L'antre de ma Folie.

Pas joyeux le fofo en ce moment hein...

Quelle bande de joyeux dépressifs que nous sommes.
Bien le texte sinon.

Oh, cela ne reflète pas vraiment mon état d'esprit, heureusement d'ailleurs, ce texte ferait optimiste à côté. Merci Salemanagram !

Philosophie et délire de 4 heures du mat'... Le russe blanc, jamais après minuit !

J'aime bien l'image, mais j'ai rien lu

peut être plus tard.

J'ai bien aimé le texte, le style me plait.

Spoiler:

Faudra que je lise tes autres textes.

Bouh !





*Merci les filles !

Un essai fait en même pas 10 minutes avec des pastels qu'on m'a offerts.. Dieu que cela fait un baille que j'en avais pas touché.

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A sadness gold.

C'est une nuit comme les autres. Dehors, les clochards sont les erres de la froideur glaçante et tueuse de la nébuleuse blanche. Leurs chiens affamés et squelettique tremblent à leurs pieds. La désolation de l'hiver envahi les rues nacrées de mélancolie.. La cathédrale, par sa majestueuse ironie, nous contemple de ses cieux, elle rit et projette mille maux sur notre foi, qui tant souffre de peine et de solitude. Les habitants ne sortent pas de chez eux. Les voitures restent dans les garages. Les enfants dans leur lit. Les parents sur leur fauteuil. La tristesse sur leur visage.


Je perçois cette étendue blanche, semblable à de la moisissure, à travers la porte vitrée de ma maison. L'odeur de la glace me submerge, je fonds en larme. Les photos sur les murs de chez moi, transmettent des sensations malsaine, elles sont, des portes vers un monde d'horreur, où gémisse les âmes mortes de mes ancêtres. Je suis allongé sur le parquet, froid et austère, comme mon état, mes pensées. Elles se dispersent et explosent comme des boules de neiges frappés contre un visage d'enfant. Il me manque tellement. Lui qui a été tant pour moi, autant un frère, qu'un amant, qu'un ami, qu'un confident, qu'un père, qu'un mort de plus.


On m'a dit un jour, que la neige représente, la pureté. On m'a dit beaucoup de bêtises aussi. Quelle pureté peut on voir la dedans ? Cette surface qui pèse sur nous, sur notre environnement, qui nous envahit telle la maladie. La blancheur putride telle que l'on trouve sur des surfaces pourrissante. Le froid pétrifiant du tunnel de la mort. Elle tue la végétation, certain animaux et hommes démunis. Je vois un fantôme sortir des dunes gelées, il me regarde avec consternation, comme s'il me défiait de venir le troubler à mon tour ! Je ne deviendrais pas l'un d'eux, jamais ils ne me feront croire qu'ils sont mieux à leur place qu'à la mienne ! Au moins, moi, je suis vivant !


Le tir à était puissant, je crois que je l'ai touché à la poitrine. Il me regarde avec consternation. Lui qui a été tant pour moi. L'odeur de la glace me submerge. On m'a dit un jour, de venir les troubler à mon tour. On m'a dit un jour, que la neige représente la maladie. Je vois des animaux et hommes démunis. Je perçois, à travers la porte vitrée, un monde d'horreur. Les enfants ce dispersent et explosent comme des boules de neiges. Je suis allongé sur le parquet, je fonds en larme. Je pointe le bout de la carabine dessous mon menton. Je me mets alors à penser, une dernière fois, avant que la dernière chose qui me passe par la tête, soit une balle de 16 millimètres. Et ma dernière pensée, sera, que l'on m'a dit un jour, que la neige représente, la pureté...