Huhu.
Vampire Diaries est une série américaine, créée par Julie Plec et Kevin Williamson, d'après les romans
Le Journal d'un Vampire de L.J. Smith.
Elle a été diffusée pour la première fois sur la chaine The CW en 2009, elle compte à ce jour cinq saisons (celle-ci en cours de diffusion).
Synopsis: - wiki a écrit:
- Elena Gilbert est une adolescente de 17 ans, belle et populaire, qui étudie au lycée de Mystic Falls en Virginie. Elle et son frère, Jeremy, 15 ans, vivent avec leur tante Jenna Sommers, depuis la mort de leurs parents dans un accident de voiture quatre mois auparavant. Elena trouve du réconfort dans son journal intime et peut compter sur ses deux meilleures amies, Bonnie Bennett et Caroline Forbes.
Lors de la rentrée, elle croise et tombe immédiatement sous le charme de Stefan Salvatore, nouvel arrivant mystérieux, puis rencontre son frère ainé diabolique, Damon. Elle ne tarde pas à découvrir leur secret : ce sont des vampires…
Mon avis:Objectivement: c'est cucul, ultra cucul, sans compter qu'a bien regarder c'est un peu un mix de ce qui s'est déjà fait en matière de vampires.
Son originalité se trouve dans son utilisation du doppleganger, même si cette créature mythique a été largement repensée...
De base, un doppleganger c'est un double de soi qui nous apparait lorsque notre mort est imminente (selon l'une des diverses légendes), ou qui serait notre fantomatique jumeau maléfique; ça tient plus de la projection astrale que d'une créature à part entière. A ne pas confondre avec le changeling, une créature qui prend les traits d'un nouveau né pour prendre sa place.
Ici leur vision du doppleganger, c'est celle d'un sosie (la définition du mot allemand, en fait, doppleganger signifie "double"), sans les particularités de ce mythe.
Dans Vampire Diaries chaque double est appelé doppleganger, ce qui en soit est une erreur.
Mais passons, les mythes ne sont de toute façon pas fixes.
Alors pourquoi aimé-je cette série cucul et truffé d'incohérences? Eh bien parce que je suis cucul moi-même, la réponse semblait évidente. Vampire Diaries, c'est mon pêcher mignon. Je ne saurai pas vraiment dire pourquoi je me suis laissée entrainée dans ces histoires de doubles, de sorcières millénaires, et de battles à coup de verveine.
Verveine qui dans cette série devient une plante à la limite de l'illicite, ils auraient choisit le cannabis ça m'aurait fait la même impression.
La verveine comme puissant répulsif à vampires, ça sonne ridicule mais c'est pas crétin pour autant, parce que le pouvoir des plantes joue un rôle important dans les mythes, dont celui du vampire.
Ca e fait loliloler, mais dans le fond c'est pas si incohérent que ça.
Idem pour la wolfsbane (aconitum de son petit nom latin, je connais pas son nom en français), répulsif à loup-garous.
Ça nous donne de magnifiques scènes de torture à coup de plantes à tisane.
Un autre point non négligeable: le jeu des acteurs (en VO, obligatoire, parce que franchement, j'ai eu un aperçu de la VF → de la merde!! J'ai rarement entendu un doublage aussi mauvais).
Déjà je ne peux que me montrer impressionnée par la performance de Nina Dobrev qui jongle entre trois personnages aux personnalités très différentes en un tour de main.
On peut dire ce qu'on veux, mais elle est douée cette petite. Le dernier épisode diffusé en est un excellent exemple. (épisode 12 saison 5)
Et il y a Ian Somerhalder, l'ami des baytes dans la vraie vie; sarcastique, torturé et complexe dans la série.
S'il n'y avait pas Damon et ses beaux yeux bleus je crois que je me ferais un peu beaucoup chier, il donne un plus à la série.
Le moins de cette série, je l'ai dis, c'est qu'elle est fondamentalement cucul, les histoires de love ont une place importante, et ça peut parfois confiner au soap; mais, cucul est-ce, cucul suis-je, l'adolescente en moi frémit.
Parlons maintenant musique: c'est à la fois un gros défaut et une qualité certaine.
Dès le premier épisode on s'en rend compte, pas de place pour le silence, la série donne d'entré de jeu une image adolescente, la musique est swag, punchy, moderne, et radiophonique.
Au début ce fut dur de résister à l'appel du bouton "mute", mais au fur et à mesure ce défaut devient une qualité quand dans tout ce bouillonnement musical on entend des choses intéressantes.
Eh ouais, mine de rien, Vampire Diaries m'a fait découvrir des artistes kissonbiengs.
De fait c'est une série que je suis malgré ses défauts plus qu'évidents, parce que peut-être elle a cette candeur (membres arrachés en bonus) des séries de ma jeunaysse, à l'instar d'un Buffy - qui laissait aussi sa part belle à la romance, il faut bien l'admettre-, à vrai dire je m'y retrouve assez.
Ce n'est certainement pas la meilleure série à voir, mais elle tient du moins ses humbles promesses.
L'intrigue a su m'interpeller - et me happer, sincèrement -, les romances me faire fondre; pour moi c'est suffisant, j'ai décidé de laisser mon gros sens critique à la porte le temps d'un décérébrage salvateur. Un peu de mièvrerie, mine de rien, ça fait foutrement du bien, je lui pardonne donc de bon coeur ses défauts.
Et puis les vampires, ça poutre, c'touh!