Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...
Alexandre Aja a beaucoup de talent mais il le gâche...une famille véritablement cliché, un père républicain aimant les armes à feu, sa femme ancienne hippie fumeuse de shit, sa seconde fille une blondasse pétasse, son fils, un gamin courageux, le gendre un démocrate légèrement fiotte mais pas tant que ça...bref une famille de cons qui mérite de se faire découper en morceaux.
Puisqu'à partir du moment où je n'ai pas ressenti la moindre compensation pour cette famille, je n'ai pas été véritablement tendu...bien au contraire, je me serais plus mis du côté des monstres (mais on ne connait en fait pas grand chose de leur histoire...ça aurait été intéressant qu'Aja prenne des largesses avec l'original en développant un peu plus ça).
Les freaks m'ont beaucoup fait penser aux zombies des films de Romero, même s'ils ne sont pas très crédibles...y en a un, on aurait dit qu'il s'est échappé des Goonies (c'est pas le frère de Sinok ??)...Michael Berryman lui au moins a la classe !!
Reste les scènes de massacre qui sont particulièrement bien réussies (surtout celles de la ville fantôme)...et je passe aussi sur les invraisemblances de Aja...comment le gendre a réussi à se retrouver la haut en même temps alors qu'il était bien éclaté par terre...et puis la fin à la scoobidoo, va-t-il arriver un jour à faire une fin non ratée ?? Avis mitigé donc...
Ce remake je l'ai vu dans une soirée vendredi 13 au Dietrich de Poitiers avec Severance (rigolo) et The devil's reject (excellent).