David Bowie-Low

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1-Speed of Life – 2:46
2-Breaking Glass – 1:51
3-What in the World – 2:23
4-Sound and Vision – 3:03
5-Always Crashing in the Same Car – 3:29
6-Be My Wife – 2:55
7-A New Career in a New Town – 2:51

8-Warszawa – 6:20
9-Art Decade – 3:43
10-Weeping Wall – 3:26
11-Subterraneans – 5:39

David Bowie – chant, guitare, saxophones, xylophone, vibraphone, harmonica, percussions, claviers, piano
Brian Eno – chant, Minimoog, piano, claviers, synthésiseurs
Carlos Alomar – guitare rhytmique
Dennis Davis – percussions
George Murray – basse
Ricky Gardiner – guitare
Roy Young – piano
Peter Himmelman – piano, synthétiseur
Mary Visconti – chœur
Iggy Pop – chœur sur "What in the World"
Eduard Meyer – violoncelle

En 1976, David Bowie part pour Berlin qui est à l'époque la capitale de l'avant-garde musicale, avec les sonorités électroniques du krautrock par exemple. Il emmène dans ses bagages un certain Iggy Pop qui est l'ombre de lui-même depuis sa période Stooges. Grâce à l'aide de Bowie, Iggy est remis sur pied et sort la même année le fameux The idiot. Un troisième larron est aussi de la partie. Il s'agit de l'ancien membre de Roxy Music, alias Brian Eno, le roi de la musique ambient minimaliste.
Low est le premier volet de sa trilogie berlinoise et il a été enregistré au château d'Hérouville. Les deux autres volets sont Heroes et Lodger et ils sont tous les trois très bons avec chacun sa propre personnalité.
Low est séparé en deux parties assez différentes, chacune se trouvant sur une face de vinyle. La pochette de Low est tirée du film L'homme qui venait d'ailleurs.
La première partie, allant du début de l'album à A new car in a new town comprend des morceaux courts ne dépassant pas les 3'. Ce dernier morceau fait d'ailleurs très bien le lien entre les deux faces car il annonce ce qui suit.
Ce sont des pièces gardant une base pop/rock mais avec des influences électroniques étranges.
La suite est encore plus déroutante. Les morceaux s'allongent, dépassant à chaque fois les 3' avec comme point culminant le sublime Warszawa.
On remarque aussi une volonté de limiter au maximum les paroles tout au long de l'album. Dans la première partie, Speed of life et A new career in a new town sont des intrumentaux.
Dans la deuxième partie, c'est un constat encore plus prononcé. Les paroles sont encore plus limitées et un langage a été inventé pour le titre Warszawa. Art decade et Weeping wall sont des instrumentaux.
Au final, ce Low est un véritable chef d'oeuvre même s'il est complètement déroutant. Il ne contient pas de tubes mais des perles d'ambiance.

Sympa d'avoir mis tous les titres.

Je préfère Heroes durant cette période berlinoise mais cet album compte et montre la créativité du roi du glam-rock. Je l'ai découvert assez tardivement et au début j'étais très surpris. Plus je me suis renseigné sur le contexte de l'époque et ce qui se faisait sur place, plus j'ai compris des trucs et apprécié le travail.