourage, dont la soprano Kathy Westmoreland, persistent à dire qu'il aurait eu un cancer des os. Cette thèse était aussi soutenue par son ami Charlie Hodge. Cependant, rien n'est officiel. Il s'agit d'une rumeur et cette maladie possible ne saurait expliquer sa mort. Il semble que son problème cardiaque ait pu être génétique, car son père Vernon et son oncle Vester sont morts aussi d'une crise cardiaque.
DISCOGRAPHIE
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Albums studio
Années 1950
Elvis Presley (23 mars 1956) Elvis (19 octobre 1956) Loving You (1 juillet 1957) Elvis' Christmas Album (15 octobre 1957) Elvis' Golden Records (21 mars 1958) King Creole (19 septembre 1958) For LP Fans Only (6 février 1959) A Date With Elvis (24 juillet 1959) Elvis' Gold Records Volume 2 (13 novembre 1959)
Années 1960
Elvis Is Back! (8 avril 1960) G.I. Blues (20 octobre 1960) His Hand in Mine (10 novembre 1960) Something for Everybody (17 juin 1961) Blue Hawaii (1 octobre 1961) Pot Luck (5 juin 1962) Girls! Girls! Girls! (9 novembre 1962) It Happened at the World's Fair (10 avril 1963) Elvis' Golden Records Volume 3 (11 août 1963) Fun in Acapulco (1 novembre 1963) Kissin' Cousins (2 avril 1964) Roustabout (20 octobre 1964) Girl Happy (1 mars 1965) Elvis for Everyone (10 août 1965) Harum Scarum (3 novembre 1965) Frankie and Johnny (1 mars 1966) Paradise, Hawaiian Style (10 juin 1966) Spinout (31 octobre 1966) How Great Thou Art (album) (20 février 1967) Double Trouble (1 juin 1967) Clambake (10 octobre 1967) Elvis' Gold Records Volume 4 (2 janvier 1968) Speedway (1 mai 1968) NBC-TV Special (21 décembre 1968) From Elvis in Memphis (17 juin 1969) From Memphis To Vegas/From Vegas To Memphis (14 octobre 1969)
Années 1970
On Stage: February 1970 (23 juin 1970) Almost in Love (1 octobre 1970) That's The Way It Is (11 novembre 1970) Elvis Country (2 janvier 1971.) You'll Never Walk Alone (22 mars 1971) Love Letters from Elvis (16 juin 1971) Elvis Sings The Wonderful World of Christmas (20 octobre 1971) Elvis Now (20 février 1972) He Touched Me (3 avril 1972) Elvis : As Recorded At Madison Square Garden (20 juin 1972) Burning Love & Hits From His Movies Volume 2 (1 novembre 1972) Separate Ways (1 décembre 1972) Aloha From Hawaii : Via Satellite (4 février 1973) Elvis (16 juillet 1973) Raised on Rock (1 octobre 1973) Elvis: A Legendary Performer Volume 1 (2 janvier 1974) Good Times (20 mars 1974) Elvis : As Recorded Live On Stage In Memphis (7 juillet 1974) Promised Land (8 janvier 1975) Today (7 mai 1975) Elvis: A Legendary Performer Volume 2 (8 janvier 1976) The Sun Sessions (22 mars 1976) From Elvis Presley Boulevard, Memphis, Tennessee (20 avril 1976) Welcome to My World (17 mars 1977) Moody Blue (19 juillet 1977) Elvis in Concert (3 octobre 1977)
Simples (aux É.-U.)
Années 1950 That's All Right / Blue Moon Of Kentucky (19 juillet 1954) Good Rockin' Tonight / I Don't Care If The Sun Don't Shine (25 septembre 1954) Milkcow Blues Boogie / You're A Heartbreaker (28 décembre 1954) Baby Let's Play House / I'm Left, You're Right, She's Gone (10 avril 1955) Mystery Train / I Forgot To Remember To Forget (6 août 1955) Heartbreak Hotel / I Was The One (27 janvier 1956) I Want You, I Need You, I Love You / My Baby Left Me (4 mai 1956) Don't Be Cruel / Hound Dog (13 juillet 1956) Love Me Tender / Any Way You Want Me (28 septembre 1956) Too Much / Playing For Keeps (4 janvier 1957) All Shook Up / That's When Your Heartaches Begin (22 mars 1957) (Let Me Be Your) Teddy Bear / Loving You (11 juin 1957) Jailhouse Rock / Treat Me Nice (24 septembre 1957) Don't / I Beg Of You (7 janvier 1958) Wear My Ring Around Your Neck / Doncha Think It's Time (1er avril 1958) Hard Headed Woman / Don't Ask Me Why (10 juin 1958) One Night / I Got Stung (21 octobre 1958) (Now And Then There's) A Fool Such As I / I Need Your Love Tonight (10 mars 1959) A Big Hunk O' Love / My Wish Came True (23 juin 1959)
Années 1960
Stuck On You / Fame And Fortune (23 mars 1960) It's Now Or Never / A Mess Of Blues (5 juillet 1960) Are You Lonesome Tonight ? / I Gotta Know (1er novembre 1960) Surrender / Lonely Man (7 février 1961) I Feel So Bad/ Wild In The Country (2 mai 1961) (Marie's The Name) His Latest Flame / Little Sister (8 août 1961) Can't Help Falling In Love / Rock-A-Hula Baby (22 novembre 1961) Good Luck Charm / Anything That's Part Of You (27 février 1962) She's Not You / Just Tell Her Jim Said Hello (17 juillet 1962) Return To Sender / Where Do You Come From (2 octobre 1962) One Broken Heart For Sale / They Remind Me Too Much Of You (29 janvier 1963) (You're The) Devil In Disguise / Please Don't Drag That String Around (18 juin 1963) Bossa Nova Baby / Witchcraft (1er octobre 1963) Kissin' Cousins / It Hurts Me (10 février 1964) Kiss Me Quick / Suspicion (14 avril 1964) What'd I Say / Viva Las Vegas (28 avril 1964) Such A Night / Never Ending (14 juillet 1964) Ask Me / Ain't That Loving You Baby (22 septembre 1964) Blue Christmas / Wooden Heart (9 novembre 1964) Do The Clam / You'll Be Gone (9 février 1965) Crying In The Chapel / I Believe In The Man In The Sky (6 avril 1965) (Such An) Easy Question / It Feels So Right (28 mai 1965) I'm Yours / (It's A) Long Lonely Highway (10 août 1965) Puppet on A String / Wooden Hear (20 octobre 1965) Blue Christmas / Santa Claus Is Back In Town (26 octobre 1965) Tell Me Why / Blue River (3 décembre 1965) Joshua Fit The Battle / Known Only To Him (15 février 1966) Milky White Way / Swing Down Sweet Chariot (15 février 1966) Frankie and Johnny / Please Don't Stop Loving Me (1er mars 1966) Love Letters / Come What mai (8 juin 1966) Spinout / All That I Am (13 septembre 1966) If Everyday Was Like Christmas / How Would You Like To Be (15 novembre 1966) Indescribably Blue / Fools Fall In Love (10 janvier 1967) Long Legged Girl (With The Short Dress On) / That's Someone You Never Forget (28 avril 1967) There's Always Me / Judy (8 août 1967) Big Boss Man / You Don't Know Me (26 septembre 1967) Guitar Man / Hi-Heel Sneakers (9 janvier 1968) U.S. Male / Stay Away (28 février 1968) You'll Never Walk Alone / We Call On Him (26 mars 1968) Your Time Hasn't Come Yet / Let Yourself Go (21 mai 1968) Almost In Love / A Little Less Conversation (3 septembre 1968) If I Can Dream / Edge Of Reality (5 novembre 1968) Memories / Charro! (25 février 1969) His Hand In Mine / How Great Thou Art (25 mars 1969) In The Ghetto / Any Day Now (14 avril 1969) Clean Up Your Own Backyard / The Fair Is Moving On (17 juin 1969) Suspicious Minds / You'll Think Of Me (26 août 1969) Don't Cry Daddy / Rubberneckin' (11 novembre 1969)
Années 1970
Kentucky Rain / My Little Friend (29 janvier 1970) The Wonder Of You (Live) / Mama Liked The Roses (20 avril 1970) I've Lost You / The Next Step Is Love (14 juillet 1970) You Don't Have To Say You Love Me / Patch It Up (6 octobre 1970) I Really Don't Want To Know / There Goes My Everything (8 décembre 1970) Rags To Riches / Where Did They Go, Lord (23 février 1971) Life / Only Believe (25 mai 1971) I'm Leavin' / Heart Of Rome (22 juin 1971) It's Only Love / The Sound Of Your Cry (21 septembre 1971) Merry Christmas Baby /. O' Come All Ye Faithful (9 novembre 1971) Until It Is Time For You To Go / We Can Make The Morning (4 janvier 1972) He Touched Me / Bosom Of Abraham (4 février 1972) An American Trilogy (Live) / The First Time Ever I Saw Your Face (4 avril 1972) Burning Love / It's A Matter Of Time (1er août 1972) Separate Ways / Always On My Mind (31 octobre 1972) Steamroller Blues (Live) / Fool (4 mars 1973) Raised On Rock / For Ol' Times Sake (22 septembre 1973) I've Got A Thing About You Baby / Take Good Care Of Her (11 janvier 1974) If You Talk In Your Sleep / Help Me (10 mai 1974) Promised Land / It's Midnight (27 septembre 1974) My Boy / Thinking About You (4 janvier 1975) T-R-O-U-B-L-E- / Mr Songman (22 avril 1975) Pieces Of My Life (30 septembre 1975) Hurt / For The Heart (12 mars 1976) Moody Blue / She Thinks I Still Care (29 novembre 1976) Way Down / Pledgin My Love (6 juin 1977) Maxi 45 tours (EP) (aux É.-U.)
Années 1950
Elvis Presley EPA-747 (1956) Elvis Presley EPB-1254 (1956) Heartbreak Hotel (1956) Elvis Presley EPA-830 (1956) The Real Elvis (1956) Any Way You Want Me (1956) Elvis Vol. 1 (1956) Love Me Tender (1956) Elvis Vol. 2 (1956) Strictly Elvis (1957) Peace In The Valley (1957) Just For You (1957) Loving You Vol. 1 (1957) Loving You Vol. 2 (1957) Jailhouse Rock (1957) Elvis Sings Christmas Songs (1957) King Creole Vol. 1 (1958) King Creole Vol. 2 (1958) Elvis Sails (1958) Christmas With Elvis (1958) A Touch Of Gold Vol. 1 (1959) A Touch Of Gold Vol. 2 (1959) Années 1960 [modifier] A Touch Of Gold Vol. 3 (1960) Elvis By Request: Flaming Star (1961) Follow That Dream (1962) Kid Galahad (1962) Viva Las Vegas (1964) Tickle Me (1965) Easy Come Easy Go (1967)
Les films d'Elvis de 1956 à 1969
Spoiler:
1956 : Le Cavalier du crépuscule (Love Me Tender), de Robert D. Webb, dans le rôle de Clint Reno. 1957 : Amour frénétique (Loving You), de Hal Kanter, dans le rôle de Jimmy Tompkins (Deke Rivers) 1957 : Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), de Richard Thorpe, dans le rôle de Vince Everett.(VF :Hubert Noel) 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole), de Michael Curtiz, dans le rôle de Danny Fisher.(VF :Michel Roux) 1960 : Café Europa en uniforme (G.I. Blues), de Norman Taurog, dans le rôle de Tulsa McLean.(VF :Michel Roux) 1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star), de Don Siegel, dans le rôle de Pacer Burton.(VF :Michel Roux) 1961 : Amour sauvage (Wild in the Country), de Philip Dunne, dans le rôle de Glenn Tyler.(VF :Jacques Deschamps) 1961 : Sous le ciel bleu de Hawaï (Blue Hawaii), de Norman Taurog, dans le rôle de Chad Gates.(VF :Michel Roux) 1962 : Le Shérif de ces dames (Follow That Dream), de Gordon Douglas, dans le rôle de Toby Kwimper.(VF:Jacques Thebault) 1962 : Un direct au cœur (Kid Galahad), de Phil Karlson, dans le rôle de Walter Gulick aka Kid Galahad.(VF :Michel Roux) 1962 : Des filles, encore des filles (Girls! Girls! Girls!), de Norman Taurog, dans le rôle de Ross Carpenter.(VF:Michel Roux) 1963 : Blondes, brunes, rousses (It Happened at the World's Fair), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike Edwards.(VF:Hubert Noel) 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco), de Richard Thorpe, dans le rôle de Mike Windgren.(VF :Michel Roux) 1964 : Salut, les cousins (Kissin' Cousins), de Gene Nelson, dans le rôle de Josh Morgan/Jodie Tatum.(VF :Hubert Noel) 1964 : L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas), de George Sidney, dans le rôle de Lucky Jackson.(VF :Hubert Noel) 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout), de John Rich, dans le rôle de Charlie Rogers.(VF:Michel Roux) 1965 : La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), de Boris Sagal, dans le rôle de Rusty Wells.(VF :Hubert Noel) 1965 : Chatouille-moi (Tickle Me), de Norman Taurog, dans le rôle de Lonnie Beale/Panhandle Kid. 1965 : C'est la fête au harem (Harum Scarum), de Gene Nelson, dans le rôle de Johnny Tyronne.(VF:Michel Roux) 1966 : Une Rousse qui porte Bonheur (Frankie and Johnny), de Frederick De Cordova, dans le rôle de Johnny.(VF:Michel Roux) 1966 : Paradis hawaïen (Paradise, Hawaiian Style), de Michael D. Moore, dans le rôle de Rick Richards.(VF :Michel Roux) 1966 : Le Tombeur de ces Demoiselles (Spinout), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike McCoy.(VF:Hubert Noel) 1967 : Trois gars, deux filles… un trésor (Easy Come, Easy Go), de John Rich, dans le rôle de Lt. Ted Jackson.(VF :Hubert Noel) 1967 : Croisière surprise (Double Trouble), de Norman Taurog, dans le rôle de Guy Lambert. 1967 : Clambake, de Arthur H. Nadel, dans le rôle de Scott Heyward/'Tom Wilson'. 1968 : Micmac au Montana (Stay Away, Joe), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Joe Lightcloud. 1968 : À plein tubes (Speedway), de Norman Taurog, dans le rôle de Steve Grayson. 1968 : Le Grand Frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog, dans le rôle de Greg Nolan. 1969 : Charro!, de Charles Marquis Warren, dans le rôle de Jess Wade.(VF:Claude Giraud) 1969 : Filles et show business (The Trouble with Girls), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Walter Hale. 1969 : L'habit ne fait pas la femme (Change of habit), de William A. Graham, dans le rôle de Dr. John Carpenter. Sur Elvis [modifier] Films documentaires 1970 : That's the Way It Is, de Denis Sanders. Ce film présente Elvis en studio et à Las Vegas. 1972 : Elvis On Tour, de Robert Abel et Pierre Adidge. Une équipe de tournage suit Elvis en tournée. On peut y apercevoir des extraits de son concert du Madison Square Garden de New York. Primé au Golden globe en 1972 comme meilleur documentaire, montage de Martin Scorsese. 2001 : Elvis Presley, réalisé par Jeremy Marre. Ponctuée d'images d'archives et d'extraits de chansons, une plongée dans la jeunesse du King, jusqu'à la naissance du phénomène «Elvis Presley» Films biographiques 1978 : Le Roman d'Elvis, de John Carpenter, avec Kurt Russell dans le rôle titre, et Shelley Winters dans le rôle de Gladys Presley. 1980 : This is Elvis, de Malcolm Leo et Andrew Solt. 2005 : Elvis : Une étoile Est Née, de James Sadwith, avec Jonathan Rhys-Meyers dans le rôle titre et Randy Quaid dans le rôle du 'Colonel' Parker. Films Fictions : 2002 : Bubba Ho-tep, de Don Coscarelli, avec Bruce Campbell dans le rôle titre (Sebastian Haff) et Ossie Davis dans le rôle de John F. Kennedy (Jack). Spectacles hommages 1995-2007 : Elvis Story, spectacle canadien avec Martin Fontaine dans le rôle titre. 1997-2007 : Elvis The Concert, concert virtuel international. Ouvrages de référence : 2003 : "50 ans avec Elvis: L'histoire vraie du King", de Jean-Marie Pouzenc, Editions Didier Carpentier
site officiel
VIDEO:
Always on my mind
Love me Tender
I can't help falling in love with you
The Wonder of You
Jailhouse Rock
Blue Suede Shoes
Suspicious Minds
Mystery Train
Come back 1968: Part 1 Part 2 Part 3 Part 4 Part 5 Part 6 Part 7 Part 8 Part 9 Part 10
Voila! ^^ Désolée pour le pavé, mais il le veut bien! :p Ce que j'en pense: je le trouve fascinant. Ce mec n'a rien révolutionné et pourtant il a un charisme fou, une telle présence, et surtout une voix magnifique. Avant de voir le docu arte summer of the 60's, je n'était pas sure de vraiment aimer, ou pas, je ne connaissais pas si bien que ça à dire vrai. Je vous ai mis le Come Back en 68, parce qu'il est très révélateur de ce qu'était Elvis Presley. Franchement, j'aime beaucoup.
A.H. Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 1:58
J'ai jamais aimé le personnage d'Elvis *esquive les cailloux* et j'assume, par contre musicalement, j'aime beaucoup.
Invité Invité
Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:16
Pourtant, c'était un mec super cool et accessible, très proche de ses fans.
A.H. Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:26
RTH a écrit:
Pourtant, c'était un mec super cool et accessible, très proche de ses fans.
En fait c'est même pas ça, c'est surtout physique, visuel, bref je saurais pas l'expliquer...
Invité Invité
Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:27
T'aimes pas son déhanché quoi...
A.H. Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:31
J'aime pas sa gueule et son attitude scénique oui...Mais ça ne veut pas dire que je l'aime pas....Roooh hé !
Keagan Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:51
Pourtant, c'est marrant, sa présence scénique à beaucoup participé a son succès. Perso je trouve qu'étant jeune et en pleine forme il avait une belle gueule, quoi.
Invité Invité
Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 2:55
C'est clair que ça fait pleinement parti du personnage.
Et son fameux pas de danse s'inscrit pleinement dans le phénomène de libération des moeurs qui a sévit durant les années 50 et 60.
A.H. Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 3:01
J'dis pas le contraire, je suis consciente de l'impact qu'il a eu dans l'histoire (de la musique), mais c'est juste mon ressenti quand je le vois.
Invité Invité
Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 3:02
S'pèce de réac...
Keagan Admin
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 4 Aoû 2010 - 3:02
@ RTH: Exactemment. Une forme de danse subversive qui allait de concert avec la volonté de la jeunesse de se libérer des codes.
@Ana: je te comprend, perso je cherche pas a te faire changer d'avis.
Moiami
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Sujet: Re: The King : Elvis Presley [*] Mer 5 Sep 2012 - 14:15
J'adore Elvis, comme tout le monde, quel grand chanteur !!! J'en apprends une belle sur Elvis aujourd'hui, une très intéressante citation de lui : " Je ne connais absolument rien à la musique. Pour ce que je fais, je n'en ai pas besoin. " (ce smiley n'a rien à voir, quoi que dans le contexte il rentre bien, mais j'avais envi de le mettre quelque part .. ^^ )