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| Quelques mots | |
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+12TheBoogieNovice Wawash Mélodie Salem. Haricot rouge Delete Azède Erwann V A.H. alpha5.20 Keagan 16 participants | |
Auteur | Message |
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Keagan Admin
Nombre de messages : 12008
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 1 Fév 2010 - 19:35 | |
| Ca dépend comment on la travaille! Je ne pense pas faire de poésie pompeuse, mais de la poésie instinctive,j'écris les mots tels qu'ils me viennent. Mais je comprend que tu n'aime pas, 88 est comme ça, aussi, c'est pas son truc. Mais j'ai une question cependant: tu as lu tous mes poèmes ou juste les derniers? | |
| | | Haricot rouge
Nombre de messages : 98 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 9:37 | |
| Yo! J'ai mis du temps à répondre, j'avais oublié. Bwalors, je pense que même quand c'est instinctif, la poésie sous cette forme, c'est pas mon truc. Par contre, j'adore la prose, quand ça tombe pas dans le "Ohlàlà qu'est-ce que je souffre, reviens-moi mon amour" et trucs du genre. Je n'ai pas (encore?) lu tes autres poèmes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 14:31 | |
| je crois qu'elle est a MILLE LIEUES du "Ohlàlà qu'est-ce que je souffre, reviens-moi mon amour" |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 18:57 | |
| Exact, je suis très fleur bleue, mais j'ai arrêté les poèmes a l'eau de rose à 13 ans... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 19:41 | |
| ça me fait penser (sorry pour le flood ) que je vient de lire "Oh, Mon amour, je vous aime tant !" dans un...livre -_-' ( oui, ça existe encore ) |
| | | Haricot rouge
Nombre de messages : 98 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 19:54 | |
| Rahlàlà, je dis, si vous relisez...que c'est quand la prose tombe dans ça. Ce que je dis c'est que j'aime bien les trucs "sensibles" sans qu'ils soient pour autant sentimentalistes, et que j'aime pas la poésie parce que je trouve ça ennuyeux et sentimentaliste en général. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 19:56 | |
| Mais on a pas dit que tu l'avais dit. |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 10 Fév 2010 - 20:10 | |
| On a dit que moi je le disais pas! | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 18 Fév 2010 - 20:02 | |
| UP
Envie de freestyle
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Heure morne Cliché essentiel Je vous pourri Je suis monstre Vivez moi Du pire que vous pouvez Subissez moi Je vous le rendrai Les limites ne sont pas La paix n'est plus Tant que la colère sera Les mondes s'effondrent Sous le poids des rages Immortelle est la haine Éphémère est l'amour Tant que ma colère vivra Je suis l'horreur Qui frappe aux portes Quand l'éveil meurt Je suis l'innommable Je suis amertume Et déplaisir Je vous pourrirai Jusqu'à l'envie de fuir Je vous suivrai Dans l'envie de souffrir Dans un monde où tout s'enfuit Je vous offrirai Le repos dans la douleur Et vous sentirez Le bonheur de mourir.
(texte que j'ai écrit sur le GR dans un accès de "je veux écrire là maintenant tout de suite") | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 2 Aoû 2010 - 2:14 | |
| La nouvelle que je devais envoyer mais que j'ai pas pu pour cause de paycay bousillay... Une précision cela dit, pour Keir, y'a un perso auquel j'ai donné le nom que t'avais pris pour pseudo pour un de tes blogs. Je sais pas si tu l'avais déjà utilisé pour un de tes romans, donc, n'hésite pas a me dire si ça t'embête, je le changerais. Le pourquoi de mon choix: physiquement j'ai pensé a toi pour ce perso, et c'est ce nom qui m'est venu tout de suite. Voili voilou:
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Le Peuple d'Ambre
Enfin le soleil se couche sur ma vie défaite, qui n'aura été que le siège de l'apathie et de l'excès. Mon nom est Kenneth MacEnruig, vous ne me connaissez sans doute pas... Non, bien sûr... Il fut un temps où j'étais l'ami, le parent de quelqu'un, mais lorsque j'ai décidé de partir, mon souvenir est parti avec moi. Aujourd'hui je sens que le temps à fait son oeuvre sur moi, et il est temps de laisser une trace de mon histoire.
J'avais vingt-sept ans, et j'étais le type même du jeune insouciant, porté sur l'alcool, les drogues, les femmes. Les pubs enfumés et garnis de mecs comme moi étaient mon territoire, car c'était dans des lieux de ce genre que je passait le plus clair de mon temps. Ça ne me posait pas de problèmes côté boulot, j'étais barman. Et un barman très en vogue si l'on en croit la vieille gazette de Bannockburn. Oh, ne vous fatiguez pas a chercher l'article, il a été perdu, ou plutôt, c'est comme s'il n'avait jamais existé... Bref, je menait une existence pitoyable, décousue et baignée dans des flots de «carpe diem ». Je me laissais vivre au fil des jours, sans me demander de quoi mes lendemains seraient fait. Les journées étaient toujours pour moi remplies de débauche et d'une sorte d'autodestruction que je me refusais à voir.
A la fin de l'une de ces journées, je rentrais chez moi, bourré, comme à mon habitude, l'allure dégingandée... Je marchais ainsi dans les rues de Bannockburn , cette petite ville a mi-chemin entre Glasgow et Edimbourg, au sud de la Forth et de Stirling. Petit hameau paumé au milieu d'un grand rien fantomatique, de quatre mille habitants, et qui avait assisté triomphante à la victoire de Robert Bruce sur les anglais, ces enfoirés qui ont finalement réussit à rendre l'Ecosse aussi anglaise que Londres elle-même, ne nous laissant que les pubs et le whiskey! Je marchais donc le long de Station Road, vers Carseview où je vivais, dans un minuscule pavillon mal rangé, que je m'évertuais à laisser en l'état. Il serais cependant plus juste de dire que je tanguait plus que je ne marchait, vu l'état d'ébriété dans lequel je me trouvais... J'étais en réalité tellement saoul que je titubais sans m'en rendre compte jusque dans un champ à quatre cent mètres de là, désorienté que j'étais par tout ce que j'avais bien pu ingurgiter. Je m'écroulais ainsi, au beau milieu de nulle part, à demi conscient. Le regard vitreux perdu dans l'océan du ciel, des étoiles par milliers à la dérive dans le néant, je me surprit à rêver d'extraterrestres traçant des cercles mystiques dans un champ, de sorcières laissant derrière elles un chaos de poussière et de sors oubliés; de dragons lovés au creux du Ben Nevis; de feux follets dansant sur les loch sombres; de Selkies se débarrassant de leurs peaux de phoque dans l'intention de séduire un jeune homme imprudent... Je n'ai jamais réellement été sensible aux légendes de ce pays, mais ce soir là elles m'ont pénétré, je crois... C'est dans cet état de demi conscience que je me rendis compte que j'étais observé. Nauséeux, je me levai péniblement et chassai l'air de mes mains, épiant le moindre signe d'une présence quelconque. Ce qui me semblait être une suite de mouvement parfaitement coordonnés ressemblait en fait plus à la danse incohérente d'un ivrogne... ce que j'étais, en fait. Le spectacle que j'offrais devait être comique pour la personne que je pensait tapie dans l'ombre! Déséquilibré par mes propres mouvements, je me retrouvais finalement étalé dans la boue, le visage à moitié immergé. Alors que je gisait là, perdu dans la contemplation de la flaque fangeuse qui envahissait mes cheveux, mes narines, mon oeil et ma bouche entrouverte, je sentis une main se poser sur mon épaule avec une infinie légèreté. Elle me tourna sur le dos avec une facilité déconcertante... Je gémit, passais une main sur mon visage couvert de boue. Il me fallut rassembler tous mes sens, toute ma concentration éparpillée aux quatre coins de mon cerveau pour apercevoir la silhouette sombre qui se détachait du ciel au-dessus de moi. Il y avais quelque chose de bizarre dans ce personnage que je distinguait à peine. Je n'aurai su dire quoi exactement, peut-être la bizarrerie se trouvait-elle dans ce visage dont je ne voyait pas les traits, mais qui, je le sentais, m'observait fixement. Une voiture passa non loin de là, dont la lumière vive des phares inonda le visage de l'ombre. Celle-ci se détourna, puis revint sur moi rapidement, avec dans ses yeux - que je découvrait mordorés – une lueur de panique. Le temps de cligner des yeux, elle avait filé, laissant sur moi une impression que je ne parvenait pas à définir. Trop parfaite pour être du coin, cette fille aux yeux couleur whiskey, la peau mi-miel mi-océan. Son image se fondit dans mon esprit jusqu'à ne plus qu'être un songe. Un rêve de mec ivre et brisé par sa propre déchéance. C'est dans cet état que je perdit finalement ce qui me restait de conscience. Sombrant dans un sommeil peuplé de naïades aux corps de miel et aux regards de feu.
De la bave... de la bave que je sentais sur mon visage en plus du vent frais qui soufflai, dissipant les dernières vapeurs d'alcool. « Mais qu'est ce que... marmonnais-je. Merde! Casse toi sale clébard! Hé! Je devrais te dire la même chose, du con! Quoi, un chien qui parle? Pensais-je bêtement. Je te le dirai pas deux fois, vire de mon jardin, sale ivrogne! , hurla le berger que je venais tout juste de calculer. Ouais, ouais, ça va... J'me tire. » Je me levais péniblement et me dirigeai vers Bannockburn Station Road, pour enfin retrouver mon chez moi.
Ayant passé un peignoir miteux, j'entrepris dans un premier temps de prendre une aspirine, dans un second temps de me préparer ce que j'estimais être des oeufs brouillés et du café, et enfin me caler dans mon canapé pour passer le temps. Entre deux bouchées de l'amas informe qui ressemblait plus à une cervelle en décomposition qu'à un petit déjeuner standard, je repensais à mon étrange apparition nocturne. Son souvenir était néanmoins comme effacé, lointain, sans doute par les effets de l'alcool. Réfléchissant à mon état, j'attribuai cette image à une affabulation, une vision dont j'aurais été victime. Un son mat et étouffé me parvint depuis la porte d'entrée. Je revint m'asseoir, mon courrier entre les mains. Des factures, des lettres de ma mère, et d'Eibhlin, une ex incomprise... Bof, je jetais le tout sur la table basse sans y prêter plus attention. La Gazette. Je parcouru les articles des yeux, sans vraiment me concentrer sur aucun d'entre eux. Il faut dire, les infos de la région n'avaient rien de bien passionnant: remaniement urbain du côté de Hillpark, incendie dans une maison de Stirling, vol de trois chèvres dans la ferme d'un certain Roy Hensen... J'allais jeter le journal quand je vis que ce Hensen vivait à l'est de Bannockburn, au bout d'un chemin croisant Bannockburn Station Road... là où j'avais atterri la veille. Mouais, les coïncidences sont monnaie courante dans les petites villes, je n'y attachait pas plus d'importance que cela. Cependant l'évocation d'un vol à l'endroit même où j'étais me laissa penser que ma vision n'en était peut-être pas une. L'étrangère était elle voleuse de bétail? Où alors étaient-ce les passagers de la voiture qui débarqua à ce moment? Je me perdait en hypothèses lorsque d'un coup je me rendis compte que celui qu'on allait accuser de ce vol... c'était moi! Je décidait donc de me rendre chez Roy Hensen, histoire d'expliquer ma présence, m'excuser, et lui faire comprendre que je n'étais pas responsable du vol. Mon initiative fut bien reçue, le vieux Roy n'était – d'après son hospitalité chaleureuse à mon encontre - pas du tout rancunier, il me permis ainsi de repartir l'esprit plus léger. Je longeait donc encore une fois cette route qui m'était à présent familière, mains en poche, un vent frais se brisant sur les traits anguleux de mon visage taillé à la serpe. M'accroupissant près d'un ruisselet, je me penchai en avant et emprisonna un peu d'eau limpide dans mes mains portées en coupe. J'y observait le reflet de cet homme qui semblait autre que moi. Un mec mal fagoté, des cheveux bruns mal coiffés, des yeux vert sombre, qui semblaient perdus dans la contemplation du néant. Je m'aspergeait le visage du reflet de cet autre. L'eau glacée me requinqua un peu. Un frisson me parcouru l'échine, qui n'étais pas le résultat d'une eau trop froide dans une soirée trop fraîche. Je levait les yeux sur un corps de femme qui semblait façonnée dans la glaise, des courbes pleines et généreuses que couvraient un pantalon retroussé sur les mollets et une chemise de lin grossier quoique léger. Tout en elle m'inspirait le mot « gourmandise », une peau couleur de miel, cheveux caramel et yeux aussi ambrés que le meilleur whiskey d'Ecosse. Face à des yeux comme ceux-là, je me sentais l'âme d'un poète, et quel poème se trouvait en face de moi! J'imaginai mille manières d'écrire sa beauté que la veille je n'avais qu'entr'aperçu furtivement. Encore aujourd'hui je ne sait quels mots pourraient être à la hauteur de ce qu'elle était. Dans un geste que je décrirai comme lascif, elle m'invita à la suivre. Je dut me faire violence pour reprendre contrôle de mes fonctions motrices. Nous remontâmes le cours du ruisselet. Je me prit a imaginer qu'elle aurait dû être papillon dans une autre vie, tant elle marchait avec grâce et légèreté. Fasciné que j'étais, je ne me rendis pas compte tout suite que la nuit était tombée. Je ne sais pas combien de temps nous avons marché, mais en cet instant j'avais perdu la notion du temps, et surtout je m'en fichais. Lorsqu'elle stoppa sa marche dansante, je sut que nous étions à destination. Le cadre était idyllique; perdu au milieu de toute cette verdure, une minuscule mare, pas plus grande qu'une flaque, coincée entre deux gros rochers.
« Is mise Kelan, dit-elle de sa voix que je découvrait cristalline. Dé'n t-ainm a th'ort? -Quoi? fis-je, sortant de mon hébétude. -Hum... Les écossais ne parlent donc plus le gaélique? Il est vrai que je ne suis pas revenue depuis longtemps... Mon nom est Kelan, je suis fille du Peuple d'Ambre. Quel est ton nom? -Kenneth... Kenneth MacEnruig... C'est quoi le Peuple d'Ambre?
Elle s'assit sur un petit rocher, les pieds dans l'eau translucide. Elle raconta son histoire, en voici le récit tel qu'il est resté dans ma mémoire:
Il y a de cela bien longtemps, cette terre n'était pas seul territoire des humains. Elle était également peuplée d'êtres que l'Histoire a perdu, et qui aujourd'hui ne sont plus que légendes à vos yeux. Il y avait fées, elfes, nains, trolls, et géants. Nous vivions en harmonie, cette terre qui fut notre avant l'apparition des tiens, nous l'avons partagée sans nous poser de questions. Nous ne pensions pas que l'Homme était de nature cupide, et au fil du temps ils ont désiré plus et on voulu nous chasser. Nous n'étions heureusement pas sans ressources et de nature pacifique, et décidâmes de leur laisser prendre possession de nos vallées. Nous avons donc créé une brèche entre deux mondes, pour pouvoir continuer notre existence dans un autre espace, néanmoins copie conforme de celui-ci. De notre peuple, seul le roi elfe était de nature assez rancunière pour interdire aux siens de passer d'un monde à l'autre. Cependant, ceux-ci sont aussi de nature curieuse. Certains elfes outrepassèrent cette loi que Kettv, le roi, avait imposée. A cet époque une seule porte avait été créée près de l'actuelle Inverness, elle était gardée par la sorcière Ligia. La première à avoir réussi à abuser Ligia fut Samara, la fille du roi Kettv. Elle vécu auprès des humains un certain temps, et revint dans son royaume avec son fils nouveau né, Zaen. Ils furent tout deux bannis, mais ne pouvant se résoudre a quitter l'un comme l'autre monde, Samara, créa une nouvelle brèche entre ces deux univers, ainsi, elle vécu en nomade, comme Zaen après elle. A la mort de Samara, Zaen prit la décision de rassembler les exilés - dont le nombre ne cessait de croître, de même que les métisses mi-elfes mi-humains -, et créa le Peuple d'Ambre, qu'il nomma ainsi à la mémoire de la couleur des yeux de Samara. Yeux dont j'ai hérité. Je suis Kelan, fille de Zaen, Prince du Peuple d'Ambre, et de Elsa, une humaine qui croisa son chemin. Nous avons pour but de réconcilier les peuples de l'autre monde et les humains, ainsi je t'ai choisit comme témoin de l'évolution du monde, afin de plaider sa cause auprès du roi. Me suivra-tu?
Je restait interdit devant ce personnage qui me racontait son histoire, et aussi invraisemblable qu'elle puisse être, je la croyait. Mes idées s'entrechoquaient, se perdaient dans mon esprit, quand d'un coup je pris pleine mesure de ce qu'elle me demandais. Je n'eus qu'une réponse:
-Je te suivrai, mais je dois te dire avant toute chose, que le monde des humains ne s'est pas amélioré, je dirais même qu'il a empiré. Je suis navré, mais les choses ne sont pas prêtes de changer... -Je vois. J'espérais mieux, c'est vrai, mais j'ai le temps, et qu'importe le nombre de siècles que ça prendra, je suis certaine qu'un jour nous pourrons à nouveau cohabiter en paix. Je t'ai observé, et j'ai remarqué que certains d'entre vous sont capables de partage et de pacifisme, je trouve cela encouragent. »
Ainsi, Kelan me fit découvrir son monde, et encore aujourd'hui j'ai du mal à en mesurer es richesses. Et comme ces êtres avant moi, on oublia jusqu'à mon existence, j'étais devenu légende. Dans ce monde féerique, je me mariais à Kelan. Arianell naquit de notre union, par la suite elle reprit la mission de Kelan. Moi même, au crépuscule de ma vie, je décidais de revoir mon monde une dernière fois. C'est le constat désolant de cet univers qui était le mien, qui me pousse à vous raconter mon histoire et celle du Peuple d'Ambre. J'espère qu'elle permettra au peuple des Hommes de laisser les légendes revenir à ses côtés; de devenir un peu moins cupides, un peu moins... humains, et un peu plus légendes.
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Je compte étoffer par la suite. | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Sam 28 Aoû 2010 - 2:34 | |
| Trop long à lire, je suppose... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 6 Sep 2010 - 22:54 | |
| - Citation :
- Enfin le soleil se couche sur ma vie défaite, qui n'aura été que le siège de l'apathie et de l'excès. Mon nom est Kenneth MacEnruig, vous ne me connaissez sans doute pas... Non, bien sûr... Il fut un temps où j'étais l'ami, le parent de quelqu'un, mais lorsque j'ai décidé de partir, mon souvenir est parti avec moi. Aujourd'hui je sens que le temps à fait son oeuvre sur moi, et il est temps de laisser une trace de mon histoire.
Très belle intro. On y sent l'amertume d'un passé qui donne envie d'etre découvert. ça m'a fait penser a ephram sur certaines notes... - Citation :
- le whiskey!
Le whiskY ignarde S'il est Ecossais ou Iralndais et non US. Bon, je dirais que c'est trrèèès bien. Avec un bémol, mais facilement contournable dans le sens ou chacun son style litttéraire. je trouve certaines phrases trop lourdes. tels que: - Citation :
- Je marchais donc le long de Station Road, vers Carseview où je vivais, dans un minuscule pavillon mal rangé, que je m'évertuais à laisser en l'état. Il serais cependant plus juste de dire que je tanguait plus que je ne marchait, vu l'état d'ébriété dans lequel je me trouvais...
On sait déjà qu'il est bourré, il aurait mieux valut faire état de sa façon de marcher a la suite de la ou tu précise qu'il est saoul, la première fois. Mais après tu peut trouver une autre manière de l'amener, je sais qu'on peut tourner en rond trente ans sur des petits détails qui titillent. - Citation :
- Le regard vitreux perdu dans l'océan du ciel, des étoiles par milliers à la dérive dans le néant, je me surprit à rêver d'extraterrestres traçant des cercles mystiques dans un champ, de sorcières laissant derrière elles un chaos de poussière et de sors oubliés; de dragons lovés au creux du Ben Nevis; de feux follets dansant sur les loch sombres; de Selkies se débarrassant de leurs peaux de phoque dans l'intention de séduire un jeune homme imprudent...
Je n'ai jamais réellement été sensible aux légendes de ce pays, mais ce soir là elles m'ont pénétré, je crois... C'est dans cet état de demi conscience que je me rendis compte que j'étais observé. Nauséeux, [...] J'adore ce passage ! La rencontre, ma fait penser a la petite sirène ( ceci n'est pas une moquerie, juste une remarque ) - Citation :
- J'allais jeter le journal quand je vis que ce Hensen vivait à l'est de Bannockburn, au bout d'un chemin croisant Bannockburn Station Road... là où j'avais atterri la veille. Mouais, les coïncidences sont monnaie courante dans les petites villes, je n'y attachait pas plus d'importance que cela. Cependant l'évocation d'un vol à l'endroit même où j'étais me laissa penser que ma vision n'en était peut-être pas une. L'étrangère était elle voleuse de bétail? Où alors étaient-ce les passagers de la voiture qui débarqua à ce moment? Je me perdait en hypothèses lorsque d'un coup je me rendis compte que celui qu'on allait accuser de ce vol... c'était moi!
Une mise en condition, l'élément perturbateur du récit semble se clarifier Je trouve que tu vas un peu trop vite pour réintroduire la jeune femme, tu aurais put faire trainer, dans le genre d'un petit ralenti. Du moins, j'ai l'impression que c'est précipité. Comme la visite éclair au berger pour les excuses. Pour le coup la rencontre de la créature avec le bo gosse et qui raconte son histoire "autrefois existait d'autres bestioles féériques..." ça me fait penser a Elves, à la grosse différence que tu inclus, roi, sorcière "connue" etc... Après la quête de la demoiselle est tout autre. Ephram et ses comparses cherchent a survivre dans le monde actuel, pas a le changer.. pas vraiment. - Citation :
- -Je te suivrai, mais je dois te dire avant toute chose, que le monde des humains ne s'est pas amélioré, je dirais même qu'il a empiré. Je suis navré, mais les choses ne sont pas prêtes de changer...
comme tu le précises, le jeune homme est guidé par une pulsion qui ne l'habiterai pas forcément sans la présence de la nana, mais je trouve que sa réponse est trop directe. il aurait fallut développer un plus long dialogue jusqu'à l'acceptation. Bon tu comptes étoffer la suite c'est bien, apparemment tu as plutôt fait un résumé vers la fin de ce qu'il se passera ensuite. Bref, je trouve ça plutot cool, un joli p'tit conte héroic fantasy a lire en perspective. Eh oui, Kelan est le fils de Kay. Mais on discutera entre nous. |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 6 Sep 2010 - 23:05 | |
| Et bien et bien! Merci pour tes conseils! Mais ouais, je compte étoffer, pour développer les passages qui demandent à l'être, comme ceux que tu as noté. Disons que c'est en quelque sorte un premier jet, qui n'était pas au top a cause d'un truc tout con: c'était pour un concourt de nouvelle avec un nombre limité de caractères autorisés, donc en fait si j'avais développé plus, j'aurai été hors jeu direct. Ce qui finalement est con puisque j'ai jamais pu l'envoyer! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 6 Sep 2010 - 23:11 | |
| Ouai, mais c'est dans ce genre d'exercice de vitesse ( devoir a rendre, concours ) qu'on produit des choses intéressantes, maintenant tu n'as plus qu'as développer |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 6 Sep 2010 - 23:19 | |
| Hé wé!! | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Ven 4 Fév 2011 - 23:11 | |
| Quelques nouveaux poèmes:
Immunotoxique
J'ouvre les yeux sur un univers gris Un monde en monochrome Les pensées s'effacent au rythme des soupirs Si long le temps - seul Mais regarde Les sublimes abîmes qui hypnotisent Le serpent des âmes mortes Rêve-toi - plus belle que les astres Impavide - le temps seul n'arrête N'arrête pas les âmes comme toi Regarde le gris de tout Jamais ni sombre, ni lumière Seulement la poussière du monde Son chant est-il seulement? Ce soir les étoiles ont poussé leur dernier cri Les rêverais-je seulement? Étreint dans tes bras ce gris qui ne tue Fais-en le plus beau de tous les astres Laisses tomber les couleurs Elles ne disent rien Derrière leurs vives lumières Elles ne sont rien Embrasse le gris, tu en fera tout un monde J'ouvre les yeux sur un univers gris Mais tellement vrai Tellement ce que l'être peut.
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Cri de l'ombre
Un cri naît dans mes entrailles Qui veut jaillir et s'épanouir Dans le silence du sombre Ambiant bien avant l'aube Où les rêves bercent Où l'insomnie fait oeuvre Ce cri nait mais jamais Ne parut dans la douceur de la nuit.
De la rondeur des songes Eveil immobile Tout se fuit, se réfléchit Un cri dans l'ombre des souvenirs Jamais ne perce la nuit Mais déchire les entrailles Rien ne neit au-dehors Tout dans l'âme qui dort Tout dans le cri de l'esprit mort.
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Les aubes et les fous
Silence Cherche à savoir Cherche à sentir Le tumulte des espaces Le crépuscule de l'aube Espoirs entendus Siffle le temps perdu En silence Cherche à pouvoir Cherche à sourire Au charme des demi-jours A l'horizon plate Silencieuse Chantent les âmes perdues Cherche à émouvoir Cherche à mentir Sous les ciels bas Les mirages défendus Au règne des pauvres diables Regarde les auras disparues Silence Silence reviens toujours Sous les astres apparus Mille fois éperdu Cherche à revoir Cherche à partir Retrouver les aubes Et les fous.
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Le sentier
J'ai réussi, là où d'autres ont échoué Mais la tâche n'étais pas une montagne, Seulement un sentier vers l'oubli La vérité cachée sous la suie Les êtres menteurs brisent les vies Seuls sans leurs souvenirs Disparus dans les recoins sombres J'ai réussi là où d'autres ont échoué Retrouvé les rires au coin de ses lèvres Retrouvé les rayons d'un soleil qui pâlit Oublié ce qui es de trop Au bout du sentier, oublié le superflu Seul le flux des pensées sans le souvenir d'être seul Sans le souvenir d'être celui qui casse Sans le souvenir de celui qui se souvient La volupté des sens oubliés au bout du sentier Sans toi je reviens cent fois moi Un sublime cauchemar au fond de toi Me perd sur la route, mais je reviens J'ai réussi là où d'autres ont échoué Echoué sur la route, sur le sentier de l'oubli Sur la route chaque souvenir Perds-les, retiens-les, gardes-les en ton sein Vide et remplis, vide et remplis encore Vide et remplis, ramène à toi les sourires Les rayons d'un soleil qui pâlit Remontes seul le sentier de ta vie.
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| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Mar 5 Avr 2011 - 0:36 | |
| re UP:
Allez, quelques poèmes plus très frais:
Souvenirs
La fumée passe sur moi comme tes délicieux souvenirs Le passé est une douleur si douce J’aimerais tant l’emprisonner dans mes rêves Tes souvenirs sont ce que tu as de plus précieux Donne-les-moi, tu ne peux m’offrir mieux Ne me propose pas ton amour Ne me propose pas ce que tu possède Je n’en veux pas, car ils ne représentent rien Donne-moi tes souvenirs, car ils sont ce que tu es Tu es ce que tu as vécu Les souvenirs comme la fumée s’élèvent Ils volent vers le ciel comme le passé mène à ton avenir Or pour nous créer un avenir, je dois être ton souvenir Donne-moi tes souvenirs, je me fondrais en eux Je te donnerai les miens si tu me le demande Nos souvenirs mêlés nous créeront un avenir pour deux Une vie pour nous deux.
Mars 2010 _____________________________________________
Sans titre
Rappelle-toi de ces nuits d’automne, nos sourires enflammés Le temps n’était pas alors notre prison. Nous vivions heureux, loin de ce qui nous hante Nous vivions insoucieux, de la vie aimante. Souviens-toi de ces adieux Que l’on a cru oubliés Ces ciels orageux Qui nous ont désaimés Souviens-toi de ce fruit mûr, que nous croquions à deux, Une vie de plaisirs simples, En ces matins pluvieux. J’aurai vu cent fois les rivages De ton existence pâle… La vie a-t-elle plus de sens que cela ? Des matins brumeux, Des ciels orageux, De l’ennui. Juste un ennui oppressant qui ronge, Os et âme, Comme l’océan la grève.
Décembre 2009 __________________________________________________
ANNÉÉE
Cœurs battants Ceux souriant Voilà l’effondrement Sourit dément Dis-moi si le temps Dis-moi si c’est le temps Des voix sans idées La rime est brisée La poésie gâchée Par de fausses idées.
17 mars 2010 ____________________________________________
Un encore moins frais:
Sans titre
Je suis seule Dans cet univers froid Intense immensité Comment réaliser Comment diviser Je vais dans ce four de tes colères Parce que sans toi l’or est froid.
2007 ________________________________________________________
Anti-matière
Je marche dans cette ombre épaisse Ici les révérences ne sont pas de mise La folie épurée emplis le temps J’entends le vide qui s’étend Les ombres dansent, mille fois entendu Appelle-moi je suis perdue Je vois l’absence se dessiner sur l’espace De ces vies perdues, Comme moi, flibustières d’un temps apparu Tout se mélange dans le non-être La précision du flou me vide Me vide et rempli le vent Je marche au milieu de ces ombres denses L’ombre du temps, l’ombre du lieu Un espace-temps bien vide nait sur moi Paradoxe éternel, se lient dans le vide Les ombres des souvenirs, électriques Lumière disparue nait dans l’obscurité Un temps de plus dans les ombres Volantes sur la peau sombre sombre Sombrent les ailes des ombres sombres Vide sauvage, je suis perdue Le chemin jamais ne se dévoile Attendu, éperdument espéré dans le vide Flou dans le flou, sombre dans l’obscurité Je continue de marcher, D’errer plutôt sans trouver Sans trouver jamais La matière dans le vide, le flou, le temps Pour m’arrêter Stopper le vide, stopper le flou, stopper le temps.
28 mars 2010 ________________________________________________
Souvenir assassin
L’eau coule sur ton âme Comme le temps sur ton corps Le rivage loin, mais des yeux le suit. La grande folie des autres ne t’atteint. Tu ne sens que le vent sur tes larmes Qui les assèche et révèle leur sel La dureté des mots qui disent parfois Plus que leur sens ne le voudrait. Tu respires l’acide de chaque syllabe Comme on avale un poison délicat Le soleil ne réchauffe pas ton cœur, Il brûle ta peau comme un tison. Tu te fiches du reste du monde, Mais les paroles d’un seul être te tuent. Lentement les papillons meurent dans ton âme. Ce qui autrefois te faisait rire, N’est plus qu’un néant froid qui enveloppe. Qui te perds dans les souvenirs Et le rêve d’une vie perdue, Que tu cherches, tu contemple ce rivage Trop loin pour toi, mais qui est toi. Le suit des yeux, tends les bras pour l’atteindre, Mais il est trop loin pour toi. Il est trop loin pour toi. Ces mots t’assomment comme S’ils eurent été faits de granit ou de fer. L’eau coule sur ton âme Vide à présent. Vide pour l’instant. Vide de tout espoir. Et ce vide devient substance Qui te couvre et te noie. Il est là ce néant Epais et froid, comme ta vie. Et comme ce qu’il y a après. Il ne reste plus que le souvenir Qu’autrefois il existait un après. La vie ne se résumait pas A une suite de vides immenses. Quand le souvenir tue, Pourquoi le garder ? Laisse les mots être légers Laisse derrière toi la douleur Comme les souvenirs assassins. Laisse le poison se consumer Avant qu’il ne le fasse. Laisse la musique s’envoler Laisse l’eau effacer Sans te laisser porter par elle Laisse le monde aller Aller avec lui Respire ce qui ne te tue pas Regarde les ombres s’envoler. Quand un souvenir tue, Il ne doit pas être autre chose Qu’un souvenir. S’il est corrompu, Laisse les abîmes s’évaporer.
1er Avril 2010 ____________________________________________________
Voila, et je vais me créer un compte sur Fanfic, mais j'hésite: le fais-je avant ou après avoir terminé mon roman? J'en suis au chapitre 8, et donc ça me fais pour l"instant 65 pages en format word. Ca vaut le coup que je commence à le publier maintenant?
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| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Mar 5 Avr 2011 - 2:42 | |
| UP Ca y est, c'est fait: premier chapitre en libre lecture! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 3:37 | |
| UP! Les sept chapitres sont publiés, comme ça ça me donne un peu de motivation pour finir d'écrire le huitième! ^^ En attendant que vous l'ayez lu (car vous allez le lire, n'est-ce pas? ): Femme Escargot Femme escargot Maison sur son dos Tourne, tourne Entre les mots. Femme escargot Rouge et blanc Balance sur son dos Le chapiteau. Femme escargot Ni bave ni écume A ses peurs Elle sourit. Femme escargot Air perdue Se court après Toujours et jamais émue. Femme escargot Ploie sous son dos Cachant les plaies Et les pensées. Femme escargot Maison sur son dos Rouge-chapiteau Tourne dans le ronde Des infinis disparus. Novembre 2010, poème pour illustration de Nicoletta Ceccoli (Droits réservés – La Marelle en Papier) _______________________________________ Le briseur d’Almha Mon âme est morte entre tes doigts Parfois je l’aperçoit, mais elle est si loin déjà J’essaie d’oublier, tant et tant de fois. Douloureusement son souvenir s’égare Pourquoi ne me la laisses-tu pas ? Sans mon âme, le corps reste Avec ses douleurs, sans rien pour comprendre Et contenir. Il ne reste que l’eau et le sel. Les humeurs noires, chaque plaie plus vive. Pourquoi devais-tu tuer mon âme ? Sans elle plus rien n’est beau Devant mes yeux vides, l’infini des choses communes. Des flammes invisibles lèchent mon visage humide. Et plus rien pour comprendre Ne reste plus qu’attendre Que tu veuilles bien me la rendre. La vie est si vide à présent – Je crois même que tout est vide Tout jusqu’à nos corps sans âmes. Tout jusqu’à ton cœur sans compassion. On dit que le Bien triomphe toujours, Mais « on » ne te connaissait pas. Les conteurs ont menti, tu en es la preuve, Entre tes doigts mon âme est morte. Mes mains tremblent. Mon cœur hurle. Mon corps est criblé de blessures invisibles, Et rien pour comprendre, Voilà la chute de l’histoire. J’aurais aimé pouvoir en rire. Novembre 2010 _____________________________________________________ Galaxie Les étoiles s’épanouissent dans tes bras Les sons se meurent Dans la folie des jours La ronde du temps Tue qui s’entend Le ciel entre tes doigts S’effrite dans l’absolu Insoluble D’aucuns voient dans l’éternité Sa vie nébuleuse Dans l’univers des êtres Dans ton poing ses étoiles Regarde-toi l’éperdu Tremblant dans le vide L’inconnu des sens L’Espace et le Temps Perdus, qu’ils s’égarent ! En toi-même tu renais Vis ces instants où tout se perd Ces temps, ces temps-là Où tu espères. 2010 ____________________________________ Cette nuit, tu as rêvé de moi Cette nuit, tu as rêvé de moi. Que dois-tu penser alors ? Cette nuit, tu as entrevu mon âme, qui voletait dans la forêt sombre de tes pensées. Une forêt dense et froide, qui m’engloutissait. Cette nuit, tu as volé mes larmes. Tu les as faites tiennes, pour m’aider, peut-être ? Ainsi faisant tu as tari la rivière de mes idées, où naissaient mes rêves et mes pensées. J’étais vide alors, n’en as-tu idée ? Envolées les étoiles, les vampires et les fées ; ne restent plus que la forêt dense qui étouffe et noie. Cette forêt était la tienne, le nœud de tes souvenirs. Tes pensées sont-elles si froides, sombres et lugubres ? Qu’as-tu fais des joies, des sourires, des souvenirs enjoués ? Cette nuit, j’ai eu de la peine pour toi. A mon éveil, j’ai gardé de toi le souvenir, une impression de vide à étreint ma mémoire ; mon cœur s’est serré, j’ai souhaité te voir. Je l’ai souhaité si fort, mais jamais tu n’es apparu. A défaut, je t’envoie mon espoir. Tu n’as plus rêvé de moi. J’ai disparu. 5 avril 2010 ____________________________________________ Bon ça suffit sinon après j'aurais plus rien à poster! | |
| | | Invité Invité
| | | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 18:55 | |
| Ah ah! J'en étais sure! Nan, très franchement, j'ai pas encore lu la suite, mais je compte bien le faire. Disons que j'aime à la base pas trop lire de longs textes sur un ordi (ça me fais mal aux yeux - faut vraiment que j'aille chez l'oculiste... ) , alors je prend mon temps. Je la lis, lentement, très lentement, mais très surement! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 19:09 | |
| ouai, c'est ça. et après, tu veut qu'on lises ton texte qui fait mal aux yeux a lire sur l'ordi d'ailleurs c'est quelle histoire que tu lit ? |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 19:12 | |
| Le démon de Limerick. ^^ Boah je te force pas à tout lire d'un coup! Et en passant, je viens d'écrire un poème: DéréalisationJe vois la vie à travers les yeux d’un autre Un corps vide qui subit tout, Le temps comme la vie et le monde Un corps au milieu de tout, Au centre d’une folie qui s’excite, Comme des électrons, pas si libres. J’aimerais le prévenir ce corps, Mais il est loin, ne m’entend pas. J’ai beau m’essouffler rien n’y fait. Suis asociale ou dérangée ? Non, seulement déréalisée. Tout me semble si loin, tellement loin, Et en moi pourtant, le mal m’atteint, Il a traversé les vides entre moi et moi. L’énergie que j’ai gardée si longtemps, La voilà partie, dérobée par les peurs, Elle est devenue la leur, pour rugir, Pour m’enrober de ses bras froids. C’est comme si le monde s’effondrait, Tout autour de moi les masques tombent. Les démons présentent leur visage, Les néons dansent sous mes yeux humides. J’aimerais pouvoir aimer, pouvoir embrasser, Mais seule l’angoisse m’étreint, J’ai le souffle court, l’âme éteinte. Je suis le gémeaux, je suis la folie, Je suis celle qui s’évanouit en elle. N’ayez crainte, je me relèverais. 7 avril 2011 | |
| | | Salem. Admin
Nombre de messages : 391 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 19:15 | |
| Huhu. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 19:32 | |
| Ah mais si moi je lis pas l'histoire d'un coup ( du moins tout ce qu'on me serre ), j'aime pas. donc, c'est pour ça que je dis souvent tout d'un coup. |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 36
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 20:42 | |
| Je viens de réaliser qu'il faut que je rectifie un truc dans le chapitre 7, un nom de bar que j'ai laissé blanc parce que je trouvais pas... | |
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| Sujet: Re: Quelques mots | |
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