Quelques mots

Voila, sous l'insistance de moi même... Quelques petits textes faits a la rache! Nan je deconne! Je reflechis avant d'ecrire. J'adore jouer avec les mots, les deposseder de leur sens, et je m'inspire largement de mes emotions du moment...


Pour commencer:


SUR TA GUEULE



Sans voix, sans silences,

Alourdie, alanguie,

Vaguelettes sur l’ondée,

Anémone voilée,

Les vies s’enchaînent,

Et se traînent,

Souvent sans vent,

Folie ardente,

Ainsi les chaînes se brisent,

Folie voilée,

Les déments s’effacent,

Crachés les sourires,

Ravalés les soupirs,

Les évadés de l’A127,

Stupide, gracile,

Détente mal lunée,

Clés rouillées,

La rose plafonne,

Elémentaires glacés,

Magnificence réglée,

Etal brûlé, saccagé,

Nef fébrile, nubile,

Test tractophile,

Identité pittoresque,

Néfaste, blafard,

Evénement ubuesque,

Tel est moi, telle suis-je,

Et en bloc, mesdames, mesdemoiselles et messieurs,

Ladies and gentlemen,

Je vous emmerde de profundis.

moi je suis plutot d'humeur romantik........
Toi et Moi
Moi et Toi
pas Toi sans Moi
autour de Moi y'a Toi
a coté de Toi ya Moi
jamais Toi pour elle
ni Moi pour lui
aujourd'hui Toi et Moi c'est pour toujours...


rolalalal c'est tro romantike sa fé tro fleur bleu non????

:shock:
Qui es-tu ? ^^
mouhahahrf

la belle seur a clem

Quoi!!!!! c'est toi!!!!!! Fallait le dire!!!! :lol!:

ça n'exclu pas la presentation, hein ?

je minfiltre tout en douceur!!!!

En tout cas tu viens de m'offrir le plus beau fou rire de la soirée!!!! T'avais pas reconnue!!! :lol!:

je le savé jatendé kon me repere

é bein sa fé plézir alor

on peu compter sur toi pour nous remplir le topic rap/Hip-Hop ? ^^

oé tinkiète ya pa de souci je voi ke c'est un peu le désert de ce coté la je sui la pour aranger les chose!!!!

C'est cool!!! En attendant, puisque c'est mon topic a môa!:


Sur le Quai D’une Gare





La gare est presque vide. Je m’assoie sur un banc, et mon regard se perd dans une attente triste et longue, sur le quai d’une gare, l’ennui commence à poindre.

Et j’attends, toujours et encore pour partir loin, ou non. Le temps s’arrête, et cette attente, de plus en plus vive, de plus en plus lourde.

A moi viennent les odeurs de poussière, mêlées a celles de la ferraille asséchée.

Je ne peux rien faire de plus que regarder les voyageurs d’un jour marcher de long en large sur le bord du quai.

C’est un voyage sans queue ni tête, à dire vrai. On part d’une gare pour en retrouver une autre. Beaucoup de choses changent, mais ça n’en reste pas moins une gare, où des trains se rejoignent dans un orage assourdissant de métal et de poussière.

Quelques trains passent, d’autres s’arrêtent. Alors je peux voir les uns descendre, les autres y monter dans un dédale de pas et de sacs a roulettes.

J’observe les innombrables séparations et retrouvailles, un ami qu l’on retrouve, un amour que l’on embrasse longuement pour simplement lui dire au revoir.

Les trains s’enchaînent, les uns après les autres, mais le mien jamais n’arrive.

Je regarde autour de moi, et essaie d’imaginer les raisons qui poussent certains à partir, d’autres à venir.

Et j’imagine comment sera celui qui m’emmènera. Où m’emmènera-t-il, d’ailleurs ? Loin j’espère, pour ne plus avoir à attendre dans ce tumulte incessant.

Mais toujours, j’attends. Sur le quai d’une gare.

alpha5.20 a écrit:

je minfiltre tout en douceur!!!!

En douceur ou pas, ça n'exclu pas la politesse. Présentation exigée ! Please

Jolie textes, sympathiques.

Citation :

En douceur ou pas, ça n'exclu pas la politesse. Présentation exigée ! Please

Je plussois Keir ! Je suis curieux, et je pense ne pas être le seul J'aimerais bien en savoir un peu plus sur tes goûts musicaux, littéraires et cinématographiques....

Mais heu! Floodez pas mon topiqheu... *fais preuve de mauvaise foi!!! *


Amants



Ta main sur ma joue,

Repousses la, insolent !

Je ne saurais satisfaire

Ton amour naissant

Je suis autre

Que celle que tu vois

Non, tu ne crieras pas

Je ne t’en laisse pas le choix

Crache. Crache.

Déverse ta honte sur moi

Tu ne m’auras pas

Cherche encore

Le supplice de mes yeux morts

Vibre encore

Tu ne m’auras pas

Je t’aime. Je t’aime.

Non. Tu ne m’auras pas

Je me suis fais belle pour toi

Non, tu ne m’auras pas.

ben le pauvre si elle s'est faite belle pour lui, il a plu qu'a se la mettre derrière l'oreille !!! Salope !

Belle prose sans sens aucun. au moins tu écrit tes mots en entier TOI
Première qualité d'un presque écrivain!

Coemgen



Coemgen tu avances

Et tu y repenses

Tes yeux pleurent encore

Et tu avances sous les étoiles

Les saules ploient et les loups

Te font une sincère révérence

Devant ton silencieux passage

Sous les nuages

Coemgen tu avances encore

Seul les yeux sans espoir

Puisses-tu rêver encore

Reculera tu devant cet obstacle ?

Un sourire et des bras ouverts

Juste pour toi.

Coemgen tu marches encore

Vers ce lumineux destin

Que tu attendais depuis si longtemps

Tu ne fais pas toujours ce qu’il faut

Mes tes yeux tristes me font oublier

Je donnerais tout ce que j’ai

Pour te voir rire encore

Pour que tu te souviennes

Comme nous étions heureux

Enfants insouciants, inébranlables

Coemgen tu avances

Mais t’éloigne de moi

Ne m’oublie pas

Nous qui avons tant partagé

Un père, une mère, un foyer

Coemgen tu avances

Maintenant tu peux voir

La main qu’elle te tend

Prends la et envoles toi

Vers un avenir plus grand

Tu lui donneras tout ce que tu as

Avec elle tu finiras

Par aimer encore

Un nouveau sourire

Que je ne connaissais pas

Eclairera ton visage

Durcit par tes douleurs

Coemgen tu avanceras

Vers elle, elle t’attendait

A deux vous inventerez

Un nouvel horizon

De nouveaux Oceans

Tu apprécieras chaque instant

Coemgen tu avances encore

Il te reste du chemin à parcourir

Mais ce qui t’attend a l’arrivée

Dissipera tous tes doutes

Et n’oublie jamais

Que la vie est belle

La vie est belle

Coemgen avances encore

Chaque seconde est importante

Quand tu arriveras

Mon cœur endormi s’éveillera

Coemgen avances, avances encore.

Coemgen avances, Coemgen.

UP


Effacé



Âme vide

Tu déglutis ta haine

Comme un chien que l’on abat

Tu n’es rien

Tu es un sens dénué de vie

Tu sens la poisse

Tu n’es rien

Tu t’accables de grêle

Ton esprit se vide

Tes mains s’enflamment

Quand tu oses toucher

Tes yeux se brisent

Quand tu oses regarder

Et le reste meurt

Quand tu oses vivre

Tu n’es rien

L’air que tu respire

Te rends vide, encore vide

Tes idées saignent

Et ne me touchent pas

Tu n’es rien

Tu es un songe

Que j’ai chassé

D’un geste de la main

Ton image s’efface

Tu n’es rien

Tes doutes ne m’effleurent pas

Ta colère ne te sauvera pas

Il n’existe rien

Que mon regard vienne se poser sur toi

Tu n’es rien

Et ne sera jamais rien

Pour moi tu n’es rien.

J'aime beaucoup le caractère litanique qu'apporte la répétition du vers " Tu n'es rien".

Merci!^^ C'etait l'expression d'une vive colère contre quelqu'un (qu'ici personne ne connait, je précise...)

le moins que l'on puisse dire, c'est que la prépa t'a déteint dessus. et surtout Gilles ^^

C'est vrai...sans doute le côté "liste"!

Extrai d'une histoire que je suis en train d'ecrire, pour l'instant, le titre est Métamorphose, mais je reflechis encore... grosso modo, mon personnage principal s'appelle Elvira, et...vous n'en saurez pas plus!

Voici une scene du premier chapitre. Juste avant, Elvira s'est fait virer du squat où elle vivait, elle a volé une voiture pour aller ailleur, et apres quelques heures de route, elle trouve une vielle bâtisse abandonnée, pres d'une petite ville. A noter que Elvira est photosensible. Si si c'est important! Ca prend toute son importance a la fin du chapitre! Mais...chut!^^:


Elvira passa le reste de la nuit à errer autour de la maison, humant la multitude d’odeurs que la brise lui offrait. Le silence était presque total, seuls quelques cris d’animaux sauvages animaient la forêt sombre qui s’étendait face à elle.

L’air s’était réchauffé depuis la veille, cependant l’atmosphère était légère, propice aux rêves les plus doux.

Le regard d’Elvira se posa sur un groupe de vers luisants qui décoraient un buisson comme une guirlande lumineuse sur un arbre de noël.

Elle pouvait presque sentir leur agitation, tout comme elle ressentait la vie qui émanait de chacun des êtres qui l’entouraient. Elle sentait leurs cœurs battre.



Le son d’une rivière lui parvenait du fond des bois, elle pouvait presque la voir. Un instant elle eut envie de la sentir couler au travers de son corps. Elle éprouva le désir fou de s’y baigner. De ressentir les remous tout autour d’elle.



Elvira suivit le bruit de l’eau, lentement, sa peau zébrée par les ombres des grands arbres.

Tout en avançant, elle se déshabilla avec une lenteur qui exaltait ses sens.

Elle entra peu a peu dans l’eau, tandis que le hululement d’une chouette résonnait dans l’air.

Elle se mit à caresser l’eau avec la paume de ses mains, celle-ci lui arrivait au niveau de la taille, et elle continua de s’y enfoncer, jusqu'à ce qu’elle put sentir les vaguelettes se briser sur ses joues.



Elvira eut le désir de se noyer. De mettre fin a ses souffrances. Se préparant à plonger, elle se rendit compte que le jour n’était plus très loin.

Elle sorti rapidement de la rivière, couru chez elle, sans prendre le temps de remettre ses vêtements, qu’elle tenait sous son bras en courant.



Les sons qui l’entouraient lui apparaissaient maintenant comme un tonnerre assourdissant, qui lui fit amener ses mains contre ses oreilles. Son visage se crispait de plus en plus.

La lueur rouge du soleil apparaissait à l’horizon, Elvira sentait sa peau brûler comme sous un millier de tisons incandescents.

Sa souffrance lui arracha un hurlement de douleur qui fit s’envoler quelques oiseaux qui se reposaient sur les branches d’un arbre.

Un flot de sensations parcourait son esprit, la torturant, la poussant à courir plus vite.



Puis elle ouvrit les yeux. Face a elle, le salut.

Avec force et rage, elle tendis le bras, étirant sa main jusqu’au bout des doigts.

Ces derniers enserrèrent la poignée. La porte céda sous sa volonté intense de survie, d’échapper à la douleur.



Elvira claqua la porte et s’effondra de tout son long sur le sol, épuisée par sa course contre la lumière.



Voili voilou!

Allez un petit UP!^^


LE (méchant) PETIT CHAPERON ROUGE



Il était une fois, une petite fille vêtue de rouge, aux boucles brunes, coiffée de petites couettes volatiles.

Elle avançait seule dans le bois, courant après monts et merveilles.

Soudain un gros chat noir lui sauta dessus et lui vola son panier doré où elle avait caché un sandwich au thon.

Le chat se délecta du met précieux et ses yeux devinrent bleus laiteux, le sang gonflé de mercure poisseux.

La fillette rit en voyant ce spectacle hideux, et se dit en son fort intérieur, qu’elle devrait retourner chez elle pour préparer un autre casse dalle pour sa grand maman qu’elle haïssait tant.


Happy ending ?