Dans la tête de Charles Swan III

Date de sortie 24 juillet 2013 (1h 26min)
Réalisé par Roman Coppola
Avec Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette...

Synopsis et détails
Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre.
Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.

Attention, la bande-annonce spoilie pas mal de scènes.

Spoiler:

mon avis
Le générique d'ouverture annonce l'ambiance visuelle, avec des typos très 70's.
La séquence d'ouverture nous promet quelque chose de décalé et loufoque. J'ai pensé aux Monthy Python avec des collages qui évoquent lointainement ceux de Terry Gilliam.
Au début la promesse semble tenue, avec les délires de l'imaginaire de Charles Swan qui se greffent à la vie "réelle". C'est un peu bordélique, mais c'est ça qui est bon aussi.
Malheureusement le soufflé retombe assez rapidement. Il y a un vrai problème de rythme, de grosses longueurs viennent peser lourdement sur le film. On fini par verser dans un mélo sentimental assez lourd, qui rompt trop brusquement avec le personnage de connard décadent qu'est Charles Swan. Les séquences d'imaginaire deviennent plates et cassent la narration principale au lieu de l'atomiser dans le bon sens du terme comme c'était le cas au début. Seule l'orinalité du générique de fin vient nous arracher un sourire.

J'ai globalement bien aimé parce que j'aime ce genre de délire, mais il manque ici une petite étincelle, un vrai grain de folie pour que le film s'emballe et nous emballe. Il n'est pas allé assez loin dans son concept, et à se focaliser sur l'histoire de la rupture Roman Coppola nous livre finalement un film trop lisse, risquant l'ennui du spectateur qui, s'il arrive à entrer dans l'univers, peut en ressortir très vite.

Le principe de l'imaginaire du gars qui se greffe dans la réalité, ça me parle assez, mais alors le reste du pitch.... :/