Omar Rodriguez et Cedirc Bixler ne sont jamais allés au plus facile, et ce n'est pas avec ce Frances The Mute que les choses vont changer. Coincés entre les impératifs d'une authentique éthique punk-rock et amour immodéré, bien qu'avoué tardivement, pour le rock progressif et le jazz, les deux compères nous signe un album d'une rare intensité. On ne ressort pas, malgré tout cela, indemne de dix ans au sein d'At The Drive-In et, ici, leurs titres demeurent empreints de hargne et de stridence. Frances The Mute, au demeurant, est un disque assez difficile d'accès. Concept album en cinq parties, elles-mêmes divisées en sous parties, enregistré dans huit studios différents, titres de morceaux hermétiques ("Umbilical Syllabes", "Facilis Descendus Averni")...pas de doute, ça bosse dur dans les méninges de Bixler et Rodriguez. Alors, si l'album est un peu masturbatoire, au final il est aussi totalement jouissif: entrelas de guitares, blues zeppelinien ("The Widow"), petit pont tango, groove psyché... On peut parler d'une sorte de voyage hallucinant et halluciné, auquel le psychédélique John Frusciante a participé.
Attention aux oreilles non initiées, The Mars Volta est farouche est ne se laisse pas apprivoiser facilement, mais une fois qu'on se laisse aller Frances The Mute nous emmène loin, très loin, très très loin !!!!
Désole le morceau n'est pas en entier.
Bon difficile de trouver exactement tout les morceaux de l'album, mais vous avez presque tout...