L'heure est grave. La rentrée littéraire est toute proche, mais quelqu'un a bien décidé de la saboter en enlevant un à un les "grands auteurs" que s'arrachent le milieu de l'édition. DHL, Anna Galvauda, Mélanie Notlong, Pascal Werbeux, Jean D'ormissemon... Tous évaporés ! Le commissaire Seberg va mener l'enquête pour retrouver le maniaque -pénétrant de plain pied dans l'univers de chacune des stars des têtes de gondoles.
(topo rapide parce que j'avais pas envie de recopier là quatrième de couv)
La particularité de ce bouquin : il est divisé en chapitres. Ouais, attendez y'a pas que ça : chaque chapitre est narré à la façon de l'auteur concerné. On retrouve donc les travers de BHL dans la partie "Barbes Vertigo", les élucubrations d'Angot dans "pourquoi moi", les banalités de Lévy dans "Et si c'était niais", le misérabilisme de Gavalda dans "Quelqu'un m'attend, c'est tout".
Et faut reconnaître que c'est bien foutu !!
Exemple à peine exagéré du style Lévy : "Sylvia appuya sur l'interrupteur du salon et et la lumière du plafonnier s'alluma. La pièce, jusqu'alors plongée dans l'obscurité, devient aussitôt plus lumineuse."
C'est bien sûr encore plus drôle si on a pris la peine de lire les auteurs concernés. En tous cas, ce bouquin m'a provoqué de bons éclats de rire dans les transports, c'était marrant de passer pour un dingo juste à cause d'un bouquin.
Du coup, l'enquête policière est secondaire, mais pas dénuée d'intérêt.
Ca m'a donné envie de lire Gay Vinci Code, du même auteur