Antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères...amis ou ennemis ?

De prime abord, la question paraît obvious et on a envie de répondre "bah té con biensure que oui cé pas dé ami, cé pa bon poure la senté ! pfff debil !"

Sauf que voila, quand rien d'autre ne fonctionne on fait comment ?

Je ne veux pas me faire l'avocat du diable à défendre la médicamentation psy, surtout qu'en France on fait parti des winners en consommation d'AD et anxio. La fautes au généralistes qui les prescrivent comme des cachet pour le mal de gorge.

Du coup, j'ai l'impression qu'il naît une forme de rejet catégorique...quand les gens apprennent que tu es sous traitement, tout de suite c'est "holala, mais ça va pas, faux pas prendre ça c'est pas bon, bois des tisanes ça ira mieux."
Parce que voila, l'image de ces médicaments est devenu négative, alors qu'à la base, ils partent d'un assez bonne intention. Pourquoi ? tout simplement parce qu'il est impossible de suivre une thérapie correcte sans traitement lorsque le problème est ingérable par le patient.

Il faut vraiment faire la distinction entre le patient bourré de cachetons par un généraliste ou un spécialité et qui n'est pas (ou très mal) suivie sur le plan psychologique/psychiatrique et le patient qui prends des médicament pour pouvoir suivre sa thérapie.

Après, il est évident que le médicament ne peut remplacer la thérapie, mais il la complète.

Vous en pensez quoi ?

J'en pense qu'il faut soigné l'esprit pour que le corps ailles mieux. Energéticien/ne obvious

Ouais, mais dans le cas des dépressions et autres, c'est l'esprit qui merde et qui fait souffrir le corps. Et soigner l'esprit c'est bien plus compliqué.

Mmh, pas autant que tu le crois. c'est parce que tu le vis en ce moment que tu en as l'impression. Et faut essayer avant de dire nan

Mon père a eu une grave dépression avec plusieurs séjours à l'hôpital à la clef, rien ne l'a aidé sauf des traitements de cheval au sel de lithium, des somnifères à la pelle et co. Aujourd'hui il va mieux.

Ma grand mère à chopé un cancer généralisé suite à un traitement de ce genre, elle en est morte. Elle faisait dépression nerveuses sur dépression nerveuses, et a passé la moitié de sa vie à l'hôpital.
Bon, de son temps, c'était sans doute pas la même chose qu'aujourd'hui, mais n'empêche que du coup j'ai des craintes par rapport à ce genre de médocs.

Joyce: Oui, mais ton papa, il est pas tout jeune, il a de la bouteille et un vécu long cmb. Après, je pense qu'il n'a pas envisagé certaines possibilités parce qu'il devait les juger inutiles ( tels que voir un énergéticien, acuponcteur, ou faire de la musicothérapie )

Justement on a tout fait, ma mère et fana de ce genre de trucs. Acupuncteur etc etc et pas des débiles incompétents charlatan. Elle savait qui trouver.

En premier lieu, je n'ai pas dit non.
En second lieu, Véronique a-t-elle déjà soigné quelqu'un atteint d'un trouble autre que l'angoisse passagère (genre TAG ) et sans traitement médicamenteux ? Pourra-t-elle me le certifier si je le lui demande ?
Parce que si elle peu me débarrasser de ma phobie sociale sans mon AD je la paye double !

Par contre, je sais que le corps et l'esprit sont étroitement liés. Et c'est justement le problème.

Quand tu vas mal dans ta tête, ton corps en souffre (douleurs psychosomatiques, spasmophilie...etc), prendre soin de son corps peut être thérapeutique, mais prendre soin de son apparence aussi.
Prendre soin du paraître quand l'être va mal, c'est un peu mon leitmotiv, j'aime pas trainer en pyjama chez moi, j'aime pas avoir l'air abattue et fatiguée, alors je le camoufle et bizarrement, ça me fait du bien.

Ben si elle est capable de soigner un canal carpien pour éviter l'opération ou encore une thyroïde en dysfonctionnement pour éviter les cachets a vie, je me dis qu'elle doit pas avoir peur de s'attaquer a plus gros.

Joyce: Ah ben, si elle aime les charlatans, elle devait surement pas avoir les meilleurs adresses...

Imionn, tu parle là de problème avant tout physique, ça n'a rien à voir.

Le dérèglement thyroïdien c'est la résultante d'un problème tout sauf physique.

En attendant, je doute qu'on puisse soigner une dépression sans AD, à moins de changer radicalement de vie, et encore ! Perso, je compte plus sur le Canada que sur véronique pour le coup.
Et au final, on est un peu hors sujet en plus.

Keagan a écrit:

Ma grand mère à chopé un cancer généralisé suite à un traitement de ce genre, elle en est morte. Elle faisait dépression nerveuses sur dépression nerveuses, et a passé la moitié de sa vie à l'hôpital.
Bon, de son temps, c'était sans doute pas la même chose qu'aujourd'hui, mais n'empêche que du coup j'ai des craintes par rapport à ce genre de médocs.

Les AD ont pas mal "évolués". Mais le lien entre sa prise d'AD et son cancer généralisé à été fait comment ?

Je connais pas tout les détails, c'est en tout cas ce que m'a raconté ma mère.

Je pense que ça l'a rendue très faible en fait, et les substances chimiques des médocs y ont sans doute été pour beaucoup.
Ma mère avait 25 ans quand ma grand mère est morte, donc c'était en 1985.
Je sais pas comment étaient les AD en 80. Elle à trainé ça pendant très longtemps, ma mère m'a raconté que c'était à cause des crises trop fréquentes qu'elle à été élevée par sa grand-mère.
Elle m'a raconté aussi que quand elle revenait de ses séjours à l'hôpital elle était plus que l'ombre d'elle même.

Bref, tout ça pour dire que, même si je sais qu'aujourd'hui c'est différent, je peut pas m'empêcher de me dire que c'est cette saloperie qui m'a privé de la présence d'une grand-mère qui aurait pu m'aimer.
C'est pour ça que je veux pas que tu prenne ces merdes, ça me fais peur pour toi.

Ce qui me fais peur aussi, c'est que la génétique fait parfois sa pute, et j'ai peur qu'un jour ses démons deviennent les miens.

Salem. a écrit:

En attendant, je doute qu'on puisse soigner une dépression sans AD, à moins de changer radicalement de vie, et encore ! Perso, je compte plus sur le Canada que sur véronique pour le coup.
Et au final, on est un peu hors sujet en plus.

j'ai pas affirmer qu'elle pouvait

J'ai dit que je pensait qu'elle pouvait.

Imíonn siad a écrit:

Le dérèglement thyroïdien c'est la résultante d'un problème tout sauf physique.

Woh ! Lol !

[HS]Lol Noum. Ma mère a un dérèglement thyroïdien depuis l'age de ses quinze ans, du coup on a du lui enlever et ça ne fait que faire vibrer son moral, soit trop de yin soit trop de yang. Mais bon, ce n'est pas le sujet ici.[/HS]


RK: Ah ouai, le sophrologue j'y avait pas pensé. ça m'a l'air d'être une bonne alternative, mais encore faudrait-il que A_U en ait un pas loin de chez elle.

J'ai envie de dire normal. Si ton "centre décisionnel glandal" est absent ou déréglé, fatalement. Enfin bref. Du HS qui continu quand même d'me faire rire.

Les psy ne remplaceront jamais les AD, et l'inverse est valable aussi.

En tout cas je sais qu'il est possible de passer d'ordos longues et étouffantes (+ séjours à l'hosto et tout le tintouin)à quasi rien. Et c'est surtout la qualité de vie en général qui peut aider à 'avancer'. Je ne dis pas à 'aller mieux', (car quelque part le fond est toujours là quelque part), mais à ne pas stagner en tout cas.

A mon avis les medocs sont utiles (amis) s'ils ont un but précis avec un suivi, et s'ils ne servent pas seulement à masquer des effets.

Prendre des medocs sans suivi est inutile je trouve, car ils ne feront que faire un semblant de bien-être (si on peut parler de bien être). A la longue, c'est les medocs eux-mêmes qui sont sources de douleurs/depression aggravée/ autres. Pour ça qu'il faut aussi varier-ajuster le traitement avec le doc, car en plus le corps s'habitue à ces conneries, selon la composition des médocs. Il en a besoin. Quand le corps commence à avoir besoin des médocs pour 'survivre' c'est très dangereux.

Mais vraiment je sais qu'il est possible de très progressivement les diminuer. On peut penser que c'est insurmontable (et on a raison sur le moment en plus), mais ya moyen de s'en débarrasser. C'est très très long, mais c'est possible.

Les anxios toussa c'est 'amis' à court-moyen terme mais c'est tout. Ce n'est que mon avis.

Après, tout dépend aussi du diagnostic du toubib. Mais j'ai remarqué qu'ils aiment bien nous prescrire des médocs, pour nous 'rassurer', pour montrer qu'ils peuvent faire quelque chose pour nous. Pis un même doc peut aussi prescrire que des médocs issus d'un même labo...
Aussi, je trouve que les docs ont tendance à prescrire alors qu'un suivi psy pourrait suffire dans un premier temps.
M'enfin.

Citation :

Aussi, je trouve que les docs ont tendance à prescrire alors qu'un suivi psy pourrait suffire dans un premier temps.

tout à fait d'accord, d'ailleurs ma psy m'a fait cette remarque quand elle a vu que j'étais déjà sous AD et anxio sans avoir vu de psy auparavant.
Je pense que les généralistes ne devraient pas avoir le droit de prescriptions ce genre sans d'abord demander l'avis d'un psy.

ouai quelque part, chacun sa spécialité.

Salem. a écrit:

Je pense que les généralistes ne devraient pas avoir le droit de prescriptions ce genre sans d'abord demander l'avis d'un psy.

Imíonn siad a écrit:

ouai quelque part, chacun sa spécialité.

Ouep, entièrement d'accord. Ou alors que seul un psychiatre puisse faire l'ordonnance initiale, et que le généraliste renouvelle chaque mois (+ pratique).

Mais bon, la dernière fois que j'étais entièrement d'accord avec un speech sur paris (sur la prescription excessive d'AD par tout type detoubibs), je me suis rendu-compte qu'en fait c'était des scientologues (en voyant leurs tracts). Je me suis dis: putain, voilà que j'adhère à ce discours là

en fait c'est a prendre avec des pincettes. le fils de John travolta été psychotique et et vu que son père était scientologue, il n'a pas eu le traitement adéquat car c'était défendu par les croyances scientologues. le fils de travolta est mort ( je me souviens plus de quoi précisément, mais l'absence de médoc était mis en cause )

Le fils de Travolta était autiste, ce que Travolta a toujours nié car la scientologie réfute l’existence même des syndromes autistiques.

Je crois qu'il est mort d'une mauvaise chute ou un truc du genre.