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| | Quelques mots | |
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Auteur | Message |
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Keagan Admin
Nombre de messages : 12008
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 7 Avr 2011 - 20:42 | |
| Je viens de réaliser qu'il faut que je rectifie un truc dans le chapitre 7, un nom de bar que j'ai laissé blanc parce que je trouvais pas... | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Jeu 14 Juil 2011 - 21:39 | |
| Coucou²! Pour les infos: le chapitre 7 avance bien, il me manque juste quelques informations géographiques pour le parfaire. De plus, j'ai entamé l'écriture d'un nouveau roman, qui en fait sera le tome 1 d'une série de 7 tomes dont Métamorphoses en sera le 5ème. Je sais c'est tarabiscoté, mais pas sûr que mon avis reste le même, ça peut évoluer. Voili, et sinon, j'ai pondu quelques poèmes: Sans Titre (pour l'instant) Audacieuse féérie Dans les cieux jaunis Par la fureur de l’aurore L’or dansant de ses ailes S’étiole dans les brumes. Dans l’air s’affole Le parfum des mille soleils, Têtes tournées toutes vers celle Tourbillonnant à tire-d’ailes Les yeux gris – rieurs – pailletés de cuivre Regarde l’infinité des plaisirs Qui n’attendent qu’elle. L’eau danse sur ses doigts blancs Un marbre fragile et vivant Solide face au temps Cette vie que rien n’altère Et dans l’air toujours virevoltant Au gré des mélodies séculaires. mars (ou avril chais plus) 2011 ----------------------------------------------------------------- Dans la demeure d’HypnosVa, n’aie plus peur, enfant Le sommeil vient. Je ne connais pas de silence plus doux, De plus habile à créer des rêves immortels. N’aie point peur, enfant J’ai enfin compris. Le Soleil ne meurt jamais, on le sait, Il revient sans cesse, et Les sommeils les plus longs Jamais ne l’éteignent. N’aie plus peur, enfant, Le sommeil jamais n’est ennemi, Entends-le. Ne craint pas ce sommeil qui m’étreint, Depuis toujours, C’est là la seule fin. La seule que je puisse aimer. Avril 2011 --------------------------------------------------- Avoir le tempsFace aux mille soleils Le Rocking- Chair se balance Au gré des brises chaudes Le temps est rapide et lent Je ne désire plus le compter Le vent me raconte les légendes Des peuples qui ne sont plus Le carillon chante et tinte Comme pour bercer mes pensées Le ciel à peine couvert les libère Je suis sereine à présent Mon âme s’évade et danse Au-dessus des champs de blé. Un instant d’utopie Une rareté dans la folie De ceux qui pensent n’avoir pas le temps. 12/05/2011 ------------------------------------------------------ Pour celui-ci, je pense que Tristan et Yseut m'a quand même bien inspirée, ce qui donne ce poème très cucul et dont je ne suis pas fière à 100%. L’amoureuseQue n'ai-je attendu la chaleur de tes bras, Etre franc dont l'âme saigne, Toi qui vivais depuis longtemps en moi, Je ne sais si tu reconnaîtras en moi La douceur du cœur aimant. C'est ainsi que l'on se perd il me semble, Je ne peux et doit t'aimer pour le salut, Pour la paix et pour la loyauté qui nous lie. J'ai vu en toi un sauveur de ma vie déchirée, J'ai saisi ta main dans la tourmente, Tu m'as offert ton épaule où reposer mon âme, Je ne saurai t'en demander davantage. Sans toi je me noie, j'oublie ce qu'il faut faire, Je me perds dans le brouillard épais qu'est la vie. Jamais je n'aurai cru pareille ineptie, Croire que je puisse aimer sans souffrir, D'avoir à choisir qui de nous doit pleurer. Je vois la vie à travers les yeux d'un fou Qui aurait perdu son chemin. Mes songes te sont voués, Ils sont comme le poison qui s'écoule, Noircissent tout et voilent la raison. Je ne sais plus aimer, j'ai perdu ce savoir Il y a longtemps au cours de mes jeunes années. Je ne te demanderai pas de m'aider à le retrouver, Ce serait simplement admettre une faute Que je ne souhaite commettre. Je ne veux pas t'aimer. Il fut toujours question dans les livres D'amours insensés qui détruisent, Le nôtre est avorté, l'histoire s'arrête ainsi Car je voudrais protéger cet équilibre, Je ne veux pas qu'à la fin je te perde, A cause de ma stupidité. J'ai tant besoin de tes bras de ta chaleur, Qui me rappelle qu'il faut avancer sans plier Devant le destin et le hasard, les barrières dressées. Je voudrais qu'il existe un endroit Où rêver n'est pas un crime, Où je pourrais t'aimer sans la douleur de te perdre. lundi 4 juillet 2011 ---------------------------------------------------------------- La suite le mois prochain! | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 17 Aoû 2011 - 3:40 | |
| Nouvelle fournée.
Trouble
Je suis perdue dans un univers sauvage Je suis l’enchantée qui vit au creux de tes reins, Notre navire au loin fait naufrage Prends ma main, j’ai le souffle court, Faisons mieux que demain, Ne crois pas les mauvais songes, Ils veulent briser les destins, Donne-moi ta main, survivons au temps qui érode Aides moi à trouver le chemin, Sans toi la joie n’existe pas.
3 juillet 2011
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Save Our Souls
Un mot écrit de ta main, Tendre vide, Qu’espères-tu enfin ? Une vie trop loin. J’ai lu ton âme si froide, Reviendras-tu demain ? J’ai souffert mille craintes Lorsque j’ai pris tes mains. Dois-je sauver ton âme qui s’égare ? Le sombre univers dont tu es l’ombre, Me rendra-t-il ma chair ? Regarde plus loin, Fille, sœur et mère au fragile dessin. Ton destin n’est pas certain, Mais l’est-il seulement toujours ? J’ai compris tes incertitudes, Laisse-moi chérir ta vie, Si tu ne le peux. Laisse-moi enrober tes mains, Et n’oublie pas, fragile esprit, Que je l’ai entendu, Ton appel silencieux.
samedi 30 juillet 2011
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Le Mot du Sage
Un mot, un seul Le sol se dérobe Une alarme sonne Au creux de mes tripes J’ai peur. Oui, j’ai peur. De tant et tant Que faut-il de plus ? S’armer de courage De volonté, d’espoir Je n’en ai plus assez Les rêves sont détruits Par la main du sage.
29 juin 2011
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Le Temps n’est Plus
Souvent le temps s’efface, reste le souvenir ; Réalité est un mot bien obscur, Les rêves chantent la vie d’un mirage, Chacun dans sa folie s’égare, Avant, après, rien ne bouge et tout est mobile, Les mots dans la nuit se perdent entre les astres Dérisoires sont les doutes malheureux, Merveilleux le souffle du bienheureux, Dans son sommeil ne pense au temps, Ne pense à sa folie qui n’est plus si froide. Dans la nuit le ronronnement des chats, Soulève le bonheur de vivre, Il n’est plus ni poussière, ni nuage sombre, La chaleur n’étouffe plus celui qui regarde Avec le regard d’un enfant, innocence émerveillée. Chaque soupir est un bonheur, chaque larme une joie, Il n’est plus de doutes, plus de souffrance, Puisque le temps n’est plus.
Mercredi 10 Août 2011
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Voila. ^^ | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Sam 3 Sep 2011 - 0:21 | |
| UP! Un petit truc que j'ai écris aujourd'hui. Attention, pas dit que ce soit bon, j'ai essayé de faire quelque chose de légèrement différent. Enfin, c'est juste un test. Et tant pis si je passe pour une pseudo goth... ______________________ Sombres J'ai ce soir de sombres idées, Un ami qui vient à manquer, Une pensée que l'on veut oublier, J'ai la maladresse de croire Que le vent tournera ce soir. Malgré tout je ne manque pas d'espoir Et je voudrais chasser ces sombres idées Des idées noires Qui rongent Qui dévorent Qui égarent. On le dit souvent demain est incertain C'est d'une telle banalité, Et pourtant... Ce soir je rêverais de demain, Une non réalité, Tendrement. ___________________________________ N'hésitez pas à le dire si c'est mauvais. | |
| | | A.H. Admin
Nombre de messages : 10610 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Sam 3 Sep 2011 - 9:25 | |
| je pense qu'il faut ne pas te connaître pour le lire. C'est tout. | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Sam 3 Sep 2011 - 10:35 | |
| C'est à dire? Il ne représente pas grand chose, en fait. Si ce n'est juste que en effet, en ce moment beaucoup de personnes me manquent, dont toi counasse! Puis les idées noires, c'est juste en rèf au titre de mon recueil, qui, comme tu le sais, s'appelle Black_Thinking.... | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 25 Sep 2011 - 14:21 | |
| Up!
Sans Titre:
Souffle soufre Vent sec Et sévère Temps passe Ecrase Souffre Tempête Et colère Subit La folie d'hier La fille à l'air sévère Lève toi Regarde Donne tout L'homme à l'oeil amer Oublie Rêve-toi Trève Regarde au loin Les rives Du lendemain Trop tard Pour renoncer Va plus loin Regarde La femme Que je deviens.
11/09/2011.
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Trésor
Trésor Humble ami qui parait Dans les sombres nuits Regarde au loin les égarés Repait toi du souffle des âmes damnées Survit dans l'ombre d'un monde aux êtres oubliés Une vague déferle sur toi emporte les maux qui détruisent Un trésor en toi surgit du fond des temps apparus dans l'antre des souvenirs.
09/11 _______________________
Où es-tu?
Chaque seconde une éternité, Chaque jour comme un siècle, Mais où es-tu? Chaque pas je recule, Chaque bond je tombe, Mais où es-tu? Impatience attend, Trouble les vides éperdue, Mélangés les mots Dans le souffle du temps, Mais où es-tu? Espère, espère, jamais, Toujours et maintenant, Encore, encore, encore, Mais où es-tu? Vis-tu l'instant? Chaque seconde est un siècle, Chaque jour est une éternité Que je passe à espérer, Impatience attend, Mais où es-tu? Où es-tu? Vivir y morir Cuando lo tiempo Se esconda en tu alma, Pero donde estas? J'ai perdu les mots Les mots qui s'égarent, Mais où es-tu?
17/09/11
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Voili voilou! ^^ | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 26 Sep 2011 - 15:46 | |
| Un petit poème écrit aujourd'hui:
Patience
J'attend l'instant où tu disparait, J'ai caché les miroirs sous des draps blancs, J'ai chanté dans le noir et avalé les cris, Maintenant tout n'est plus que folie J'ai susurré des mots qui ne signifiaient rien, Je les ai façonnés dans le temps, Ils se sont brisés.
Silence épuise ma patience, Entêtants souvenirs se glissent sur les vagues de ma mémoire, Glacés sont ces stupides espoirs, J'ai dit trop de mots qui ne signifiaient rien, Je les ai enfantés sans les connaitre vraiment, Et maintenant, J'attend l'instant où tu disparait.
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Et un texte plus ancien qui devait avoir une illustration à la base:
Mesure à un temps
Marlène. Je me souviens d’elle comme d’un rêve. Un brouillamini de sons de formes et de parfums. Des yeux sombres et profonds, des cheveux bruns bouclés en clé de Sol. Des doigts fins agiles rapides sur les noires et les blanches.
La première fois, je ne l’ai pas vue, elle. De la fenêtre entendait ses gammes. Ensuite sur le fond jaune sa silhouette noire comme une amphore, L’incandescence d’une cigarette entre ses doigts. Je l’aimai dès la première note. Dès la première envolée de fumée noire. Si mineur fût-il cet amour m’accroche comme une croche à la partition.
Chaque soir me postait devant l’immeuble, la fenêtre crachant sa jaunâtre chaleur, Tuant le néon rose d’un sex shop pas fameux. Chaque soir Chopin, Mozart ou Beethoven s’invitaient dans sa loge fumeuse ; Parfois un quidam troublait sa gamme, et dedans le bruit d’ébats entêtants.
Un soir Quidam cria Marlène, d’en bas chialant qu’elle était celle… Je n’ai pas gardé la suite, « Marlène » tonnant comme l’apothéose d’un requiem. Sans comprendre comment ni pourquoi, à deux pas elle était là, Criant d’un lyrisme touchant « casses-toi connard ». Son regard me croisa me cloua « toi aussi casses-toi ».
Le soir suivant j’étais là. Me vit me toisa, des yeux en double croche. Et sans savoir comment ni pourquoi, une folle nuit entre ses draps. Fauré me figea dans sa Pavane. Comme une note elle s’enfuit s’envole distante et reviens dans une mesure à trois temps.
Le matin somnolent, Quidam hurlant, porte fracassant, Marlène sur Satie expirant. Quidam sur moi levant une dernière note dans ma mesure à un temps, Quidam sur moi trophée sanguinolent abattant. Ma vie défilant, pensait l’amour est une imperfection dans la vie-mesure à un temps.
Juillet 2010.
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| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 1:07 | |
| Quelques mots: Cauchemar: Quand vint la nuit, Doux soupir, La blancheur de ses souffles, Rends toi au néant; Les sorcières dansent Autour de ton coeur à nu; Smarra dévisage Les spectres de tes songes, Au dessus d'eux la douceur D'un Eden espéré, inaccesssible. Un cri meurt en toi, Les rêves parfois mangent, Epuisent et détruisent, Comme les chaos en toi, Les rêves tuent parfois. nov 2011 ____________________________ Eveil Un champs de coquelicots Rouges, frêles et pénétrants Comme un champs de coquelicots Les rêves sont aussi doux que ces pétales Tendres et vermeil comme les lèvres embrassées Regardes-les s'agiter doucement Il est temps maintenant - l'éveil souriant Il faut laisser s'échapper les songes La ouate des rêves qui réchauffent réconfortent Il faut enfin s'éveiller laisser partir la douceur La nuit est finie, laissons s'échapper Les champs de coquelicots. 2/11/11 ______________________________________ J'ai compris trop vite ou pas assez. La vie, les rêves, les mensonges, Les illusions et les justes regrets. J'ai compris les âmes tourmentées, J'ai compris celles qui saignaient, Celles qui riaient ou pleuraient. J'ai appris la passion et la déraison, J'ai appris l'amour et les soupirs. J'ai compris la maternité dans mes tendres années, J'ai compté les années s'échapper J'ai senti mon âme vieillir et pâlir. Pourquoi tout ça? Aujourd'hui j'ai l'impression de ne rien comprendre, La montre s'est arrêtée. Les rêves, les illusions sont toujours là, Près de moi cet être qu'on ne voit pas, Me suit toujours depuis toujours. Tout est à recommencer. J'ai compris trop de choses et pas assez. 2/11/11 ____________________________________ Je suis là Je t'en supplie, entends moi, écoutes ma voix, je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Tes douleurs seront les miennes désormais, Car tu es entré dans ma chair, Tu as fait de moi un morceau de toi, Tes douleurs seront les miennes, Entends moi, écoutes ma voix, je suis là pour toi. Laisse mes mots traverser les déserts, Traverser les forêts sombres de tes rêves, Laisses mes mots aller jusqu'à toi. Ecoutes moi, entends moi, je suis là, Je suis là pour toi, Tes douleurs seront les miennes. Laisses moi pénétrer le temple de tes pensées, Laisses mon âme venir à toi, Laisses moi entrer en toi, Pour susurrer ces mots Ces mots qui ne suffisent pas. Je suis là pour toi. Ange au coeur bléssé, âme qui saigne, Je suis là pour toi, Tes douleurs seront les miennes. Laisses moi les absorber pour toi, Je les tairait au creux de moi, Je saurai calmer leurs cris, Laisses moi alléger ton âme, Déjà trop pleine, trop vide à la fois, Les souvenirs te tuent, Laisses moi alléger tes peines, Je suis là pour toi, Tes douleurs seront les miennes, Mes douceurs seront les tiennes. 11/11 _________________________________ L'arbre, le feu et le temps Ils sont comme des doigts qui arrachent les soupirs au vent. Nus et noirs, durs et fragiles, il leur est si facile de mourir. Il nait grandit et meurt, élève dans le ciel ses noires écorces. Elles glissent sur l'air, vers le bas, comme les braises qui éclatent au-dehors de l'âtre. Ses bras nourrissent l'ardent et éclairent les visages enfants. Sont-ils un symbole? La vie qui tourne autour du cycle illusion. Sous sa peau la mémoire, le souenir des peines de ce monde. Le souvenir d'un passé qui vit maints changements, maintes évolutions. Un cycle ce n'est rien. L'arbre nait, s'élève et meurt; et ce qu'il laisse derrière lui, une renaissance, un second cycle. Ses hautes branches hivernales sont comme des doigts de sorcières qui arrachent au vent ses derniers soupirs, comme le râle d'un condamné. Ses feuilles sont comme le feu qui dévore, se déverse sur les âmes damnées, c'est le feu qui le dévore entier, lui, arbre noir aux écorces calcinées. 4/11/11 _____________________________________ Reviens le jour suivant Si demain le jour s'attache Dans les flots dansants Reviens le jour suivant Le moment bon sera bientôt Souffle et soupire bel enfant, Regarde en toi les divins tourments Tes mains sont le repère de mes idées sombres, Ces mains longues et froides qui frôlent De leurs albâtre les vagues du vent. L'Astre sur ton visage s'abat goutelettes d'or Eveillent tes sourires ma parfaite ivresse. Ne t'enfuis pas dans le courant du matin, Il n'est qu'une dame en noir Qui pourrait t'arracher à moi, Il n'est qu'une dame en noir Qui pourrais m'enlever à toi. Si demain le jour s'attache Dans les flots dansants, C'est que l'orage est puissant, Reviens le jour suivant. 19/10/11 ______________________________________ Sans toi Sans toi. Sans toi. Ces mots-là n'existent pas. Avons-nous perdu les souvenirs? Avons-nous perdu les rires? Qu'avons-nous fait du temps perdu? Tu es comme un oiseau que l'on vient d'abattre. Ton coeur à nu à cessé de battre. Sans toi. Avons-nous rêvé si longtemps? Tu es partie trop loin, Je ne peut plus te voir déjà, Toi brisant tes ailes sur ce vent froid. Sans toi. Ces mots-là font mal. Je n'ai jamais voulu cela, Mais la balle qui t'abat Vient du fusil que j'ai dans les mains. Bel oiseau, je t'aimait. Parviendrais-je à te ramener à moi? Tes chants emplissaient mon coeur de joie, Te voir voler libre était mon plus grand plaisir, Tes rires emerveillaient mon coeur hypnotisé. Sans savoir pourquoi j'ai eu ce fusil en main, La balle est partie sur toi. Je n'ai pas vu le coup partir, j'ai continué de rire tandis qu'en silence tu agonisait. Bel oiseau fragile, J'ai détruit ton coeur que je croyais solide. Tu as maudit ce fusil avant de partir. Sans toi. Aujourd'hui seuls ces mots emplissent mon esprit, Le reste est invisible Je ne vois plus que tes yeux implorants, Tu es parti boitant, le coeur saignant, J'ai voulu te guérir, Tu as voulu partir. Maintenant il n'y a que le silence et ces mots assourdissants. Sans toi. 17/10/11 ______________________________________________ Voila un peu de lecture... En même temps, depuis 6 mois que je mettais plus mon topic à jour, j'en ai, des nouveautés.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 1:30 | |
| Même si je ne suis pas forcément passionnée par les poésies, textes perso etc, je t'admire d'arriver à te lâcher avec ça Mais je lis, je lis (même si je ne le signifie pas...) |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 1:41 | |
| Merci! En tout cas ça a un bon effet thérapeutique, d'écrire (que ce soit des poèmes ou autres d'ailleurs), ça m'a toujours bien aidé quand ça n'allait pas. Enfin bref, j'aime écrire, c'est sûr. ^^ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 1:50 | |
| De rien Et ouep, parait, mais soit je finis par faire un pavé indigeste, noir, cynique, très philo/psycho, soit je finis par faire des arabesques qui s'entrecroisent très beaucoup. J'arrive pas à vider mon dedans de moi |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 1:59 | |
| Ben après, ouais, faut que tu y trouves ton compte. Enfin, le but dans ce cas là c'est de faire quelque chose qui te fasse te sentir soulagée, mais je suis sure que tu peux vider ton dedans de toi, si c'est pas par l'écriture, y'a d'autres catharsis. Perso, que ce soit l'écriture, le dessin, la peinture, même le chant (bien que mauvais), tout fonctionne. | |
| | | Mélodie
Nombre de messages : 671 Age : 221
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 18:04 | |
| J'aime énormément "Cauchemar" et "L'arbre, le Feu et le Temps". Bravo ! | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 18:25 | |
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| | | A.H. Admin
Nombre de messages : 10610 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Dim 29 Jan 2012 - 23:21 | |
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| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 1 Fév 2012 - 18:58 | |
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| | | Wawash
Nombre de messages : 2940 Age : 37
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 1 Fév 2012 - 23:00 | |
| J'aime beaucoup Reviens le jour suivant. (pas très constructif comme commentaire mais tant pis) | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 23 Mai 2012 - 15:13 | |
| Pouf: Jupiter Comme un éclair Jusqu'au fond de tous Un souvenir lointain Pour effrayer les sourds lendemains Il nous faut survivre Taire les souvenirs assassins Étreindre la folie de ces ciels Ramener à nous l'instant Qu'est ce qu'un soupir Un immense sommeil Il est espéré tant attendu Comme une larme qui libère Oublier les folies de tes orages Un subtil arôme de cuivre Libère nos rires enfermés En moi en nous comme un poison. 9/02/12 --- Ennui Tout se doit d'avoir un sens. Pourquoi suis-je donc dans l'errance? Chaque trouble en moi, affable lueur, Change l'essence de mon être, Et l'ennui immuable folie L'ennui me jette de ces sorts Qui enveloppent dangereusement Me forcent à l'immobile, En toi si les jours sont mornes et débiles tout devient pâle L'ennui se pâme d'ennui, Lueur monotone et paresse Accompagnent mon errance Dans l'ivresse des jours gris, L'ennui maintient mon corps Au fond de son lit, mais moi... Moi, je suis toujours en vie, Mon âme en vie l'envie tu t'évades, Et moi? Une errance au sein de mon inertie. Ramène-moi à toi, Efface les troubles en moi, Écarte l'ennui du bout de tes doigts Arrache-moi à la monotonie A laquelle chaque jour je m'attache, Bientôt il sera trop tard La chape d'ennui qui tournoie Prendra alors ce qui me reste Mon âme autant que moi subira l'inertie, Élève moi grandit moi Au creux de toi Les indicibles joies Jusqu'au jour où il me faut partir, Prend moi sous tes sourires, Peste l'ennui qui me leste, Affranchis moi de tout Ce qui n'était pas moi, Rends moi tous les rires, Et chasser l'ennui. Tout se doit d'avoir un sens, C'est ce que d'aucun pensait, Mais moi, je le sais, A présent que tout ça, Si nous n'existe pas, n'avait pas d'importance. 26/03/2012 ------- Euterpe Elle s'infiltre en toi Révèle tes soupirs et tes sourires Comme immergé regardant le ciel Ses vagues dansantes vibrent En ton sang te révoltent et t'apaisent Elle semble être un langage Connue seulement des âmes Elle libère en toi les rêves Doux éphémères instants Ses notes en ton cœur se percutent Ouvre tes yeux écoutes Avant que ne s'achève le chant Et les mélodies radieuses Euterpe descend parfois de ses cieux. 29/03/2012 [pour info: Euterpe est la muse de la musique] --------- Watch sky under water Au fond le silence est rude Tout n'est que silence Et l'eau danse autour de moi Lève les yeux vers le ciel Regarde les rayons d'un soleil pâle Traverser les ondes salées Il se perd et s'évade Tout est léger et pesant Le poids d'un ciel liquide Écrase mes pensées Elles s'agitent au même rythme Les vagues dansantes au loin Au fond tout est silence Regarde le ciel sous les eaux troublées Au loin les nues s'animent ondulent Le temps s'étire le souffle se retire Pense au vent, là-haut, qui sécherait ton âme Regarde le ciel qui s'étale Le poids de tes années s'écroule sur toi Revois les instants glacés Ce froid là ne tue pas Oublie un instant les sombres idées Respire en toi la lumière irisée Regarde le ciel sous l'eau Regarde en toi les souvenirs brisés Ces lames qui te transpercent Révèle toi dans l'abîme où tu as plongé, Regarde les abysses et le ciel révélé. 04/04/12 ----- Némésis Elle lève sur toi son épée d'argent, Le fauteur impuissant Devant le temps de ses fautes, Elle est venue pour toi. Némésis ouvre ses bras, Frappe en toi tes démons, Regarde là, toi qui maintes fois, Fit verser le sang et les larmes. Némésis, couvre de tes bras Le froid cœur de cet homme-là, Il bafoua ta justice et la mienne, Nul ne pourra lui rendre son âme, Et si chaque chose doit avoir un prix, Prend lui sa vie, en paiement de celles qu'il a prit Ce serait bien peu de chose, Némésis, rend-moi ce peu de justice. Abaisse ta folie surgissant des ombres, Laisse l'infini abaisser ses peines Embrasse les instants dérobés S'il me faut périr entre tes mains, Némésis je me repens. Laisse le froid de ces âmes perdues Rendre en moi le destin nu Cherche en ton sein la paix Némésis, je me repens. Panse en moi les blessures Rend-moi grace et perdure, Tous ces sourires que j'ai perdu Il n'est nulle vengeance Qui réparerais les douleurs Némésis, prend en toi ces pleurs, Cet outrage qui fendit mes espoirs. 04/04/2012 [Némésis: déesse de la vengeance et de la justice divine] ---- Espoir Il est venu en rêve Réchauffer son âme à mon âtre Les silences pesants dans son désastre Les chaos tout silencieux et hurlants à la fois Le plomb n'aurait su l'encombrer davantage. Si elle avait pu enfin s'échapper un instant Retrouver ses bonheurs, libre Un instant – les douleurs se retrouvent, Ici sous ses pieds le sol éclate, Si souvent. Il est temps d'oublier Reposer son âme endolorie Espérer l'instant où tout reparaît, Confiante. 15/04/2012 ----- Clair de lune Au clair de lune, Mouvants les sanglots si purs De souvenirs mourants. Que la folie perdure, Vers lui je me rend. Tout s'égare sous les cieux dormants, Pâle est le rêve sous la voûte charmante. Les astres chantent leurs pleurs des âmes errantes. Les ténèbres tombent sur leurs épaules pesantes, et rassurantes. Au clair de lune les longs sanglots engourdis du froid de la nuit, et souvent les rêves s'abandonnent aux souvenirs. 17/04/12 (2hdu mat', en écoutant Debussy) -------- La Nuit Tombe La nuit tombe avec elle les souffles vivants Les fleurs se fanent au fond de tes yeux la douleur se voile puise ici l'instant suspendu dans le néant L'espace est vibrant Du bout de tes doigts touche sa fragilité de cristal La nuit tombe et tout n'est qu'un chaos ordinaire Au fond de toi meurent tes espérances Tu es si loin de ta demeure Tes sens ont oublié ton foyer Eveille-toi aux sons qui se meurent Libère la galaxie de rêves endormis dans ton âme Crache sur le néant tes folies ta grâce Descendue la spirale de tes souvenirs La nuit tombe et emporte avec elle toute ta fureur Elève-toi en cette demeure céleste Réveille-toi Il faut avancer si tu veux vivre. 17-05-2012 ---- Bon, ça fais assez de lecture pour aujourd'hui... | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mar 19 Juin 2012 - 19:55 | |
| Prologue de Metamorphoses. - Spoiler:
Svalbard (océan Arctique), 1er novembre 2012
Elvira se tenait étendue dans la neige polaire, le corps et l'âme rongés par la douleur. Autour d'elle de gros flocons s'agitaient, une aurore les nimbaient de couleurs vives. Son corps n'était plus que douleur, pendant une minute qui lui sembla une éternité, elle revit un à un tous les moments de sa vie.
Elle vit sa mère et son père qu'elle avait tant aimés, elle revit le visage de son père à la mort de sa mère. Puis elle se souvint de sa métamorphose, la déchéance qui s'ensuivit, la douleur de son père, sa mort. Elle revit Ludwig qu'elle avait aimé comme un mentor, comme un père, lui qui avait toujours été si bienveillant à son égard. Elle pensa à Julia, qui avait été pour elle une soeur, une amie comme jamais elle n'avait éspéré en avoir, elle qui se refusait d'aimer qui que ce soit. Maintenant qu'il était trop tard elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais cessé de les aimer.
Tout ces souvenirs s'enchainaient, tourbillonaient, dansaient avec la douleur qui peu à peu l'enfoncaient dans l'obscurité. La neige froide, si froide, recouvrait maintenant une partie de son visage. Un froid qu'elle n'avait jamais ressenti que dans son coeur. Quelle bêtise que la vie! Fallait-il qu'elle soit sur le point de mourrir pour se rendre compte que son coeur n'était pas de glace? Sa vie n'avait pas été parfaite, mais maintenant que le sommeil s'emparait d'elle, Elvira se rendait compte à quel point elle avait eut de la chance, à quel point elle aurait pu être heureuse si elle ne s'était pas fermée au bonheur. Maintenant il était trop tard.
La douleur n'était plus qu'une sensation lointaine, qui pourtant la tenait clouée au sol. C'était comme si son corps et son esprit s'étaient scindés en deux entités distinctes, qui ne restaient liés que par une mince cordellette invisible. Le blizzard ne parvenait à couvrir le son de voix hurlantes, mais elle ne parvenait plus à se concentrer sur le monde extérieur, les mots étaient lointains, et comme prononcés dans un langage qu'elle ne connaissait pas. Elle n'était plus actrice de sa propre vie, elle regardait l'aurore, Yggdrasil se balançant doucement, sa lumière ambrée nimbant les alentours, tellement paisible; tout cela comme si elle les voyaient en rêve. Elvira ne parvenait plus à distinguer la réalité, les images tournaient tout en restant immobiles, son regard ne parvenant à se fixer sur aucune d'entre elles.
Elle regarda sans le voir le frêne originel qui repartait dans sa demeure celeste, un long ruban de soie s'élevant, ondulant vers l'aurore sa matrice. Il n'y avait plus de lumière au delà de ce que ses yeux pouvaient voir, les images se fondaient les unes dans les autres. Les larmes cessèrent de couler sur ses joues, elle n'avait plus la force de pleurer.
Le visage de Nathanael se tenait au-dessus d'elle, et c'était tout ce qu'elle pouvait voir à présent, le reste s'éffaça. Elle le vit pleurer et rire à la fois, il tenait sa main qu'elle ne sentait plus, elle voyait ses lèvres bouger. Puis elle ne vit plus rien. Elle senti sa main caresser son visage ensanglanté, puis ne senti plus rien, ni Nathanael ni son propre corps. Elle l'entendit murmurer "ta main dans la mienne". Puis elle n'entendit plus rien. Alors elle ressenti pour lui de la haine. Elle haït Nathanael, qu'elle avait aimé plus que tout. Puis elle ne ressentit plus rien du tout.
Le roman finit est ici, j'ai besoin de critiques!!! Allez! : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | TheBoogieNovice
Nombre de messages : 411 Age : 33
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 25 Juin 2012 - 2:41 | |
| Bon, je me suis imprimé ton roman. Je le commenterai durant mes futures vacances, une fois ma lecture achevée. Ceci dit, il y a encore beaucoup de choses que j'avais prévues avant : par exemple commenter la deuxième fiction de kerby, refaire un tour dans les différents topics des artistes, puis relancer certaines discussions (notamment sur le véganisme et deux trois autres sujets qui me tiennent à cœur)... Toutefois, comme j'ai amorcé la discussion, je vais déjà faire quelques commentaires sur l'amorce de ton roman et sur tes dernières poésies. En effet, j'ai lu ta "description" sur le site fanfic. Comme le signale déjà un internaute, il y a certaines fautes (d'orthographe et de typographie) qui pourraient gêner les potentiels lecteurs. Personnellement, ce n'est pas ça qui va m'arrêter (ayant constaté que ce n'était qu'exceptionnel chez toi) ; seulement je me dis que si tu veux des critiques, c'est que tu cherches à peaufiner ton œuvre, alors autant commencer par là. Pour les dernières poésies en date :De manière générale, j'aime bien les thèmes que tu abordes et surtout ta façon de les traiter. En ce qui concerne le style, j'apprécie ta "modernité", s'éloignant des codes et des conventions classiques et traditionnelles, particulièrement lors des changements de rythmes et de sonorités. Néanmoins, cette volonté d'originalité (qui me plaît réellement sur le fond) me semble parfois trop poussée. En effet, la métrique de certains poèmes est quelquefois trop malmenée à mon goût, mais ça n'engage que moi. Je vais d'ailleurs revenir très brièvement sur chacun des poèmes, pour me décrire ce que j'en pense... → Jupiter : J'ai vraiment apprécié celui-ci. En effet, on croirait vraiment lire une sorte de prière, de "requête élogieuse" typique des textes mythologiques. Tu as vraiment su ré-exploiter ce qui fait le charme de ces écrits antiques, bravo. → Ennui : C'est notamment à ce poème que je pensais lorsque j'ai évoqué une certaine "métrique malmenée". En effet, même si je sais que c'est volontaire, le rythme est selon moi trop saccadé et entrave la lecture d'une bonne compréhension. Il a fallut que je le lise plusieurs fois pour en saisir toute la teneur. Bref, je n'ai pas vraiment "savouré" ce poème, ce qui m'a plutôt chagriné car tu avais pourtant bien su décrire l'ennui dans tous ses états, avec pas mal de bonnes allusions et des métaphores bien trouvées. Enfin, ce n'est qu'une question de goût, et peut-être ai-je été trop exigent envers ce sujet qui me préoccupe souvent... Toutefois, j'aurais plutôt vu un poème monotone, lent et moins rythmé pour un texte sur l'ennui. → Euterpe : Un poème mélodieux et sympathique qui m'a beaucoup plu, que ce soit par l'allusion au langage, par la métaphore de l'onde et des vagues ou par le chant lexical qui en découle. → Watch Sky under water : Et encore un que j'ai aimé. Très soigné dans la description, on s'immerge aisément dans la scène et on ressent vraiment toute la mélancolie qui s'en dégage. J'ai particulièrement apprécié ton exploitation du chant lexical de l'eau ainsi que ton emploi de multiples impératifs (notamment avec l'anaphore du "Regarde" en début de vers), comme si tu cherchais à sortir l'interlocuteur de sa passivité, de sa mélancolie. → Némésis : Très réussi. J'ai beaucoup aimé celui-là. Comme pour Jupiter, tu as très bien travaillé l'aspect mythologique : on est vraiment plongé au cœur d'une scène digne des plus grandes épopées grecques. Par ailleurs, tu as très bien su traiter l'idée de la justice et traduire le sentiment de vengeance. Félicitations. → Espoir : Pour être parfaitement honnête, j'ai un peu moins aimé celui-ci, le trouvant un peu "fade" (désolé pour le terme... ). M'enfin il faut dire qu'il y a du très lourd à coté et que tu m'as "habitué" à mieux. Mais bon, encore une fois ce n'est qu'une question de point de vue, d'autant plus que "l'espoir" ne m'est pas tellement familier... → Clair de lune : Écrire une poème sur une musique m'a beaucoup plu dans l'idée ; et puis le "ressenti" que tu as décrit m'a plutôt ému (ce qui est en parfait accord avec le morceau original). On retrouve toute la tristesse de la mélodie première, avec les chants lexicaux des pleurs et de la nuit, ainsi qu'avec la répétition des "sanglots". ( Nota : J'ai peut-être mal compris le passage, mais il me semble qu'il serait mieux de dire "Les astres chantent les pleurs" au huitième vers) → La Nuit Tombe : Malheureusement, je vais terminer sur une fausse note de ma part... En effet, il s'agit du second poème où je trouve la métrique trop chamboulée. Par exemple, tu répètes deux fois "La nuit tombe". Ce genre de répétition me plait souvent et je trouvais son emploi très approprié ici (justement pour symboliser l'acte même de la nuit tombante) ; cependant, je ne comprends pas pourquoi tu en fais un vers lors des deux premières utilisations, alors qu'à la troisième et dernière citation tu rajoutes : " et emporte avec elle toute ta fureur". Enfin peut-être suis-je un peu trop "carré" et "cartésien" pour réellement saisir l'art poétique... Et puis je suis un peu moins sensible à ce dernier. Les deux derniers vers me tourmentent notamment. En effet, je suis assez rêveur et plutôt partisan de l'anti-progressisme. Je ne vois donc pas pourquoi je devrais me réveiller et quitter le pays des rêves dans lequel tu m'as emmené auparavant... ----------------------------- Pour conclure, j'ai vraiment apprécié ce petit voyage poétique. Tous tes poèmes sont très soignés, très travaillés et recherchés. Certains m'ont littéralement scotché, d'autres m'ont un peu moins touché... En tout cas, cette première lecture m'incite à allez lire tes précédents écrits (ce que je ferais, sois en sûre). Continue à écrire et à nous faire partager ce qui t'anime. ( PS : J'espère que tu pardonneras les innombrables fautes d'orthographe qui risquent de ponctuer mon message. Même si ce n'est pas une excuse, il se fait tard et je n'ai guère le temps de me relire...) | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mar 24 Juil 2012 - 15:21 | |
| Merci pour cette critique très fournie, ça me fait plaisir. J'aurais juste deux choses à répondre. En ce qui concerne la métrique, en fait je n'y réfléchis pas, techniquement, je fais le rythme dans ma tête, mais c'est avant tout les mots qui me guident et non l'inverse. La métrique se fait d'elle-même. D'autant qu'en fait, je n'ai pas les outils techniques pour y réfléchir vraiment, chez moi la poésie se fait de façon très instinctive. Alors, oui, des fois ça marche; d'autres fois, le rythme est un peu biscornu. J'essaie de faire en sorte que ça marche, mais pour respecter ma volonté d'une écriture instinctive, je ne retravaille que très rarement mes poèmes, s'ils sont raté tant pis. Et puis je voulais réagir aussi par rapport à ce que tu me dis sur les derniers vers de La Nuit Tombe. Je comprend que tu n'aie pas envie de quitter le monde imaginaire que j'ai créé, mais pour moi c'est une chose vitale. Mes poèmes sont parfois des histoires montées sur la base d'une impression, d'un personnage; mais très souvent il s'agit de moi, de ma vie. Ces derniers vers sont importants pour moi, parce qu'ils traduisent une pensée que j'ai. - Citation :
- (Nota : J'ai peut-être mal compris le passage, mais il me semble qu'il serait mieux de dire "Les astres chantent les pleurs" au huitième vers)
C'est juste que le sujet qui est lié à "leurs", c'est "les astres", pas "les âmes errantes". En tout cas, je suis touchée que tu ai pris le temps d'écrire cette critique! (et ne t'en fais pas, mon roman est en perpétuelle relecture pour les fautes, il y en a beaucoup que je ne remarque pas forcément). | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 1 Aoû 2012 - 12:50 | |
| UP
Dernièrement je me suis lancée dans l'écriture d'histoires courtes, en voici déjà deux:
Bon Appétit
J'ai gouté a cette chair putride, je n'y ai pas vraiment réfléchi. Je n'ai pas été maître de moi même. Je ne sais plus si je l'ai été un jour. Ma volonté s'est évanouie. Je n'ai plus que des incertitudes, j'ai le sentiment d'avoir tout perdu, ma vie, mes souvenirs. Je ne sais plus vraiment si je suis moi ou si je suis devenue quelqu'un d'autre. Je m'allume une cigarette, le cadavre repose sur mes cuisses nues. Le goût du tabac se mélange à celui du sang, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Mon corps tout entier me l'a ordonné. C'était mécanique. Instinctif. Il y a eu comme une décharge à l'arrière de mon crane, et c'est arrivé. Il a dû se produire quelque chose, pourtant, il ne s'est rien passé d'extraordinaire ces derniers temps. Je me suis couchée de bonne heure hier soir, je me suis levée avec une migraine. C'est là tout ce qu'il y a de notable. Ce soir, ce type à sonné chez moi et la décharge s'est produite. Mes mains sont noires de sang coagulé, j’ai essayé de les essuyer sur mon short, mais ça s'est étalé. Je n’éprouve pas de remords. De l’incompréhension seulement. Je sens dans mes tripes que je devais le faire pour survivre, ce n'était pas une pulsion meurtrière. J'avais faim. Juste faim. De cette faim qui tenaille l'estomac, le serre, comme entortillé dans des doigts invisibles, qui s'amusent à trifouiller tout ça. J'ai tellement faim. J'écrase ma cigarette et me lève, écartant du pied le cadavre puant. Quelques minutes plus tard, quelqu'un sonne à la porte. J'ai commandé un livreur de pizza avec un supplément de chorizo.
13/07/2012
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Le Démon dans le Miroir
Parfois, je regarde dans le miroir, et je vois quelqu'un d'autre. Il y a cette personne qui me regarde, qui me ressemble mais qui n'est pas moi. A force de souder mes yeux aux siens, j’aperçois les différences. Tout autour, le monde se met à onduler, à devenir flou, il disparaît. Le reflet devient monstre, me regarde de ses yeux perfides, il veut transpercer mon âme. Il veut faire exploser hors de moi tout ce qui s'y tapit, les doutes, les angoisses, mes démons. Le reflet s'anime, il est comme un poison, il ne fait que me dévisager de ses yeux noirs. Je le regarde et déjà, je ne me sens plus vraiment comme moi-même, je finit par me dire que cette horrible chose, c'est moi. Le visage que je présente au monde n'est-il qu'un mensonge habile, qui camoufle la chose immonde? Je suis cet être aux yeux sauvages, qui tente de percer le masque quotidien. Oui, je suis ce démon, je présente au monde une douceur qui n'est pas moi. Je suis cette chose malsaine et mauvaise, qui veut détruire, avaler le monde et le broyer dans ses mains de fer. Je suis le chaos qui sans savoir pourquoi désire la fin de toute chose. Ce reflet, là, est mon âme. Et mon âme est noire, sale, affreusement maligne. La folie dans ces yeux, c'est l'envie de chasser l'ennui d'une vie trop bien rangée. J'en ai assez d'être cette fille parfaite que le monde envie, je veux salir cette belle image que l'on a de moi. J'en ai assez d'être gentille, agréable et polie. Je veux être tempête, poisse et vilenie. Je veux devenir ce démon que je vois dans le miroir. Je veux ressentir en moi la liberté de ne pas être bien comme il faut. Ce démon, là, c'est moi, loin de me faire peur, il m'attire. Soudain le démon me dit: "Et si nous échangions? Deviens le reflet, je deviendrais toi." Séduite, j'acquiesce, et aussitôt le reflet que je vois disparaît. Je me retourne vers cette vie sage, trop sage, qui doit disparaître. Le reflet dans le miroir sourit puis s'enfuit. Le masque est tombé, mais tous ceux qui étaient là n'ont eut que peu de temps pour le remarquer, le démon a fini par s'exprimer.
24/06/12
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| | | Wawash
Nombre de messages : 2940 Age : 37
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 1 Aoû 2012 - 13:00 | |
| J'aime bien la première. Ca fait Poppy Z Brite en plus court. | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Mer 1 Aoû 2012 - 13:44 | |
| Merci, la comparaison m'honore!^^ | |
| | | Keagan Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 35
| Sujet: Re: Quelques mots Lun 27 Aoû 2012 - 22:27 | |
| UP
Chaos
Danse sous mes yeux l'invisible Sur mes doigts nus si fragile La tangible amertume des avenirs Si le lointain te parviens Si soudain tu me reviens Danse éperdu néant Ta folie se cristallise Évanescente brume Étiole tes apparences Fond toi en mon sein Chaos de toi naît l'abîme.
6/6/2012
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Noctambule
Je marche seule dans la nuit J’attends et j'espère un sommeil qui ne viendra pas Mes cheveux sont mouillés, La lune esthète en a fait du cristal brillant Les libellules luisent de couleurs envoûtantes, Espèrent-elle comme moi le jour qui ne se lèvera pas ? Je marche seule au cœur de la nuit, Une langueur monotone m'envahit, La nuit est éternelle tant qu'on la garde au creux des yeux. Je marche seule dans la nuit, Les étoiles sont descendues me voir, Marcher, danser un peu avec moi. La nuit ce soit est calme, silencieuse, Paisible. Le froid n'engourdit pas mes membres, Il les caressent doucement, les enveloppe paresseusement. J'entends les rêves des êtres dormants C'est comme le chant d'oiseaux qui m'accompagnent Sans peser vraiment Ils sont là pour me rappeler tendrement Que les nuits sont éternelles Tant qu'en notre âme ils se ressentent Tant que nos yeux elle émerveille Comme dans le cœur d'un enfant Et l'instant devient infini.
Nuit du 1er au 2/08/2012
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Si Loin
Des passions sans soleil Un étau au creux du corps Entier le vide obsède Attendre encore une fois Qu'il se lève astre invisible Je veux m'envoler au ciel Essayer de toucher le soleil Il est si loin de moi Mais je veux croire Tout est possible? Qu'il me revienne Et s'étiole dans le vent Mille étincelles Que je ne vois qu'en moi La vérité se révèle Le soleil veut-il encore de moi?
27/08/12
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Dans le désert
Le vent souffle sur le désert, c'est le cri d'une lente agonie. Le vieillard avance, traîne sa solitude, épuise ses jambes déjà fatiguées. Sa vue le trompe, il voit des choses qui ne sont pas réelles. Son esprit est torturé par l'immensité du vide. Où qu'il pose son regard, le vieillard ne voit que sable et rochers, le soleil accable ses frêles épaules. Tout n'est que lenteur et lourdeur, son corps lui-même est trop lourd à porter. Son âme est lourde à porter. Il aimerait pouvoir tout vider, sa tête, son corps, peser plus léger que le vide. Ne plus ressentir la douleur. Ses souvenirs si nombreux dansent devant lui le narguent. Il se souvient de choses qu'il sait ne plus jamais connaître. Son pas lourd traîne à sa suite des amas de poussière brûlante, qui lui chauffent les mollets. Mais il sait que s'il stoppe sa marche, il n'y aura plus rien à espérer. Car il se dit que peut-être derrière le désert il trouvera l'océan. Mais il ne sait pas encore que les océans sont taris. Il ne sait pas encore qu'il est le dernier et que sa marche est vaine. Qu'après le désert, il n'y aura toujours que le désert. Le vent souffle sur le désert et emporte avec lui les souvenirs et la vie du vieillard.
5/07/12
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Ange
Ses yeux bleus me transperçaient comme des flèches de glace. Un halo blond encadrait son visage aux courbes douces. Elle savait. Elle savait tout, tout de moi, de ma vie, elle savait tout du monde. Elle voyait. Je ne pourrait pas l'expliquer assez justement. Elle voyait jusqu'au fond de mon âme, avec elle les mots étaient inutiles. Elle posa la main contre ma joue, son pouce effleurait ma tempe. J'avais peur dans le noir, seuls ses yeux éclairaient ma nuit. Elle était cette image fugitive dont on sait qu'elle est vitale, essentielle. Sa main était d'une telle fraîcheur, j'avais le sentiment que c'était là ce dont j'avais besoin. J'avais besoin d'elle. Elle redonnait sa consistance au monde, en elle se cristallisaient toutes les beautés de la vie. Cette nuit-là, tandis que je m’éveillait après un sommeil que je jugeait trop profond, son visage radieux me faisait comprendre qu'il me fallait vivre. Sans ça, je perdait la plus belle chose qu'il m'ait été donné de voir. J'étais mort. Elle ne m'est apparu que l'espace d'un instant, un instant qui me sembla infini. Mais ce n'était qu'un instant, à la suite duquel elle disparu, laissant derrière elle une aura d'une indéfinissable magnificence. La sirène de l'ambulance me parvint, je restais éveillé assez longtemps pour qu'ils puissent m’emmener et me prodiguer les premiers soins sans lesquels j'aurai replongé dans la noirceur de l'inconscience. Je ne doit ma survie qu'a cet ange qui ne m'est apparu qu'un seul instant perdu dans l'immensité du temps, un seul instant qui changea ma vie toute entière, parce que ce soir-là j'aurai dû mourir.
30/06/12
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